Progrès Technique Réduit

opposent la croissance au développement, ce dernier ayant une connotation plus qualitative (éducation, emploi...). Néanmoins, les deux sont liés. À long terme, une croissance de la nation implique des modifications structurelles, démographiques, techniques, sectorielles, etc. Il faut également distinguer la croissance équilibrée de la croissance déséquilibrée. La croissance équilibrée va respecter les grands équilibres (des prix, de l’emploi, du commerce extérieur, des finances publiques – certaines

industrielle en Angleterre. Elle se propage en France aux XIXe et fin 1XIXe s. en Russie. Le concept même de révolution industrielle est introduit en 1837 par Adolf Blanqui. Paul Mantoux en 1906 définit la révolution industrielle comme un: • aspect technique : invention et usage de procédés qui permettent d'accélérer la croissance de la production de manière irréversible • aspect économique : concentration de capitaux et moyens de production • aspect social : développement du salariat + apparition

Historiquement, dans la plupart des pays industrialisés, d’abord il y a eu une croissance extensive (accroissement du nombre de travailleurs : USA en 1810 : 14,7 millions et en 1987 : 114,2 millions = x8). Mais progressivement, grâce aux progrès techniques, la durée annuelle du travail a en tendance à baisser. La croissance est devenue intensive : hausse de la durée du travail par travailleur sans augmentation du nombre de ces travailleurs (travailleurs de + en + productifs). Car le stock

Chine, du Botswana, de l'Inde ; corrélation positive entre taux de croissance du PIB/tête et diminution de la sous-alimentation cf. Chine et Inde). B. Ce qui s’explique par un lien de causalité (connaissances personnelles et doc. 1 et 2) 1. Le progrès technique et les gains de productivité qui découlent de la croissance économique génèrent des revenus nouveaux, ce qui permet une hausse du niveau de vie et du bien-être matériel. Les richesses nouvelles permettent la hausse des revenus, la multiplication

C. CHIFFRAGE DE L'IMPACT SUR LA PRODUCTIVITE ET LA QUALIFICATION CONCLUSION CHAPITRE 4 : SENSIBILITE DES SALAIRES RELATIFS AUX CHOCS DE COMMERCE INTERNATIONAL ET DE PROGRES TECHNIQUE UNE : EVALUATION D’EQUILIBRE GENERAL INTRODUCTION 103 103 vii I. DISCUSSION LIMINAIRE A. L'EFFET DES DIVERSES FORMES DE PROGRES TECHNIQUE B. L'AUGMENTATION DE LA QUALIFICATION DE LA POPULATION ACTIVE II. CADRE DE MODELISATION A. APERÇU GENERAL B. LA DEMANDE C. L'OFFRE 1. La fonction de production 2. Concurrence

 (Bordas,   p392)   -­‐  Dans  quelle  mesure  le  progrès  technique  est-­‐il  la  source  essentielle  de  la  croissance  économique  ?  (Magnard,   p110)   -­‐  Quels  rôles  les  institutions  jouent-­‐elles  dans  la  croissance  économique  ?  (Belin,  p51)   -­‐  Comment  le  progrès  technique  affecte-­‐t-­‐il  la  croissance  économique  ?  (Belin,

révolutions industrielles, technologiques, sociales, est indéniable. Pourtant, force est de constater que les explications qui sont données du déclenchement ou du déroulement de ces révolutions tournent essentiellement autour d’une même idée : le progrès technique est une cause première du changement de long terme2. La consommation et les structures de consommation, dont nous essaierons de montrer l’importance dans cet article, ne jouent jamais ou à quelques exceptions près3, de rôle central dans ces analyses

Schumpeter et les Crises. Cycles, Morale et Capitalisme Schumpeter décrit le capitalisme comme une économie en mouvement où le progrès technique ne se déploie pas de manière continue. Les innovateurs en arrivant en « troupe » engendrent ainsi des cycles. La crise surgit alors dans les « phases négatives » des ondes, la récession et la dépression. Schumpeter montre qu’elles constituent un phénomène normal et non pathologique du processus capitaliste. Toutefois, si la dépression ne peut provoquer

gains de productivité. Ceux-ci sont le résultat de multiples facteurs : - amélioration de l’organisation du travail ; - accroissement de la qualification des travailleurs ; - allongement de la durée d’utilisation du capital ; - progrès technique (nouveaux procédés de production plus performants par exemple); - effets d’expérience : à force de réaliser le même geste, les travailleurs en viennent à l’effectuer plus rapidement ; cela se ramène à la théorie du « learning by doing » de

processus de destruction créatrice. L’idée est que toute dynamique/évolution d’un système est le résultat d’une alternance entre des phases de destruction et des phases de stabilité. Les 1eres phases de destruction étant pour lui les seules sources de progrès. Cette approche de la dynamique/évolution des systèmes a pour intérêt d’endogéneiser la rupture ou la révolution dans un processus d’évolution. Il s’agit en faite d’une simple phase qui perturbe l’équilibre établit et accélère la disparition des