Prologue Plaute

LE COMIQUE I) Histoire de la comédie * Dans sa Poétique, Aristote oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréno-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter de la terreur, de la pitié. * L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers, destinés

PROCÉDÉS COMIQUES 1 Histoire de la comédie La Poétique d’Aristote. Elle oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’ inscrit dans une longue tradition provenant de l’ Antiquité gréco-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers. La farce est

Amphitryon est une comédie de Molière en trois actes et en vers, qualifiée de classique. Elle est largement calquée sur l’Amphitryon de Plaute. La première représentation eut lieu au Palais-Royal le 13 janvier 1668. Le 16 janvier, la pièce est jouée au Tuileries devant Louis XIV. C’est un succès immédiat ; elle sera jouée vingt-neuf fois entre le 13 janvier et Pâques 1668. Molière, qui a alors 46 ans, tient le rôle de Sosie. Un parfum de scandale entoure la pièce, certains prétendant que, sous

Le théâtre à l’époque de Plaute I) Les origines du théâtre Le théâtre grec a pour origine le culte de Dionysos, le dieu de la fête. Le théâtre romain par contre vient des danses des étrusques mais il sera réellement introduit par des magistrats qui chargent un grec de donner les premiers jeux scéniques en traduisant des pièces grecs. II) L’architecture Les théâtres grecs antiques étaient de grands bâtiments à ciel ouvert de forme semi-circulaire. Ils pouvaient accueillir entre 5000 et

par Molière (Jean-Baptiste Poquelin, 1622-1673). Composée de cinq actes en prose, elle est représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668 et publiée à Paris en 1669 chez Jean Ribou. Molière s’est beaucoup inspiré de Plaute et de sa pièce La Marmite (l’Aulularia). Malgré l’immense notoriété de cette pièce, il est important de rappeler que son succès n’a eu lieu qu’à titre posthume. I- RESUME DE LA PIECE Acte I (Scène 1) Valère est un gentilhomme napolitain

plus somptueuses, les théâtres se surchargent d'ornements. _Les auteurs connus. Dans la comédie latine s'illustraient principalement Plaute et Térence. Toutes les pièces étaient imitées de la néa (nouvelle comédie grecque) ; elles ont elles-mêmes souvent inspiré les auteurs classiques, comme Molière qui reprit l'Aulularia de Plaute dans L'Avare. Plaute : Titus Maccius Plautus (vers 254 av. J.-C.- 184 av. J.-C.), poète comique latin très populaire dans la Rome antique. Ses comédies montrent

seul genre capable de susciter la purgation des passions ou catharsis, pourtant c’est à la comédie que Molière entend redonner ses lettres de noblesse et « attaquer par le ridicule les vices du temps ». Inspiré des comédies latines de Térence et Plaute, Molière dépoussière les farces du moyen âge, que les élèves de cinquième ont déjà pu aborder à travers La farce de Maître Pathelin ou la Farce du Cuvier qui mettent en scène des personnages ridicules et grotesques, et utilise les ressorts scéniques

directement une source latine, une pièce de Plaute, Aulularia (la marmite), qui date d’environ deux cents ans avant Jésus-Christ. Cette réécriture était d’ailleurs bien conforme aux agissements de l’époque préconisés par beaucoup de ses contemporains, à savoir l’imitation des Anciens. Mais son emprunt est une véritable recréation. En effet, Molière a apporté des éléments nouveaux : le sujet n’est pas exactement le même. Le personnage principal de la comédie de Plaute, Euclion, est un homme pauvre qui a

L’Avare  L'Avare ou l’École du mensonge est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 5, 5, 9, 7 et 6 scènes) et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668[1]. Le sujet est fortement inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite. Les personnages : • Harpagon, père de Cléante et d'Élise, et amoureux de Mariane • Mariane, fille d'Anselme, amante de Cléante, aimée d'Harpagon, sœur de Valère • Cléante, fils d'Harpagon

fondée sur la recherche de la perfection. L’idéal classique est caractérisé pars l’imitation des anciens. Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine… s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Ésope… et des Latins, Plaute, Térence, Virgile et Horace. Cependant cette imitation ne doit pas être confondue avec le plagiat. Les écrivains du XVII éme siècle conservent dans leurs œuvres cette part caractéristique de leur époque. Dans ce sens, La Fontaine dis dans son œuvre