Prologue Plaute

par Molière (Jean-Baptiste Poquelin, 1622-1673). Composée de cinq actes en prose, elle est représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668 et publiée à Paris en 1669 chez Jean Ribou. Molière s'est beaucoup inspiré de Plaute et de sa pièce La Marmite (l'Aulularia). Malgré l'immense notoriété de cette pièce, il est important de rappeler que son succès n'a eu lieu qu'à titre posthume Personnages : -Harpagon, père de Cléante et d’Elise, et amoureux de Mariane -Mariane

Navarre) auxquels il reviendra de loin en loin (Le Festin de Pierre en 1665, publié après sa mort sous le nom de Dom Juan, puis Les Fourberies de Scapin en 1671), il se tournera seulement à deux reprises la même année (1668) vers le théâtre latin de Plaute (L'Avare et Amphitryon). Pour le reste, il construit des intrigues originales en combinant divers schémas narratifs puisés ici et là (Le Décaméron de Boccace, les nouvelles de Straparole ou de Scarron, les fabliaux3)… Cette conception originale de

Shakespeare, présente aussi « à la niaiserie son C'est la comédie de caractère qui prend pour sujet les comportements ridicules de certains individus, et grossit jusqu'à la caricature des défauts qui ont existé de tout temps : le dramaturge latin Plaute dans sa comédie Aulularia (la Marmite) met en scène un avare, que Molière reprend ensuite dans son personnage d'Harpagon. Les personnages de niais sont légion au théâtre : ce sont par exemple des maris cocus, dans la comédie grecque d'Aristophane

des caractères : Harpagon est dévoré par l’avarice. Selon la tradition, cette forme de vice est attachée à la vieillesse. LES SOURCES DE L’AVARE L'Avare est une œuvre qui, plus que tout autre, s’alimente à des sources diverses. À l'Aulularia de Plaute d’abord, mais encore faut-il apprécier exactement l'ampleur de cette imitation. Certes, le poète latin a fourni à Molière des situations d'une grande intensité comique, comme l'affrontement initial entre Harpagon et La Flèche au premier acte (I, 3

chargent le grec Andronikos de donner les premiers ludi scaenici (jeux scéniques) et lui demandent de traduire en latin des pièces de théâtre grecques, faisant ainsi naître officiellement le théâtre romain. Ensuite seulement, différents auteurs comme Plaute, Térence et Sénèque écriront des pièces originales mais fortement inspirées des mythes et des pièces grecques. Au départ, les nobles romains ne veulent pas d'un théâtre dans Rome car ils pensent que le peuple utilisera les édifices pour des débats

Un extrait de La Marmite de Plaute : pp. 90-92 Plan détaillé de commentaire composé. Cette scène est doublement cruciale dans le déroulement de l'action dramatique de la Marmite de Plaute, tout en étant très représentative des différents ressorts comiques utilisés par l'auteur dans cette comédie latine typique. Du point de vue dramatique, cette scène est double car elle donne à voir deux situations simultanément, et permet ainsi la jonction des deux intrigues développées et introduites en parallèle

aussi devenir affranchi par décision judiciaire suite à de trop mauvais traitements de son maitre. Quelquefois, lorsque le maître mourait, il laissait un acte d'affranchissement pour un de ses esclaves dans son testament. Les comédies latines de Plaute et de Térence , imitées de pièces grecques sont jouées devant un public romain et doivent lui paraître vraisemblables, les pièces sont donc fidèles aux réalités romaines ; pourtant ces « esclaves de comédie » ne doivent pas être confondus avec des

on trouve toujours une prédisposition pour l'un ou l'autre de ces enjeux. Ainsi, dans la comédie latine, on trouve l'incarnation de ces deux courants, en la personne de Térence pour la peinture du réel et en Plaute pour la correction des moeurs par le rire. Ainsi dans son Miles Gloriosus Plaute met en scène un soldat fanfaron, Pyrgopolonice, où la peinture du réel se perd au profit du rire, le soldat prétendant avoir brisé la cuisse d'un éléphant d'un seul coup de poing. Térence de son côté, dans la

comédie mais on ne doit pas mélanger les 2. La règle de l'imitation des anciens : On devait le plus possible imiter les œuvres antiques car ils avaient atteint la perfection. Imiter mais pas copier = s'inspirer. Ex : Molière s'est beaucoup inspirer de Plaute ( Auteur latin ) Le but de toute ces règles était la vraisemblance, que l'action soit vraisemblable. Le but de la comédie est de plaire et d'instruire, celui de la tragédie est la cathorsis : il s'agit de purifier ses passions éprouver la terreur

FARCE, UN DRAME, UNE COMEDIE D’abord il y a la farce avec son cortège de bastonnades, de quiproquos, d’intrigues amoureuses, de lazzi. On y débusque pantalone, arlequin, matamore, les canevas classiques de la commedia dell’arte. Plus loin encore : Plaute, et sa marmite. Une image de Louis de Funès à la télévision. Rires. N’empêche, après le rire il reste l’inquiétude vague, plus durable. Alors on y repense et c’est tout autre chose qui nous apparaît : il y a là l’histoire d’un vieux père qui exerce