Protectionnisme 1930

Libre-échange et protectionnisme I - Les théories traditionnelles du libre-échange 1.1 - Définition du libre-échange Il s’agit d’une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle à la libre circulation entre pays des biens, services et capitaux. 1.2 - La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith C’est un libéral classique, un pays à un intérêt à produire les biens pour lesquels il dispose du coût moyen le plus bas par rapport à tous les pays et à importer les autres biens. 1.3 - La théorie

l'inverse, la tentation du protectionnisme, qui risque d'être contre-productif, en isolant des flux économiques mondiaux et en amenuisant le pouvoir d'achat du fait de l'absence de concurrence qui entraîne des prix internes élevés par manque d'efforts d'amélioration et création de rente de monopoles locaux, diminuant encore davantage la compétitivité. Il se trouve cependant dans l'histoire de l'après Seconde Guerre mondiale des pays qui ont profité d'un protectionnisme opportuniste comme le Japon ou

contemporain. Les différentes théories du commerce international s’efforcent d’expliquer ce développement. Ces théories, explicatives, peuvent devenir normatives lorsqu’elles débouchent sur des propositions de politiques économiques en faveur du protectionnisme ou du libre échange. I-1.Les théories explicatives du commerce international. I-1-1.La théorie classique du commerce international. La division économique du travail s’observe au sein de l’économie mondiale. Cette division du travail s’accompagne

Approche libre-échangiste Approche protectionniste Avantages attendus : Baisse des prix des biens et services : La concurrence qui s'exerce entre les producteurs nationaux et étrangers permet au consommateur d'élargir ses choix et de consommer à un prix moindre si les producteurs étrangers sont plus productifs. Plus grande efficacité économique : La division internationale du travail permet une meilleure allocation des ressources au niveau mondial puisque chaque pays se spécialise pour

cette production à l’étranger des firmes multinationales remplace-elle la production nationale et donc leurs exportations ou bien est-elle un complément à leurs exportations ? • Troisième série Concerne les déterminants et les effets du protectionnisme 1. Quel est le degré d’échange et d’ouverture des frontières qui sera jugé le plus intéressant pour ses états et ses firmes multinationales ? 2. Pourquoi ce degré d’échange et d’ouvertures des frontières est-il jugé le plus intéressant ?

avancées : présence des coûts de transports et de droits de douane; présence d'un troisième facteur de production : le ressources naturelles...Les spécialistes du commerce international ont discuté et contesté ce paradoxe : la non prise en compte du protectionnisme américain, l'absence d'un troisième facteur de production...

historique du XIXe siècle ( Frédéric List critique Ricardo. ( L'État et porteur de l'intérêt général. En protégeant l'industrie naissante, on conduit à des prix élevés ( contradiction entre l'intérêt général et l'intérêt de la nation ( protectionnisme éducateur. Les NPI sont des pays qui se sont protégés jusqu'à l'acquisition d'une compétitivité. • théorie marxiste de l'État Ici, l'État est l'expression des intérêts de la classe dominante à un moment donné. Marx considère

concurrence changea en monopole. Cette crise est donc une crise de surproduction. Elle a fait passer le système économique de libre échange au protectionnisme. Elle a permis le développement de grandes entreprises nationales et de nouvelles organisations du travail comme le taylorisme ou le fordisme. On peut considérer que le passage du libre échange au protectionnisme ne soit pas une mutation. Mais le taylorisme et le fordisme peuvent être vus comme l’aboutissement de la révolution industrielle. Cette

douaniers) concédé à l’un d’entre eux. En outre, l’accord prévoit qu’aucun pays ne peut favoriser ses producteurs au détriment des importateurs. Le GATT admet des exceptions : constitution de zones de libre-échange (=> Chapitre 15), recours à un protectionnisme temporaire. Des négociations commerciales multilatérales (ou rounds) sont parvenues à réduire progressivement les barrières douanières et à élargir le domaine de compétences du GATT à de nouveaux produits : après les produits manufacturés,

étrangères pour le combler, devises qui devront être remboursées. Le déficit de la balance commerciale des États-Unis est ainsi compensé par un afflux de capitaux supplémentaires, ce qui permet au pays d'importer plus qu'il n'exporte. L'erreur du protectionnisme est de croire qu'il n'y a pas de relation entre importations et exportations, et qu'on peut agir sur les unes sans conséquence sur les autres. Le mercantilisme, quant à lui, privilégie une balance commerciale positive et l'enrichissement monétaire