Préface Des Misérables

jusque là dans les poèmes et les romans, les textes paraissent plus personnels. Cependant, le « je » et le « moi » sont souvent déçus, malheureux. Dans la poésie lyrique, les auteurs utilisent également le « moi », Victor Hugo dit ainsi, dans la préface des Contemplations : « Quand je vous parle de moi, je parle de vous », il exprime ainsi le fait que les sentiments sont universels, que tout le monde peut s’identifier à Victor Hugo. Le romantisme cherche avant tout à exprimer ses états d'âme

PREFACE I. Introduction sur la poésie Avant de lire mon anthologie, il faut que vous connaissiez certaines choses que vous trouverez dans ma préface : La poésie est difficile à définir, même en ayant recours à l’étymologie ; « poésie » vient du mot « poésie» qui en Grec antique signifiait la création, manuelle ou intellectuelle. Bien qu’Aristote dans la « Poétique » en réduit l’usage à la représentation du réel obtenue par des moyens langagiers spécifiques : les vers et qui tend vers la recherche

(1828). La disparition de sa mère en 1821 permit à Victor d’épouser l’année suivante Adèle Foucher, son amie d’enfance. De ce mariage, il eut quatre enfants : Léopoldine (1824), Charles (1826), François-Victor (1828) et Adèle (1830). En 1827, la préface que Victor Hugo rédigea à sa tragédie, Cromwell - sa première œuvre dramatique -, devint immédiatement le manifeste du théâtre romantique (voir Drame et art dramatique). Ce traité se divisait en trois parties : la première, à finalité destructrice

dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). C'est enfin un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[note 2] et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l' Assemblée constituante

destin que lui fixe l'auteur. Le développement de la préface est une habitude romancière plus répandue que dans les autres genres, on trouve parfois aussi une postface. La particularité de la préface réside dans le fait qu'elle est toujours rédigée à la première personne, elle ne peut être 5considérée comme faisant partie de l'œuvre elle-même et a une fonction démonstrative, elle s'efforce d'ancrer le roman dans la réalité à la manière de la préface auctoriale originale de Zola pour « La fortune des

déroulement temporel" (Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage d'Oswald Ducrot et Tzvetan Todorov), on peut dire que la préface des Contemplations présente le recueil comme un récit : "Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes", lit-on au début du deuxième paragraphe. "Qu'est-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, poursuit l'auteur de la préface, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une âme ". Le recueil est ici explicitement présenté comme un livre à

cela n'allait pas de soi. Dix ans plus tard, Les Misérables commençaient tout juste à être pris au sérieux. Cinquante ans, un centenaire (1985) et un bicentenaire (2002) plus tard, les choses ont bien changé. La ville de Besançon se prépare à ouvrir au public la maison natale de Victor Hugo. Jules Renard (écrivain-poète né en 1864), appréhendait moins l'idée d'un monde sans Dieu que celle d'un monde sans Victor Hugo. On croit connaître Les Misérables et leur auteur, mais on oublie souvent le principal

Légende des siècles[->25] (1859 et 1877). Il est également un romancier[->26] du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec par exemple Notre-Dame de Paris[->27] (1831), et plus encore avec Les Misérables[->28] (1862). Au théâtre[->29], il expose sa théorie du drame romantique[->30] dans sa préface de Cromwell[->31] en 18274 et l'illustre principalement avec Hernani[->32] en 1830 et Ruy Blas[->33] en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques[->34] à la Chambre des pairs[->35]

Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[3] et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort

premier enfant, Léopoldine. Ils auront en tout 5 enfants. Victor Hugo se regroupe avec quelques écrivains, qui forment ensemble le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera le foyer du romantisme. En 1827, il publie la pièce de théâtre Cromwell. La préface annonce clairement sa volonté de rompre avec les règles classiques (unité de temps, de lieu et d’action). Hernani en sera la concrétisation. En 1828 paraissent les Orientales et le Dernier jour d’un condamné.  A 27 ans, il présente une nouvelle