Présidence Pompidou

suffrages. Il fallut donc 13 tours pour qu'un candidat ne dépasse les 50% des voix. Pendant ces 13 tours il y eu 13 candidats en lice successivement. Cette élection « marathon » consacra finalement la présidence de la république le député socialiste René Coty qui fut entré dans la course à la présidence au 11è tour et qui décrocha la majorité absolue au 13è tour avec 55% des voix. B] Les présidents de la 4è République a) Vincent Auriol (1884-1966) Avocat puis député socialiste, il devient

intégration de la cinquième République. Plusieurs réformes ont été menées sous son mandat. Il a raffermi les institutions. L’instauration du nouveau franc s’est faite durant son septennat. Il modernise l’industrie. Charles de Gaulle voulait que sa présidence s’appuie sur le peuple. En 1962, il décide de mener une révision de la Constitution. Pour renforcer son pouvoir, il souhaite que le président de la République se fasse élire directement par le peuple français. Il modifie la Constitution le 6 novembre

important (politique étrangère, défense, Algérie). Régime prend forme présidentielle. • Privilégie le contact direct avec le peuple : organisation de bain de foule, conférence de presse fréquente et utilise referendum. Centre de la une se déplace à la présidence de la république. • Reprend négociation en Algérie et habitue l’opinion publique à l’idée d’indépendance : janv 1961 referendum auto-détermination du peuple algérien. Avril 61 putsch des 4 généraux à Alger, DG condamne prend pleins-pouvoirs et

III 1 et H III 3 et dossier p. 270-1). b) Mais la classe politique se divise rapidement sur les futures institutions. • Les projets diffèrent suivant les partis : De Gaulle : renforcer l’exécutif et surtout la Présidence de la République. MRP : renforcer la Présidence du Conseil. SFIO et PCF : Assemblée Nationale unique contrôlant les ministres. De Gaulle démissionne : l’Assemblée ayant été chargée d’élaborer le texte constitutionnel, de Gaulle estime que, divisée, elle ne pourra qu’aboutir

référendaire du 6 novembre 1962 ( comme indiqué dans le titre ) provoquée par de Gaulle. Il faut savoir que le Gouvernement Pompidou a été censuré par l’Assemblée Nationale dans le contexte de projet de révision constitutionnelle en vue d’élire le Président de la République au suffrage universel direct. Le Centre National des Indépendants et Paysans qui avaient soutenu le Gouvernement Pompidou lors de son investiture lui a refusé sa confiance. Cependant les partis traditionnels qui avaient fait campagne pour

républiques précédentes c’est que sous la IIIème et IVème république seul les parlementaires avaient le pouvoir de désigner le chef de l’état (environ 800 personnes). Ce mode d’élection a été appliqué qu’une seule fois et a permis l’élection à la présidence de la république des le premier tour du général de Gaulle le 21 décembre 1958. Ce mode d’élection est abandonné en 1962 au profit de l’élection direct du président de la république par le peuple au suffrage universel. C’est à la suite de l’attentat

l'origine de cette crise, il y a la révolte étudiante, relayée par une grève générale de solidarité déclenchée par les syndicats. François Mitterrand, soutenu par la gauche non communiste qui croit que le pouvoir est vaquant, se déclare candidat à la présidence de la République. De Gaulle disparaît puis réapparaît, s'adresse au pays à la radio, dissout l'assemblée, provoque des élections législatives gagnées par les gaullistes rassemblés dans l'Union pour la défense de la République ( UDR ). Mais en

La Cinquième République après de Gaulle (depuis 1969) I. La présidence de Georges Pompidou. 1969-1974 A - La nouvelle société de Jacques Chaban-Delmas. Avant même le départ du général de Gaulle, G. Pompidou avait annoncé sa candidature, ce qui avait ajouté aux relations difficiles avec son ancien premier ministre. A Gauche, il n'y a pas de candidats en mesure de l'emporter. Pompidou l'emporte au 2ème tour avec 58% des voix, le 15 juin 1969. Il nomme Jacques Chaban-Delmas, gaulliste historique

la paix.»On pourrait opposer le terme d'arbitre à celui d'acteur qui lui est bien impliqué dans le jeu et peut se permettre d'agir selon ses propres convictions. Ainsi, du début de la Ve République et de cette Constitution de 1958 jusqu'à la présidence de Sarkozy, il serait intéressant de se demander si tant par les textes que par la pratique, le président de la République n'est qu'un arbitre au sein du jeu politique français? Dans une première partie, nous nous concentrerons sur le rôle que

la république dans la présidence du conseil des ministres et dans celle du conseil et du comité de la défense nationale (art.21 al.4 et 3). La fin des fonctions du premier ministre : Les fonctions du Premier ministre cessent à la suite de son décès, d'une démission plus ou moins volontaire (une seule démission vraiment volontaire, M. Jacques Chirac en 1976), d'une démission automatique lorsque le Gouvernement a été renversé par l'Assemblée nationale (M. Georges Pompidou en 1962) ou d'une "démission"