Prévert Le Quotidien

à Paris en 1959 d’un malaise cardiaque. Boris eut une enfance privilégiée. Son père, Paul Vian, épouse Yvonne Woldemar-Ravenez, une riche héritière et musicienne. La famille Vian est ainsi assez fortunée et ne se soucis pas du travail. Leur quotidien est centré sur la famille, les amis et les loisirs. En 1918 vient au monde le frère aîné de Boris, Lélio, puis en 1921 et 1924, naîtrons les deux plus jeunes, Alain et Ninon. Une belle enfance pour les enfants Vian, qui peuvent profiter de leur

concerné est la 3e partie de cette œuvre : L’escalier Compositeur : pierre henry (1927) Il s’agit d’un style de musique contemporaine savante appelé musique concrète. Le matériau sonore utilisé est une bande magnétique ou des éléments de la vie quotidienne sont enregistrés. Il s’agit dans cette œuvre de bruit d’escalier d’un immeuble qui va faire l’objet d’une composition musicale. La structure n’est pas classique puisque nous suivons ici la chronologie des événements sonores. Le compositeur insistera

être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Victor Hugo va donc souvent au-delà de la dénonciation de la peine de mort, son récit a souvent une véritable dimension

S TAYLOR « Inconnu à cette adresse » UHLMAN « L’ami retrouvé » S E C O N D E G U E R R E M O N D I A L E ARAGON, « Strophes pour se souvenir » sur les 23 résistants de l’Affiche rouge J. FERRAT, Nuit et brouillard CALI « pas la guerre » PREVERT « Barbara » POESIE ENGAGEE ( Aragon, Eluard, Char, Desnos ) Le cinéma : Au revoir les enfants, Malle / Nuit et brouillard, Resnais / CHAPLIN, Le dictateur POLANSKI Le pianiste La rafle du Vel' d'Hiv', Ilan Goldman + Rose Bosch Claude Lanzmann

et pensée Méfiance à l’égard du poète magicien, il y a un « délire » de l’enthousiasme poétique qui peut provoquer des effets pervers. Mais la poésie peut se mettre au service de la pensée si elle conserve les acquis du savoir et témoigne du quotidien, des joies et peines. La poésie a alors une valeur didactique : elle cesse de vulgariser les connaissances pour devenir une investigation, une découverte, une production de sens. 9) Poésie et connaissance Elle est un moyen d’accéder au savoir :

hollywoodien ne le voient pas, on ne sait pas s'il est en ville, on joue a cache-cache avec lui. Il se rend délibérément invisible. La production Cascade met alors en relation avec Tex par téléphone. Il passait au bureau Cascade que quelques minutes quotidiennes. Grand, visage basané, sportif au sourire large, portant un bijoux avec un aigle. Il ne fait plus grand chose à part travailler sur des bandes publicitaires. Il prépare une série d'animation pour le télé dont il fait les gags et la bande-pilote

d’outils linguistiques qui révèlent plusieurs propriétés structurelles d’une langue donnée. » [ 2,pag. 207]. Torodov mentionne que «Le “jeu” des mots s’oppose à l’utilisation des mots, telle qu’elle est pratiqué dans toutes les circonstances de la vie quotidienne» [Todorov]. Marina Yaguello le rejoint quand elle écrit, « toute l’activité ludique et poétique qui a pour objet et pour moyen d’expression le langage constitue un servivance du principe de plaisir, le maintien du gratuit contre l’utilitaire»[4

de la culture arabe se fait sentir également. La poésie médiévale représentative de la littérature courtoise atteint son sommet dans l’art des troubadours. Le Midi, où l’économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l’art qui chante l’amour et le printemps2. L’influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du xiie siècle. Les genres poétiques sont : la chanson de toile que

l’expression du peuple. De là son exigence primordiale d’universalité et d’égalité entre les hommes, permise par l’accessibilité du langage. Cette poésie réaliste, ancrée dans la contingence de son époque, nul mieux que Jacques Prévert s’en est servi pour transcrire la vie quotidienne. “Les mots, disait-il, sont les enfants du vocabulaire, il n’y a qu’à les voir sortir des cours de création. Là, ils se réinventent et se travestissent, ils éclatent de rire…” On reconnaît dans cette citation toute la tendresse

s'installe alors dans l'atelier du peintre André Masson au 45 de la rue Blomet, à Montparnasse, près du Bal Nègre qu'il fréquente assidûment. Il s'initie à l'opium. C'est le temps des trois forteresses surréalistes : Breton, rue Fontaine, Aragon, Prévert, Queneau et André Thirion, rue du Château et cette rue Blomet où Desnos compte Joan Miró et le dramaturge Georges Neveux parmi ses voisins. Clair, garni de bizarreries trouvées au marché aux puces et d'un gramophone à rouleaux, l'atelier de Desnos