Pétrarque Canzoniere

poète italien : Pétrarque, né en 1304, à Arezzo. Épris du monde antique, terrifié par l’idée de la fuite du temps, c’est un humaniste qui a pour souci d’accorder sa place à l’homme dans la littérature qu’il veut purifier, défaire de toutes les erreurs grossières de certains auteurs médiévaux. Le 6 avril 1327, il rencontre dans l’église Saint-Clair, à Avignon, Laure, la plus belle des femmes à ses yeux, mais la plus vertueuse aussi. Cet amour déçu va nourrir son oeuvre : le Canzoniere, recueil de poèmes

poète italien : Pétrarque, né en 1304, à Arezzo. Épris du monde antique, terrifié par l’idée de la fuite du temps, c’est un humaniste qui a pour souci d’accorder sa place à l’homme dans la littérature qu’il veut purifier, défaire de toutes les erreurs grossières de certains auteurs médiévaux. Le 6 avril 1327, il rencontre dans l’église Saint-Clair, à Avignon, Laure, la plus belle des femmes à ses yeux, mais la plus vertueuse aussi. Cet amour déçu va nourrir son œuvre : le Canzoniere, recueil de poèmes

», au son d’un même « luth plaintif, viole, archet » (v. 10). Marot établit un parallèle entre la brûlure paradoxale de la neige et celle de l’amour : il renouvelle ainsi avec bonheur le motif du feu de l’amour, devenu un stéréotype après Pétrarque (voir questions précédentes). De même, Louise Labé insiste sur le chaud et froid provoqué par la passion amoureuse. « Je vis, je meurs » (p. 206) s’appuie en effet sur l’antithèse pour montrer le caractère contradictoire – brûlant et glaçant

», au son d’un même « luth plaintif, viole, archet » (v. 10). Marot établit un parallèle entre la brûlure paradoxale de la neige et celle de l’amour : il renouvelle ainsi avec bonheur le motif du feu de l’amour, devenu un stéréotype après Pétrarque (voir questions précédentes). De même, Louise Labé insiste sur le chaud et froid provoqué par la passion amoureuse. « Je vis, je meurs » (p. 206) s’appuie en effet sur l’antithèse pour montrer le caractère contradictoire – brûlant et glaçant

travers une personnification de L’Assommoir, le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple (l. 28-30). **8. Associer de grands auteurs européens à des mouvements culturels Humanisme de la Renaissance  : Pétrarque (1304-1374), Canzoniere (1470) ; Érasme (14691536), Éloge de la Folie (1511) Baroque  : Shakespeare (1564-1616), Hamlet (1601)  ; Cervantès (1547-1616), Don Quichotte de la Manche (1605-1615) Classicisme  : Descartes (1596-1650), Discours de la méthode (1637)

d’inspiration l’amour allégorique et mythique. À la Renaissance, il se répand à travers l’Europe : en France, en Espagne, au Portugal, en Angleterre, en Allemagne, dans les Pays-Bas. Parmi les auteurs de la Renaissance, citons Dante (Vita nuova) ; Pétrarque (Canzoniere) ; Joachim Du Bellay (Les Regrets et Les Antiquités de Rome) ; Pierre de Ronsard (les Amours) ; Shakespeare (les Sonnets). Son expansion s’est poursuivie au XIXe siècle dans le reste de l’Europe et, un peu plus tard, dans le reste du monde

» G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas, Névralgies, « Quand bien même » Prolongements Séquence 10 Romantisme et engagement F. de Goya, Le 2 mai 1808 V. Hugo, Les Orientales, « L’enfant