Pétrarquisme Du Bellay

Les Regrets Joachim Du Bellay Je ne veux point fouiller au sein de la nature Après avoir été l’un des rédacteurs le plus enthousiaste de La défense et illustrations de la langue française en 1548 dans laquelle les poètes de la Pléiade assignaient à la poésie un but philosophique à l’imitation de Virgile et de Lucrèce, Du Bellay revient sur ses positions et affirme son intention de s’orienter vers un lyrisme (expression des sentiments) plus personnel. La structure du sonnet met en évidence l’opposition

poursuivre Le Corps, l'Esprit, le Sens et la Raison. 1. La douleur du poète: a. Opposition du corps et de l’esprit tout au long du poème qui symbolise la lutte intérieure du poète jusque le dernier vers où la lutte et l’opposition sont totales = Pétrarquisme. b. Allitération des sons V, S et R qui sont des consonnes durs = insistent sur la douleur. c. + oxymore ‹‹sans mourir et sans vivre›› qui insiste sur la douleur intense. Tous ses sens se rebellent. d. Alternance des rimes féminines et masculines

 Les arts poétiques au XVIème siècle. L’amour est le sujet le plus utilisé au XVIème siècle. Deux courants philosophiques et amoureux convergent dans ce siècle : le PETRARQUISME et le NÈOPLATONISME PETRARQUISME : Donne naissance à la Pléiade influencé par Pétrarque (Du Bellay, Ronsard et Maurice Scève). « Défense et illustration de la langue française ». S’inspire dans sa composition dans la poésie courtoise. L’amour pétrarquiste est un amour impossible lié à la souffrance. Sentiments contradictoires

l’humanisme Texte 1 : Du Bellay, Regrets, XXXII, 1558 thème : la totalité des savoirs Texte 2 : Du Bellay, l’Olive, X, 1549 thème : l’adaptation littéraire Texte 3 : Jodelle, Les Amours, ed. posthume. Thème : le contre-pétrarquisme Texte 4 : Ronsard, Sonnets pour Hélène, II, XLIII « Quand vous serez bien vieille » thème : gloire littéraire et immortalité Textes complémentaires Textes proposés dans le livre séquence II p. 34-41 : Pétrarque Canzoniere, XLVIII Du Bellay, Olive, VIII (1549) Ronsard

des théories humanistes. Le groupe Coqueret, rassemblé autour de Ronsard et Du Bellay, se | |donne d'abord le nom de «Brigade», se reconnaissant par là comme la nouvelle génération poétique. Ce n'est qu'en 1556 que Ronsard choisit le | |mot «Pléiade» pour désigner ce groupe, c'est-à-dire un groupe privilégié de sept individus censés se partager les divers genres poétiques. La | |Pléiade regroupe: Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard, Étienne

décide de faire des études de lettres. Il rentre donc dans un collège humaniste avec Baïf, le collège Coqueret. Il s’installe à Paris en 1544, et c’est de là qu’il contribue à former un mouvement littéraire qui s’appellera la Pléiade. Avec Joachim Du Bellay, Jack Peltier , Du Man et Baïf, ils vont écrire en 1449, La défense et l’illustration de la langue Française. Il publiera son premier poème dans l’édition de Jack Peltier, un petit texte en l’honneur de princes et de princesses. En 1545, il rencontre

italienne par Clément Marot en 1524 ( il n'était traduit qu'en dizain auparavant). Pierre de Ronsard (1524-1585) est un des poètes les plus importants du XVI siècle. En 1547 Ronsard s'inscrit à l'Université et fait la connaissance de Joachim du Bellay. Il décide de former avec d'autres jeunes poètes un groupe qui prendra le nom de "Brigade" avant d'adopter quelques années suivantes celui de " la Pléiade". Ce groupe souhaite définir de nouvelles règles poétiques. En 1578, Ronsard écrit un recueil

et auteurs Les amours : Ronsard La Bible en allemand : Luther Cymbalum Mundi : M. de Navarre Défense et illustration de la langue française : du Bellay Eglogues : Ronsard Eloge de la folie : Erasme Essais : Montaigne Gargantua : Rabelais Heptaméron : M. de Navarre Pantagruel : Rabelais Le Prince : Machiavel Les Regrets : du Bellay Les Tragiques : d’Aubigné Utopie : Thomas More III. Le domaine intellectuel et artistique 1) A cette époque, les humanistes écrivent en latin

de la forme 7 L’inversion des rôles, la femme poète 9 Conclusion 10 Introduction « Le plus grand plaisir qui soit après l’amour, c’est d’en parler. »[footnoteRef:1] Cette phrase aurait pu être tirée d’une œuvre de Ronsard, Du Bellay ou Scève, elle est représentative d’une génération de poètes de la Renaissance chantant le sentiment amoureux et l’introspection y relative. C’est bien, chez ces auteurs de la Pléiade et de l’École de Lyon, l’influence de Pétrarque qui s’exprime ici

aux textes et reflexion critique., libre examen. Pour les poetes de la Pleiade, la restauration des lettres antiques doit offrir un modele e tun point d'appui pour la constituition d'une grande litterature nationale. Les premieres oeuvres de Du Bellay et de Ronsard militent pour l'emploi et l'enrichissement de la langue francaise. Cette poesie savante, n'est seulement destinee a un public lettre, mais cherche a s'imposer meme a la cour. Pleiade: themes de la nature, de l'amour et de la mort