Quais de Bordeaux

d’être supérieur. À qui ? À Balzac, à Hugo. Il décide de vivre de sa plume, accumule les piges, publie quelques romans, dont seul Thérèse Raquin obtient de l’attention. Le premier tome laissait Zola, marié à Alexandrine, replié à Marseille puis à Bordeaux, après la débâcle devant les armées prussiennes et la chute de l’Empire, suivant de loin, en bourgeois timoré, les excès de la Commune. Le deuxième tome le reprend à Paris, s’effarant des excès de la répression. Il est républicain dans l’âme, ses

longtemps que je n’ai pas d’interlocuteur, et le mur, avec ses grandes oreilles, manque cruellement de repartie. Il me tend brusquement la main : — Pardon, je ne me suis pas présenté. C’est qu’on perd très vite les usages par ici… Je m’appelle Bruno, de Bordeaux, France. — Lui, c’est Hans, et moi Kurt… — Ravi de vous connaître, même si les circonstances et l’endroit ne s’y prêtent guère… J’aide Hans à enlever sa chemise et l’allonge sur le ventre. La coupure dans son dos est importante ; elle lui parcourt

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et sur la berge deux rangs de barriques. Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers, le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. Une rumeur confuse montait du loin dans l’atmosphère tiède ; et tout semblait engourdi par le désœ uvrement du dimanche et la tristesse des jours d’été. Deux hommes parurent. L’un venait de la Bastille, l’autre du Jardin

soit un niveau un peu supérieur aux offres moyennes des autres grandes agglomérations françaises.La demande, en baisse consécutive ces 3 dernières années, et des stocks en hausse, démarquent Strasbourg de villes plus dynamiques telles que Nantes, Bordeaux ou Rennes. La métropole strasbourgeoise groupe, sur sa zone d’emploi, 248 310 postes de travail et se place au 15ème rang en France par ses effectifs ; cependant, son poids relatif dans le département est en recul (42% en 1975, 36% en 1999) et la

bois, et sur la berge deux rangs de barriques. Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. Une rumeur confuse montait du loin dans l’atmosphère tiède ; et tout semblait engourdi par le désœuvrement du dimanche et la tristesse des jours d’été. Deux hommes parurent. L’un venait de la Bastille, l’autre du Jardin des

livres, par petits morceaux. Les colporteurs, ils vont s’organiser et vont fonder des communautés professionnelles en marge de l’imprimerie. Il va s’affirmer comme un conçurent véritable des libraires. Colporteurs dans les lieux publics, sur les quais. Certains iront jusqu’à vendre leurs livres sous les fenêtres du roi à Versailles. On voit que l’autorité publique est amenée à faire semblant de ne pas voir les ouvrages imprimés interdits. Système très hypocrite qui se met en place. Le contenu est

FRUSTRATION DE L'ATTENTE ROMANESQUE Etude stylistique Membres du Jury : Madame Eda BEREGOVSKAΪA, Professeur à l'Université de Smolensk. Monsieur Claude FILTEAU, Professeur à l'Université de Limoges. Monsieur Gérard PEYLET, Professeur à l'Université de Bordeaux III. Monsieur Jean-François SABLAYROLLES, Maître de conférences à l'Université de Paris VII et membre du CERES de Limoges. REMERCIEMENTS Je remercie Monsieur Jean-François Sablayrolles pour sa direction vigilante, ses conseils éclairés et ses

jouissent eux aussi d’une certaine honorabilité. Il y a la ville, il y a la campagne. Il y a la capitale, il y a la province. Apparemment, le problème est le même. Prenons un Lyonnais à Paris ; il vantera le calme de sa ville, la beauté enivrante des quais du Rhône, la splendeur des platanes, et tant d’autres choses que chantent les gens [35] qui n’ont rien à faire. Si vous le rencontrez à son retour de Paris, et surtout si vous ne connaissez pas la capitale, alors il ne tarira pas d’éloges : Paris-ville-lumière

atteint une cote très élevée. Son débit, devenu énorme, était ralenti par l’étroitesse des arches des ponts sous lesquelles l’eau atteignait presque les voûtes. La Seine déborda. Entre son entrée dans Paris et la gare d’Austerlitz, les parapets des quais étaient submergés. Les lignes de chemin de fer qui, depuis la gare d’Orsay jusqu’à celle d’Austerlitz, d’une part, depuis les Invalides jusqu’à Javel, de l’autre, longent le fleuve étaient sous l’eau. L’Esplanade elle-même était inondée et on ne pouvait