Quand Au Matin Ma Deesse S Habille Ronsard

d�une songneuse lime, Frapper dessus ma table, ou mes ongles ronger. Aussi veulx-je � Paschal � que ce que je compose Soit une prose en ryme, ou une ryme en prose, Et ne veulx pour cela le laurier meriter. Et peult estre que tel se pense bien habile, Qui trouvant de mes vers la ryme si facile, En vain travaillera, me voulant imiter. III N�estant, comme je suis, encor� exercité Par tant et tant de maulx au jeu de la Fortune, Je suivois d�Apollon la trace non commune, D�une saincte fureur

vertueux. Cette réflexion s'inscrit dans le débat du XVIIIème siècle où l'individu est au cœur d'une société dénaturée. PROLONGEMENT (LECTURES COMPLEMENTAIRES) • Voyage autour du monde de Bougainville (1771) Les Tahitiennes sont comparées à des déesses qui accentuent leur beauté extérieure « la plupart de ces nymphes étaient nues ». Naturellement belle dans le plus simple appareil. Comparaisons Tahitiennes/Européennes : beauté du visage et plus belles que les Européennes. Comparaisons Tahitiennes/Vénus 

LE MOYEN AGE Ballade des dames du temps jadis (Le Testament, 1461, Villon) Dites-moi où, n'en quel pays, Est Flora la belle Romaine, Archipiades, ni Thais, Qui fut sa cousine germaine, Écho parlant quand bruit on mène Dessus rivière ou sus étang, Qui beauté eut trop plus qu'humaine. Mais où sont les neiges d'antan ? Où est la très sage Hélois, Pour qui châtré fut et puis moine Pierre Esbaillart à Saint Denis ? Pour son amour eut cette essoyne. Semblablement où est la reine Qui

l’épique, … L’Odyssée date du VIIe siècle av. JC. L’Odyssée est la suite de l’Iliade, c’est le deuxième grand cycle de l’aventure de la guerre de Troie. L’Iliade revient sur l’histoire de la déesse de la discorde qui permet une pomme d’or à la plus belle des déesses : Athéna, Héra et Aphrodite. Les déesses se querellent pour savoir qui est la plus belle, et demandent au fils du roi Priam, roi de Troie, qui s’appelle Pâris, de les départager. Mais, chacune essaient d’influencer son choix : Athéna

aussi la vision de cette dernière au Moyen Age. Ici, la mort annonce à plusieurs femmes (toutes dans une étape de la vie) qu’elles vont mourir. Le XVIème siècle est celui de l’humanisme, de l’école de la Pleiade, et j’ai choisi 5 poèmes, tous de Ronsard chacun appartenant a un thème différent, présents dans la poésie lyrique : la mort, Je suis un homme né pour mourir, la nature, Comme un chevreuil que le printemps détruit, l’amour, Une beauté de quinze ans enfantine, la vie, Afin qu’à tout jamais

grande poésie française Goût pour ce qui change et pour le bizarre, illusions Admiration pour l’Antiquité, analyses morales, conception fixiste du beau, règles et normes strictes Auteurs La plupart anonymes, Rutebeuf, Charles d’Orléans Du Bellay, Ronsard Corneille, Saint-Amant, Jean de Sponde La Fontaine, Malherbe Oeuvres La chanson de Roland, Le pélérinage de Charlemagne Amours, Discours de Jules César avant le passage du Rubicond L’astrée, Oeuvres Le corbeau et le renard, Odes, Elégies

poèmes latins et français, Jacques Pelletier l'ayant entraîné à la pratique française de l'ode. Surtout, en 1547, il rencontra Pierre de Ronsard (dans une hôtellerie poitevine?). Cette année-là, il publia son premier poème, ''À la ville du Mans'', un dizain en français qui allait être recueilli dans les ''Oeuvres poétiques'' de Peletier. Puis il suivit Ronsard à Paris pour y mener, sur la montagne Sainte-Geneviève, au Collège de Coqueret, qui, à vrai dire, était assez obscur, une vie studieuse

Testament qui comporte plusieurs ballades en forme de bilan pour une vie fort mouvementées : la plus connue est celle qui évoque non sans humour la fuite du temps et les plaisirs éphémères. La beauté ne dure qu’un moment : un air de nostalgie dont RONSARD et les romantiques ne manqueront pas de faire un bon usage. La ballade des pendus  (ou l’épitaphe Villon) : La pluye nous a buez et lavez, Et le soleil dessechiéz et noircis ; Pies corbeaulx, nous ont les yeux cavez, Et arrachiéz

de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra ; je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien

scrupules font trop de délicatesse » de cette manière il prend parti pour le lion et ne fait pas part de ses fautes (c’est un stratagème habile, les hommes se croient supérieurs aux animaux mais le lion est le roi des animaux). Puis on s’en passe des autres puissants dont « on n’osa approfondir du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances [...] jusqu’aux simples mâtins » (La Fontaine va vite, il ironise les autres puissances, cela favorise l’amorce de la moralité : les dés sont truqués. On sait qu’à