Quand Nous Habitions Tous Ensemble Victor Hugo Les Contemplations

Proust À la recherche du temps perdu I Du côté de chez Swann (Première partie) BeQ Marcel Proust (1871-1922) À la recherche du temps perdu I Du côté de chez Swann (Première partie) La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 315 : version 1.4 2 Cette édition numérisée reprend le texte de l’édition Gallimard, Paris, 1946-47, en 15 volumes : 1. Du côté de chez Swann. Première partie. 2. Du côté de chez Swann. Deuxième partie. 3. À l’ombre des jeunes

la recherche du temps perdu I Du côté de chez Swann (Première partie) BeQ Marcel Proust (1871-1922) À la recherche du temps perdu I Du côté de chez Swann (Première partie) La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 315 : version 1.3 2 Cette édition numérisée reprend le texte de l’édition Gallimard, Paris, 1946-47, en 15 volumes : 1. Du côté de chez Swann. Première partie. 2. Du côté de chez Swann. Deuxième partie. 3. À l’ombre des jeunes

paupières, il se croira couché quelques mois plus tôt dans une autre contrée. Mais il suffisait que, dans mon lit même, mon sommeil fût profond et détendît entièrement mon esprit; alors celui-ci lâchait le plan du lieu où je m'étais endormi et, quand je m'éveillais au milieu de la nuit, comme j'ignorais où je me trouvais, je ne savais même pas au premier instant qui j'étais; j'avais seulement dans sa simplicité première le sentiment de l'existence comme il peut frémir au fond d'un animal; j'étais

teint cuivré que donne au visage le vent des grandes steppes, et là dans ce renfoncement de porte, sur sa chaise paillée, elle est un morceau vivant du monde balkanique que le ciel gris de la porte de Clignancourt n’arrive pas à ternir. Elle est là tous les jours et sourit aux enfants qui s’en reviennent de l’école. On raconte qu’elle a fui à pied à travers l’Europe, de pogromes en pogromes, pour venir échouer dans ce coin du XVIII e arrondissement où elle a retrouvé les fuyards de l’Est : Russes

séparation dans une grande souffrance. Toute sa famille est éplorée et manifeste sa douleur. Le champ lexical de la tristesse est développé tout au long du texte avec les termes « larmes » (l. 5), « se lamenter » (l. 4), « je pleurais, nous pleurions tous » (l. 27). Lecture de l’image L’affiche met en avant le moment de la séparation. Dans un paysage typiquement africain (piste de sable, soleil aride et bus à impériale), on peut voir un bus qui part sur une route que le personnage ne va plus emprunter

hissé jusqu’à la lucarne ; je n’ai réussi à entrevoir qu’une aile désaffectée où deux gardiens se morfondaient. Jamais le silence n’aura été aussi assourdissant. D’habitude, les taulards gueulaient, cognaient avec leurs gamelles sur les barreaux quand ils ne se faisaient pas démonter par les prévôts. Cet après-midi, pas un bruit n’a troublé mes angoisses. Les gardiens ont disparu. On n’entend ni leurs grognements ni leurs pas dans les couloirs. On dirait que le pénitencier a été expurgé de son