Quand Vous Serez Bien Vieille Ronsard

qu'elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion ! Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses. Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! Charles Baudelaire « Une

1) Les origines du genre. a) L’engagement existe naturellement avant le XXe siècle : Pierre de Ronsard et Agrippa d’Aubigné prenant cause respectivement pour les catholiques et pour les protestants pendant les guerres de Religion, André Chénier s’opposant à Robespierre et à la Terreur, Victor Hugo qui trempe sa plume dans l’encre amère de l’exil pour crier son mépris et sa haine envers « Napoléon le Petit » sont les grands précurseurs de cette attitude. b) On appelle engagement l’attitude qui

son évolution au fil des siècles Objet d'étude : Poésie et quête du sens du MA à nos jours Pour l’exposé : Lectures analytiques retenues pour l’épreuve orale : 1. Guillaume d’Aquitaine « A la douceur de la saison nouvelle » 2. Ronsard “Quand vous serez bien vieille” 3. Verlaine « Mon rêve familier » 4. Eluard « La courbe de tes yeux », p. 268 Pour l’entretien : Études d’ensemble ou éléments de synthèse : Le thème de l’amour à travers les siècles ; représentation de la femme ; la courtoisie

Objet d’études : Des goûts et des couleurs, discutons-en. Sommaire 2 1.Les canons de la beauté à travers le temps 2 1.L'Antiquité : corps athlétiques et jeunesse magnifiée 2 Les canons égyptiens 2 2.Le Moyen Âge : l'âge des jeunes filles nubiles 2 La nymphe médiévale 3 3.La Renaissance : une femme charnelle 3 Du corps idéalisé...

d'éternité. Il est doux, à travers les brumes, de voir naître L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre, Les fleuves de charbon monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes; Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais. Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres, Des baisers, des oiseaux

un mouchoir qui tombe peut être pour le poète le levier avec lequel il soulèvera tout un univers. (…) Les poètes ne sont pas seulement les hommes du beau, ils sont encore et surtout les hommes du vrai, en tant qu’il permet de pénétrer l’inconnu, si bien que la surprise, l’inattendu est un des principaux ressorts de la poésie d’aujourd’hui. Et qui oserait dire que, pour ceux qui sont dignes de la joie, ce qui est nouveau ne soit pas beau ? » déclare Apollinaire dans une conférence sur « l’Esprit nouveau »

poème du même nom que l’objet : « Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible ». Elle est au centre de nos vies et l’est même, telle la divinité mythologique qui a le pouvoir sur nos vies, tout comme sa fidèle, la montre, qui est elle aussi, bel et bien un objet qui incarne la peur du temps qui passe. Notamment chez Dali et ses montres molles, qui nous rendent un malaise certain cette « Persistance de la mémoire », et qui recense des phobies du peintre et sa peur de la mort. Je mets ce tableau surréaliste

poèmes . Généralement , le poète écrit pour faire part d'un malêtre , de réflexions mélancoliques et aussi pour faire le bilan douloureux d'une vie , par exemple chez Baudelaire dans Les Fleurs du mal . Baudelaire associe cette mélancolie au Spleen , Ronsard à l'espoir d'immortalité . Inexorablement , la Mort est reliée au thème du Temps : « Le Temps court et s'écoule et notre mort seule arrive à le rattraper » , citation de Henri Cartier-Bresson . La poésie est pour moi un art de faire transparaître

tableau vert tapis exprime la douceur . Beaucoup de jeu de sonorités : -rimes internes -allitération en -S- vent léger (feutré) 3) Inspiration Perte d'inspiration hante l'artiste , apparait essentiellement dans les deux derniers tercets : quand poète perd inspiration il devient une personne comme une autre et perd sa liberté . Perte d'inspiration = mort symbolique du poète , il a perdu l'ardeur poétique (flamme divine feu souvent associé aux dieux) Beaucoup de négation , il n'est plus lui

AUBIGNÉ Ainsi l'amour du Ciel ravit en ces hauts lieux  Mon âme sans la mort, et le corps en ce monde  Va soupirant çà bas à liberté seconde  De soupirs poursuivant l'âme jusques aux Cieux. Vous courtisez le Ciel, faibles et tristes yeux,  Quand votre âme n'est plus en cette terre ronde : Dévale, corps lassé, dans la fosse profonde,  Vole en ton paradis, esprit victorieux. Ô la faible espérance, inutile souci,  Aussi loin de raison que du Ciel jusqu'ici, Sur les ailes de foi délivre