Quartier de la Goutte-d'Or

la société du Second Empire, et, pour chacun d'eux, amasse une documentation colossale. Celle-ci n'est pas que livresque : il fait un voyage en chemin de fer pour se documenter sur le rail et les locomotives (La Bête humaine), parcourt le quartier de la Goutte d'Or en quête d'un langage populaire authentique (L'Assommoir), assiste même, missel en main, à une messe pour que La Faute de l'abbé Mouret puisse décrire la liturgie catholique avec exactitude ! Dans l'étude d'une famille, d'un groupe

DS de lecture L'Assommoir de Zola: corrigé 1) Dans quel quartier de Paris se déroule l'action principale de L'Assommoir? 0,5 pt lA GOUTTE D'OR 2) Pourquoi Gervaise pleure-t-elle dans l'incipit du roman? 0,5 pt LANTIER A DECOUCHE ; ELLE L'ATTEND INQUIETE 3) Quel est le métier de Coupeau? 0,5 pt ZINGUEUR 5) Qu'est-ce qui provoque la bagarre entre Gervaise et Virginie dans la scène du lavoir au début du roman? 0,5 pt VIRGINIE REND PUBLIQUE LA LIAISON DE LANTIER AVEC SA SOEUR 6) Quelles conséquences

suisse  originaire  de  Neufchâtel,1  s’installe  à  Bruxelles  pour  ouvrir  une  pharmacie  dans  la  prestigieuse  Galerie  de  la  Reine.  Le  concept  est  d’entourer  des  médicaments  d’une  couche  de  chocolat  afin  d’en  dissimuler  le  goût.  Son  successeur  Jean  Neuhaus  Jr.  remplace  les  médicaments  par  de  la  crème   fraîche  pour  ainsi  donner  naissance  au  premier  chocolat  fourré.  Le  succès  de  son  produit  qu’il  appelle ‘praline’ est immédiat. Trois ans  plus  tard

avec elle la paresse et la saleté. Gervaise s’habitue à la saleté, achète tout à crédit, a des dettes dans tout le quartier. Pour avoir un peu d’argent, elle laisse en gage tout ce que contient la boutique au Mont de Piété. Maman Coupeau porte les colis et revient avec l’argent. Dès qu’elles récupèrent suffisamment d’argent grâce au Mont de Piété, elles le fête en buvant un verre de goutte. La vente de la pendule qu’elle avait si longtemps désirée frappe un petit peu Gervaise. Coupeau boit toujours,

exemple, on assiste à la bataille de Waterloo. Ces auteurs font également référence à des lieux réels. Ainsi, dans l’Assommoir de Zola, le quartier de la Goutte d’or est précisément décrit, et le Boulevard de la Chapelle et l’hôpital Lariboisière existent réellement. On voit ceci aussi dans l’Education Sentimentale de Flaubert dans lequel Frédéric décrit le Quartier Latin. Dans les habitations mêmes des personnages, on retrouve des objets familiers qui nous rappellent la réalité. C’est le cas dans la

telle qu'elle est. Un roman a donc pour vocation de peindre la réalité. C'est pourquoi les auteurs tels que Flaubert ou Zola faisaient des années d'enquête avant même de commencer à écrire un roman. Zola par exemple faisait des plans du quartier de la Goutte D’Or pour écrire L’Assommoir. Aussi quand Flaubert a écrit Madame Bovary, il s’est inspiré d’un fait réel paru dans le journal, ce qui lui permet de donner l'analyse psychologique de ce genre de faits divers. De plus, il parle d’une région qu’il

d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La Pitié dangereuse,La Confusion des sentiments). Dans son livre testament Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de l'« Âge d'or » de l'Europe et analyse avec lucidité ce qu'il considère être l'échec d'une civilisation. Stefan Zweig est le fils de Moritz Zweig. Ce dernier est né en 1845, d'une famille originaire de la Moravie, et a d’abord été marchand avant de fonder, à l'âge

l’alambic De « Et elle se leva… » à « … me fait froid. » Introduction : Abandonnée avec ses deux enfants par son compagnon Auguste Lantier (tanneur), Gervaise a rencontré Coupeau, ouvrier zingueur, dans un cabaret nommé " L'Assommoir " (quartier de la Goutte-d'Or). Dans cet extrait du chapitre II, ils prennent une " prune " à l'eau-de-vie. Tous deux ont souffert jadis de l'alcoolisme : le père de Gervaise battait sa mère, quand il avait trop bu. Le père de Coupeau est tombé d'un toit, alors qu'il

raisonnaient dans des quartiers entiers. L’omniprésence de la Seine et des nombreux ports qui la jonchent marquaient également l’espace sonore de la capitale, le ravitaillement de la cité étant assuré par le fleuve, ce dernier était constamment saturé par la présence humaine. Les travaux d’équarrissage des abattoirs alentours raisonnaient de la présence des bestiaux, le bois s’entrechoquant convoyé par le fleuve et pour la cité arrivait par milliers de rondins et recouvrait les quartiers autour de la Seine

halles couvertes, marchés de quartier). * Au 19e la boutique va être un écrin de la découverte des produits et un vecteur d’images particulièrement important. La vitrine par exemple va remplacer peu à peu les étalages, c’est lié au fait que la ville haussmannienne privilégie une liberté de circulation. A partir de 1860 vitrines de plus en plus grandes, avec procédés du verre à couler. Tous les détaillants parisiens au 19e s essayent de se poser en arbitre du bon goût, raffinement dans la déco des