Quatrains Du Lac De Lamartine

d’une poésie française capable de donner de la nature une image transfigurée par l’art. Ava nt le XVIe siè c le Rondeau Le rondeau est une forme fixe, c’est-à-dire un poème dont la structure est par convention définie. Il se compose de deux quatrains et d’un quintil. Le refrain est constitué par les deux premiers vers qui reviennent à la fin de la deuxième strophe. Ces deux vers sont réduits à un seul, qui apparaît à la fin du poème. © Groupe Eyrolles 21 « C’est grand pitié qu’il faille

Le texte (b) est extrait d’une pièce de théâtre, comme le montre le nom du personnage en tête de réplique : il s’agit de On ne badine pas avec l’amour de Musset. • Le texte (c) est extrait d’un poème : des rimes croisées (selon le schéma abab), un quatrain composé d’alexandrins en témoignent ; il s’agit d’El Desdichado de Nerval. • Le texte (d) est un extrait de pièce de théâtre, comme l’indique le nom du personnage et la didascalie, au début de la réplique ; il s’agit des Caprices de Marianne de

artistes se définissent par opposition aux valeurs économiques de la société bourgeoise. Le romantisme (1820-1850) Il s’annonce à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, dans les textes de CHATEAUBRIAND (René, 1802) ; il s’impose en 1820 (LAMARTINE). Rejetant les règles classiques d’imitation autant que le rationalisme des Lumières, les romantiques s’intéressent au moi (l’émotion), au sentiment religieux, à la nature, à l’Histoire, au Peuple. Poètes, romanciers et dramaturges (HUGO), les romantiques

langue toscane au XIV notamment dans son recueil Canzoniere, composé d'une majorité de sonnets. Le Pétrarquisme traverse le XV et XVI : l'amour platonique est l'expression raffinée du sentiment amoureux. Le sonnet à forme fixe se compose donc de deux quatrains et de deux tercets. Une prouesse ici liée à la brièveté du poème. Il est d'ailleurs orienté vers la pointe finale. Dans l'Olive en 1549 et Les Amours en 1552 de Ronsard, on sent la forte influence qu'a eu Pétrarque sur celui ci. Les Amours sont

parents doivent fuit et alors qu’ils sont a quelques distances du château, le père voit son château en feu. La mère pose l’enfant, va au secours de son mari. Lorsqu’elle revient chercher l’enfant, une dame très belle prend l’enfant et saute dans un lac. Il y passe ses 18 premières années. Puis il est amené au château du roi d’Arthur et tombe amoureux de la reine Guenièvre. Puis Lancelot, grâce à Guenièvre devient le plus grand chevalier du monde. Il sent qu’une nouvelle aventure se prépare et dont

soulignant, de surcroît, les références culturelles, très nombreuses, chez Raymond Queneau. On rapprochera cette séquence du monologue de Gabriel dans Zazie (p. 90) où l’accumulation de clins d’œil (Hamlet – Lamartine) crée un effet comique irrésistible. On peut également photocopier Le Lac de Lamartine et comparer. Le pastiche est évident. Puis les élèves s’efforceront de montrer comment le « linguiste» Queneau apparaît sous le titre. Il conviendra de rapprocher Le Chant du styrène et Le chant des sirènes

champ du rossignol. Forte présence du merveilleux qui vient de la tradition celtique : la mythologie païenne à travers les voyages vers l’autre monde. Thème des métamorphoses (le loup garou dans le Lai du Bisclavret). Thème du fait : la dame du lac, la fée Viviane. Le lai d’Yonec (chevalier qui se transforme en oiseau). Ces lais sont aussi les ancêtres de toute une tradition narrative riche dans la littérature européenne : les contes merveilleux. On trouvera plus tard en rapport avec la tradition

en particulier grâce à l’Exposition Courbet de 1855. En 1857, Champfleury publie Le Réalisme. En 1856-1857, Duranty publie une revue qui dure six mois, Le Réalisme. C’est une revue de combat qui attaque de manière virulente les Romantiques (Lamartine, Musset, Hugo) ainsi que Théophile Gautier. Signalons quelques publications réalistes secondaires de cette époque comme les romans de Duranty qui s’attache aux caractères types d’Erckmann- Chatrian qui écrit de façon très variée, mais toujours

Baudelaire en 1858. 139. Stophe ajoutée en 1859. 140. Cet élan ascensionnel, déjà présent dans un poème de jeunesse (Tout là-haut..., Pl. I, p. 199), est fréquent dans la littérature romantique: voir, par exemple, Hugo, Feuilles d'automne, VI; Lamartine, La Solitude, Dieu dans les Premières Méditations; Vigny, Élévation (C.B.). Baudelaire, à propos de Banville, évoque "ces merveilleux instants" où "l'être intérieur [...] s'élance en l'air par trop de légèreté et de dilatation, comme pour atteindre

demeure également des marques de la subjectivité du poète dans la présence d’adjectifs, de modalisateurs de certitude, d’indices de jugement ou de sentiment. Ex. : « Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère/Laissa tomber ces mots » (Lamartine, « Le Lac », Méditations poétiques, 1820) 50 Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours © Hachette Livre 2013, Cahier de français 1re – La photocopie non autorisée est un délit. 1 3 Vision 1 5 10 - 1. Quels sentiments le poète