Que Peut Nous Apporter Une Réflexion Sur Nos Désirs

petits plats que lui préparait sa femme. Afin de pallier à cette dénutrition et de respecter ses goûts, l’équipe soignante s’est entretenue avec madame B afin qu’elle puisse apporter des repas à son mari. Cette proposition a été accordé après une collégialité ; madame B peut apporter des repas préparés à la maison. Elle peut les partager avec son mari lorsqu’elle le désir, bien au contraire, car l’équipe soignante encourage à la convivialité autour des repas afin que monsieur B prenne un

pourrons échapper à l’emprise des désirs. Que ce soit le stoïcisme ou l’épicurisme, nous ne sommes malheureux que dans la mesure où l’homme est faible par rapport à ces désirs. Ce texte de Jean-Jacques Rousseau est extrait de Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761. Ce qui va caractériser le problème du texte qui nous est proposé, ce n’est pas cette thématique de la volonté. Au contraire, ce que va montrer Rousseau, c’est que loin de nous rendre malheureux, les désirs nous fournissent la seule possibilité

donc, en l'espèce, capable de s'interroger sur sa propre existence. Dans un premier temps, on peut se demander qu'est-ce qu'exister ? Par existence, entendons le fait de se trouver là, concrètement. Cela signifie que l'être vivant existe, qu'il est là parmi les Hommes, qu'il a une personnalité, un moi, qu'il est donc à même d'échanger, de communiquer, etc. Et surtout, exister, c'est avoir des désirs, c'est être libre de ses agissements, c'est donc vivre comme autrui, au sein d'une société. D'ailleurs

liberté : la théorie du libre arbitre a) Tout homme se juge spontanément libre Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure. Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement parce qu’il se croit capable de faire des choix de petite ou de grande importance, de prendre des décisions, de petite

essentiel ». Une anecdote veut que Platon ait un jour défini l’homme « animal à deux pieds sans plumes ». Diogène aurait apporté un poulet plumé et déclaré : « voilà l’homme selon Platon ». Platon aurait alors corrigé : « … et dont les membres inférieurs comportent cinq doigts ». La précision est inutile. Rien ici ne désigne ce qui est essentiel à l’homme. Qu’est-ce qui est essentiel ? On peut dire qu’une bonne définition (en géométrie par exemple) énonce ce qui permet de déduire les propriétés de l’objet

Faut-il faire de sa vie une œuvre d’art? Il s’agit de faire de son vécue une œuvre qui est unique et qui provient d’une réflexion libre et contrairement à la technique une œuvre d’art n’a pas d’utilité. On peut se demander si faire de sa vie une œuvre d’art c’est faire de sa vie en construction, à l’état encore de reflexion une œuvre d’art ou bien de sa vie déjà remplie par des événements, ou l’on a déjà choisit comment vivre notre vie. Mais il faut d’abord se demander si il est possible pour

obligatoire pour l'homme, mais le rêve peut faire partir d'action peut contrôlable par l'homme et pas fondamentalement utile pour sa survie. C'est pourquoi le rêve chez l'homme peut-être perçu comme une perte de temps. En effet comment l'homme peut-il contrer le rêve, peut-il choisir de ne pas rêver ? Non, l'homme ne contrôle point ses rêves, dans son sommeil son cerveau toujours en action ce mettra a penser, et donc l'homme rentrera dans son rêve. Mais le rêve peut-être perçu par l'homme comme quelque

homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies. Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui

la modération des désirs, leur maîtrise, qui serait source de sagesse et de bonheur. Est-il alors juste, dans une optique d’accession au bien-être, de préférer brider ses désirs à les accomplir ? Comment l’homme peut-il mettre le désir au service de l’accomplissement du bonheur qu’il recherche ? Calliclès nous offre une opinion très tranchée sur le sujet : l’homme, s’il veut le bonheur, doit contenter le moindre de ses désirs et ce, par tous les moyens. Pourtant, obéir à ses désirs ne serait-ce pas

Dissertation de philosophie « La raison peut-elle nous conduire au bonheur ? » [Analyse des termes] Le bonheur est un état durable de complète satisfaction. C’est le but ultime de la vie humaine. La raison est une faculté propre à l’homme. Elle nous permet de réfléchir, de connaître, de distinguer le vrai du faux, et le bien du mal. La raison s’oppose aux passions, elle nous fait agir de façon sage et réfléchie. [Hypothèse 1] A première vue, la raison semble avoir la capacité de nous rendre