Quenouille

Par l’expérience, par l’exercice. Réunion d’un concile par Philippe à Paris pour voir qui va succéder si ‘est une fille qui nait. B- La confirmation doctrinale de la coutume. Argument religieux et romain. « Le royaume de France ne tombe pas en quenouille ». II- L’exclusion des descendants males par les femmes de la succession à la Couronne. A- Le rejet du droit féodal. B- La consécration du droit romain. En droit romain, exclusion femme et parent par les femmes. L’accessoire suit le principal :

divine ou terrestre, étaient les Moires (en latin les Parques) qui, nous dit Hésiode, distribuent aux hommes dès l'instant de leur naissance tout le bonheur et le malheur que la vie leur réserve. Elles étaient trois, Clotho, la fileuse, dont la quenouille déroule le fil de la vie; Lachésis , dispensatrice du Sort, qui assigne à chacun sa destinée; Atropos, l'inflexible, qui tranche sans pitié le fil de la vie. V) Autres dieux : Pollux : Frère jumeau de Castor, Hélène et Clytemnestre. Fils de Léda

l’équilibre, ils seront remplacés par des femmes ; si l’électorat était établi, il y aurait deux millions d’électrices de plus que d’électeurs ; suivant le terme de notre vieux droit et contrairement à ses sages principes, « la France tomberait en quenouille » Extraits du discours du Sénateur Bérard au Sénat 1919, in Entre Hommes, regards sur les femmes 1880-1930 Flammarion, 1994. 6 Germaine Poinsot Chapuis , avocate,1931 (résistante et première femme ministre en 1947). «  Nous sommes en France

robe, ce qui aurait mauvaise augure. Des tentures de lin blanc recouvrent les murs. Des feuilles de lierre, signe de force et de santé décorent les colonnes, ainsi que des feuilles de laurier. Trois amis de la mariée la suivent : l'une porte la quenouille, l'autre le fuseau. La troisième, la demoiselle d'honneur, va la conduire vers le lit nuptial. Le marié, lui, attends dehors et jette des noix aux enfants. Il rentre le dernier. La mort La personne venant de mourir est exposé sur un lit funéraire

nus vont en soirée Le palais don du roi comme un roi nu s’élève Des chairs fouettées des roses de la roseraie On voit venir au fond du jardin mes pensées Qui sourient du concert joué par les grenouilles Elles ont envie des cyprès grandes quenouilles Et le soleil miroir des roses s’est brisé Le stigmate sanglant des mains contre les vitres Quel archet mal blessé du couchant le troua La résine qui rend amer le vin de Chypre Ma bouche aux agapes d’agneau blanc l’éprouva Sur les genoux

solitude, Je m’appelle inquiétude, Et mon roulis Couvre à jamais des navires, Des voix, des chansons, des rires, Ensevelis. Je suis funeste et salubre. Je suis le fileur lugubre Des noirs vallons Que l’orage sans fin mouille, Et qui file à sa quenouille Les aquilons. Je suis dans l’écume en poudre, Le combattant de la foudre, L’hydre Titan. Je suis sans forme et sans nombre. Venez, les vents, l’horreur, l’ombre. Homme, va-t’en. […] Moi, je ne suis pas la rue. J’ai pour roue et pour charrue

fallait qu’il lui cachât ses larmes.” Homère, Odyssée, XIX, 210-213 « Tous cassé de vieillesse, le coeur plein de chagrin, il apparut aux yeux du héros d’endurance, et le divin Ulysse ne put tenir ses larmes. Il s’arrêta auprès d’un poirier en quenouille. Son esprit et son coeur ne savaient que résoudre: irait-il à son père, le prendre, et l’embrasser, et tout lui raconter, son retour, sa présence à la terre natale, ou bien l’interroger afin de tout savoir? … Il pensa, tout compté, qu’il valait

de créer un lieu d’autorité culturelle propre à 1 Passage cité par Geneviève Patard, Tricentenaire Charles Perrault. Les Grands Contes du XVIIesiècle et leur fortune littéraire, Paris, In Press éditions, coll. Lecture d’enfance, 1998, (« De la quenouille au fil de la plume : Histoire d’un féminisme à travers les contes du XVIIe siècle en France », p.235). Christelle FUCILI Année 2000 Bilan critique sur les contes de fées littéraires au XVIIIe siècle 6/25 leur sexe. L’ouvrage de l’abbé

devenu nain 45 La quatrime Malourne Est un fleuve vert et dor Cest le soir quand les riveraines Y baignent leurs corps adors Et des chants de rameurs sy trainent 46 La cinquime Sainte-Fabeau Cest la plus belle des quenouilles Cest un cyprs sur un tombeau O les quatre vents sagenouillent Et chaque nuit cest un flambeau 47 La sixime mtal de gloire Cest lami aux si douces mains Dont chaque matin nous spare Adieu voil votre chemin Les

ne pouvait transmettre un droit qu’elle ne détenait pas elle-même, elle ne pouvait servir de « pont et planche ». Plus au début du XVIIe siècle le juriste Antoine Loysel écrira à propos de ces principes : « En France, le royaume ne peut tomber en quenouille » (A. Loysel, Institutes coutumières, IV, 3, 91, 1607). [pic] [pic]c. La justification du principe de masculinité. Devant les prétentions d’Edouard III après 1328 il fallait aux Valois justifier le principe d’exclusion des femmes et