Querelle Des Investitures

pape « hommage du service qui lui est dû » ; « d’après votre avis » ; « le seigneur Galon, homme d’une vie sans tache, instruit… dans la doctrine ecclésiastique » Depuis réforme grégorienne, emprise laïque sur le clergé féodal fait place aux investitures spirituelle (crosse et anneau) et temporelle (serment fidélité au roi). Evêque à élire est désigné au préalable par le pape, dont la primauté spirituelle est affirmée avec Dictatus papae de Grégoire VII (1075). Choix porté sur des clercs instruits

évêques en opposition à la papauté comme en témoigne la querelle des Investitures (conflit qui opposa la papauté et le Saint-Empire romain germanique entre 1075 et 1122). Si en théorie les évêques sont élus, en réalité ils sont nommés par la papauté, se pose alors le problème de savoir s’ils doivent être nommés religieusement puis se faire remettre leurs fonctions administratives ou l’inverse ; ou, plus clairement, lors de leur investiture doivent-ils recevoir en premier l’anneau par la papauté

ne peut être jugé par personne. C'est le début de la querelle des investitures marquée par la soumission de l'empereur Henri IV à Canossa (1077) et par la mort du pape en exil (1085). Les Dictatus papae énoncent pour la première fois les principes de la théocratie pontificale, systématiquement développés aux XIIe et XIIIe siècles, en particulier par les papes Alexandre III, Innocent III, Innocent IV et Boniface VIII. Querelle des investitures Conflit entre la papauté et le Saint Empire (1075-1122)

pouvoir temporel (la « potestas ») et celui du pouvoir spirituel (« autoritas »). L'empereur se considère, en effet, comme le représentant du Christ sur terre et, à ce titre, comme le détenteur d'une autorité spirituelle. L'enjeu de la « Querelle des Investitures » va donc bien au-delà de la question des nominations. 2.2.3. L'affirmation du rôle du pape à la tête de l'Église A partir du XIè, s'appuyant sur l'idée de la primauté du siège apostolique, le pontife de Rome met en place une structure

IV est finalement contraint à demander le pardon du pape lors de la Pénitence de Canossa en janvier 1077. Mais la lutte ne s'arrête pas, le pape renouvelle ses excommunications et l'empereur fait élire alors un antipape, Clément III. La querelle des Investitures n'est pas terminée à la mort de Grégoire VII en 1085. Le conflit ne prend fin qu'à la suite de longues tractations, à l'occasion d'une réunion organisée à Worms en 1122. Un Concordat est établi entre le Saint-Office et l'empereur de Germanie

s’agit de la querelle des Investitures qui consiste à départager qui de l’Empereur ou du Pape a le pouvoir de nommer les évêques. À partir de 1075, chacun des deux partis tentent d’utiliser leurs pouvoirs respectifs pour imposer leurs visions des choses. Le Pape excommunie l’empereur et l’empereur le démet de ses fonctions par la force des armes. Finalement en 1122, une entente se forgent entre les deux rivaux. On appelle concordat de Worms, l’entente qui mets fin au conflit des Investitures. Les évêques

pape, Grégoire VII décide de renforcer le pouvoir de l'Église. Il veut nommer lui-même les évêques et faire en sorte que l'Église catholique soit totalement dirigée depuis Rome, que le pouvoir soit centralisé entre les mains du pape. La « querelle des investitures » l'oppose à l'empereur germanique Henri IV à partir de 1076. Il faudra attendre 1122 pour que la question se règle, en partie, avec le compromis de Worms : les souverains gardent l'investiture temporelle, mais le pape gagne l'investiture

divisant en deux parties (péchés collectifs et péchés individuels). Les péchés collectifs désignent ceux qui sont commis dans le cadre de la société. Ils sont clairement classés en trois catégories : - Simonie : achat de biens spirituels - Querelle des investitures : conflits entre les empereurs germaniques et l’Eglise à propos de la nomination des évêques. Jusqu’au XIe siècle, les empereurs nommaient les évêques donc le contrôler. Avec la réforme grégorienne, le Pape entend récupérer le pouvoir. -

d'une primauté du pouvoir pontifical sur les gouvernements civils et qui s'oppose à la tendance césaropapiste. La question visée dans ce débat est celle d'une lutte pour la primauté entre les pouvoirs temporel et spirituel47. (Voir aussi, querelle des investitures, réforme grégorienne et Saint-Empire romain germanique). Les textes montrant l'existence depuis le xie siècle d'une théorie selon laquelle l'Église devrait détenir le pouvoir politique sont pour l'essentiel des faux écrits par des partisans

Aux XII et XIIIièmes siècles l’Eglise se structure par les dogmes formulés lors des conciles, notamment l'adoption d'une liturgie unique. Confrontée à des obstacles à l’extérieur comme l’affrontement avec l'Empereur germanique, lors de la querelle des Investitures, elle doit aussi faire face à des dissidences d’ordre interne. Au XIIIe siècle, le pape Innocent III applique lors de son pontificat (1198 – 1216) les principes de la théocratie pontificale, formulés pour la première fois les Dictatus Papæ