Racine Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

la littérature du XVIIème siècle, en particulier le théâtre mais aussi d’autres arts comme la musique, le peinture ou l’architecture. Règles : Les auteurs classiques sont soumis à trois règles principales : -Comme il recherche un beau éternel, idéal, et donc moralement utile, il lui faut imiter les anciens qui ont déjà atteint la perfection. - La vraisemblance : c’est ce que le public croit pouvoir s’être passé. Mais cette règle tardive fut combattue par certains : si les héros d’une pièce peuvent

du texte - émouvoir Corneille, Racine Hugo, Musset Beckett, Ionesco, Anouilh, Giraudoux, Koltès… - pour la tragédie ou le drame : personnages mythologiques ou historiques mais aussi gens de tous milieux - comédie : principalement bourgeois, nouveaux riches, peuple… - tragédie ou drame : thème du pouvoir, du vide existentiel Dénouement malheureux - comédie : thème de l’amour, de l’argent, de l’image sociale Rappel : règles du théâtre classique : La règle des

des comédies et des tragédies. Il montre des valeurs comme l’honneur, les grandes interrogations sur le pouvoir de l’autre… Ex : le Cid, l’illusion comique. Ses œuvres donnent naissance au mot « Cornélien »= opposition entre 2 points de vue . RACINE : 22 décembre 1639 -21 avril 1699 à Paris. Considéré comme le plus grand auteur de tragédies classiques. Il montre que les passions de chacun sont des éléments du destin. Ex :Phedres, Andromaque et Britannicus. JEAN DE LA FONTAINE : 8 juillet

supérieurs à celui du destin d’un seul individu : enjeux politiques ou inspirés de la mythologie). Les personnages sont également nobles (rois, princes, héros mythologiques). Le langage se doit aussi d’être de qualité (langage poétique, par exemple chez Racine). La tragédie de l’époque classique (= 17ème siècle, pour rappel) se réfère à cette définition d’Aristote (IV ème siècle avant Jésus-Christ). La tragédie classique essaie de respecter la règle dite des trois unités : une seule action (une intrigue

et respect des règles qui doivent permettre la production d'œuvres de goût inspirées des modèles de l'art antique marqués par l'équilibre, la mesure et la vraisemblance. Pendant le Moyen Âge et surtout à la renaissance, on n'a cessé d'admirer le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité avaient atteint la perfection, prouvée selon eux par la durée de leur renommée. Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque, La Fontaine

Renaissance. Elle consiste en une déploration passive d'une catastrophe. Le personnage est une victime, cette tragédie est essentiellement statique et linéaire voire pathétique. La tragédie met en scène des passions nobles et fortes. Elle part de quelques règles principales qui sont : - la division en cinq actes ; - pas plus de trois personnages parlant en même temps ; - le début de la pièce doit être le plus près possible du dénouement. Elle est représentée par Etienne Jodelle, Jean de La Péruse, Jacques

autres courants qui le précèdent, le Classicisme touche principalement la France. Il atteint son apogée avec le règne de Louis XIV, période durant laquelle les écrivains doivent se plier à des règles strictes. Les œuvres classiques doivent être réalistes sans toutefois manquer de respecter les règles de la bienséance.. Les classiques reprennent trois types de sujets : les sujets bibliques qui racontent la vie du Christ, les sujets mythologiques et les sujets historiques inspirés des historiens grecs

L’écriture baroque privilégie les libertés de constructions, le refus des règles des unités. Les métaphores, les périphrases, les hyperboles, les antithèses sont nombreuses. Quelques exemples de pièces baroques : Dom Juan (1665) et Amphitryon (1668) de Molière. Ce mouvement disparait au profit du classicisme vers 1630-1640, l’esthétique baroque disparaît. Une volonté de rigueur, de simplicité, de régularité et de vraisemblance se fait de plus en plus forte en réaction à l’esthétique baroque. Cependant

accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » D’où la règle des trois unités : *l’unité de lieu *l’unité de temps * l’unité d’action D’autres règles sont aussi établies : « Jamais aux spectateurs n’offrez rien d’incroyable, Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable » -règle de vraisemblance -règles de bienséance : *pas de brutalité/violence. *pas de nudité. * certains personnages ne peuvent pas parler à d’autres (statut social). | La tragédie | La comédie | Etymologie

encore trop incertaine, mais sur le modèle de l’élite parisienne. Retour aux valeurs du travail, de l'ordre, de la poésie considérée comme un métier. - Chapelain, en pillant les textes d’Aristote (les modèles du beau sont chez les anciens), fixe les règles de chaque genrelittéraire, en particulier celui de la tragédie. - Boileau reprendra à son compte tout cet apport dans son Art poétique. - Création de L’Académie Française en 1635. L'ESTHÉTIQUE CLASSIQUE PRIMAUTÉ DE LA RAISON : en philosophie,