Râle des prés

cessa, et un bruit rauque sortit de sa poitrine, le rommeau ou râle de la mort ! Cela dura une demi-heure ; j’étais sur le banc près du lit, et, à moitié couché, je tenais la main de ma pauvre mère serrée contre ma poitrine. La connaissance lui revînt tout à fait à la fin ; elle tourna vers moi ses yeux pleins d’un angoisseux désespoir et deux grosses larmes coulèrent sur ses joues amaigries et hâlées ; puis ses lèvres remuèrent, le râle s’arrêta : elle était morte. » Ce passage m’a plutôt marqué

toutes ses forces’’. La voix et la respiration de Raphael sont désormais ceux d’un mourant : le recours à la négation restrictive : ,,il ne trouva que les sons étrangles du râle’’ confirme que sa voix s’éteint. La lourde allitération en r restitue le râle des derniers instants du mourant : ,,il ne trouva que les sons étrangles du râle dans sa poitrine, dont chaque respiration creusée plus avant semblait partir de ses entrailles’’. Son seul moyen d’expression reste la violence. Raphael est animalise :

bien plus rassurantes. · Le poète reprend la parole qu’il avait laissée au batelier comme l’indique le pronom « moi », situé à l’hémistiche (1èremoitié du vers) : « Et mettez près de moi // toutes les filles blondes » · « Mettez » à l’impératif : le poète veut s’entourer des filles décrites comme des poupées en rempart contre l’irréel dangereux des 7 femmes opposition entre fille et femme

j'aille Rapporter cette montre à ma mère chez nous ? - Tu veux t'enfuir ? - Je vais revenir. - Ces voyous Ont peur ! Où loges-tu ? - Là, près de la fontaine. Et je vais revenir, monsieur le capitaine. - Va-t'en, drôle ! - L'enfant s'en va. - Piège grossier ! Et les soldats riaient avec leur officier, Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle, Brusquement reparu, fier comme Viala, Vint s'adosser au mur et leur dit: Me voilà. La

D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume. Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante, Jette fidèlement son cri religieux, Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente ! Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits, Il arrive souvent que sa voix affaiblie Semble le râle épais d'un

l’enfer et le ciel. I COMPOSITION SPOHISTIQUEE / STRUCTURE CHIASMATIQUE Premier quatrain : rythme binaire, régulier = agréable, atmosphère chaleureuse, feu qui palpite = cœur = vie VS lac de sang = mort (Edgar Poe) ; carillon (léger et vivant) VS râle épais (relié à la mort, lourd) ; intérieur rassurant (feu qui palpite et qui fume = quiétude prénatale) VS dernière strophe extérieur étouffant + étouffé mais seul : ténèbres extérieures Souvenirs s’élèvent tandis que le blessé est « sous un grand

n’étais que le début de sa fin : «Avec une rapidité extraordinaire, il le retira, le porta à sa bouche […] Une ombre venait de s’allonger près de lui. Assommé, ivre de coups, le vieillard criait : - Méir, mon petit Méir ! Tu ne me reconnais pas? Je suis ton père… J ‘ai du pain… pour toi aussi… pour toi aussi… […] Le vieillard murmura encore quelque chose, poussa un râle et mourut, dans l’indifférence générale.» (p.178-179) La violence est effectivement présente, on peut le constater par les points de

d’origine allemande qui possède de grandes propriétés en Rhénanie et qui l’ engage comme précepteur de sa fille Gabrielle ; le poète s’amourache d’Annie la gouvernante anglaise de Gabrielle.(le poème Mai, plein de mélancolie est daté de 1902 à Leutersdorf près d’Honnef alors que sa passion pour Annie ne semble pas payée de retour . C/ TONALITE : QUELLE FONCTION ? QUELLE INTENTION ? Rappeler que ces pièces sont intimement liées au paysage rhénan au domaine légendaire germanique, (La Loreley) , à la

batelier. On peut se demander si le batelier est à l’extérieur ou à l’intérieur. Il n’existe cependant que par son chant. Etre désincarné. Sa présence devient de plus en plus mystérieuse et éthérée. v. 6 « chant du batelier », v. 2 « une voix », « râle ». Le batelier est de moins en moins concret. Cette chanson permet au poète d’accéder au monde magique à cause d’une part de légende apportée mais aussi la construction de la phrase peut laisser penser que le batelier a été témoin d’une scène caractéristique

est le premier exemple de pantoum apparu en France - voir la section Histoire du pantoum : Les papillons jouent à l'entour sur leurs ailes ; Ils volent vers la mer, près de la chaîne des rochers. Mon cœur s'est senti malade dans ma poitrine, Depuis mes premiers jours jusqu'à l'heure présente. Ils volent vers la mer, près de la chaîne de rochers... Le vautour dirige son essor vers Bandam.; Depuis mes premiers jours jusqu'à l'heure présente, J'ai admiré bien des jeunes gens ; Le vautour