Rassemblement des gauches républicaines

le fruit d’un compromis élaboré dans un moment de crise politique grave, entre De Gaulle, soutenu par les putschistes d’Algérie et les parlementaires, réticents à accepter son retour au pouvoir dans des conditions peu conformes aux traditions républicaines. Si la Ve République constitue donc une réaction vis-à-vis de la IV e (renforcement de l’éxécutif) elle se situe aussi en continuité avec celle-ci : elle cherche à conserver les principes du parlementarisme en mettant fin à ses défauts, reconnus

Guizot, son premier ministre, tandis que la garde royale tire sur les manifestants, faisant une cinquantaine de morts. Le roi abdique le lendemain et aussitôt, la République est proclamée. Le gouvernement provisoire est dirigé par Lamartine, un républicain modéré, mais il comprend aussi des membres plus radicaux, tels que le socialiste Louis Blanc, ainsi qu’un simple ouvrier, nommé Albert. Le gouvernement adopte le drapeau tricolore, abandonné depuis la Restauration. D’autres mesures suivent très

Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris, est un Haut fonctionnaire et un homme d'État français. Fondateur de deux partis classés à droite de l'échiquier politique, à savoir le Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 et l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002, il est également député de la 3e circonscription de la Corrèze en 1967, 1968, 1973, de 1976 à 1986 et de 1988 à 1995, ainsi que maire de Paris entre 1977 et 1995. Il est le Premier ministre

anticléricaux se renforce ; ce sera même le ciment principal entre les différentes tendances du « Bloc » républicain qui, en fait, divergent sur des problèmes essentiels. Si certains sont partisans de réformes lentes, que la société pourrait supporter sans choc ; ils sont partisans de réformes « progressives », c’est pourquoi on les appelle « progressistes ». Au contraire, d’autres républicains sont partisans de réformes profondes, radicales, et c’est pourquoi ils se désignent comme des « radicaux » :

institutionnelles se soldant par un échec. C'est donc une période chaotique, certains historiens comme François furet disent que c'est très difficile de dater la fin de la révolution française, lui estime qu'elle s'arrête à la fin des années 1870 car les républicains "opportunistes" arrivent au pouvoir: c'est à ce moment qu'on a une acceptation de la république comme régime politique capable d'accepter l'héritage de la révolution française en terme de changement sociaux et c'est aussi le moment ou les gouvernements

libertés fondamentales : pensée, conscience, expression, réunion...) - 3ème mesure Le gouvernement annonce l’élection d’une assemblée à suffrage universel direct (assemblée constituante élue au mois d’Avril 1848). Malgré le nombre de députés républicains, les monarchistes restent majoritaires. - 4ème mesure Loi Schœlcher : abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. - 5ème mesure Devise de la République complète : Liberté, Égalité, Fraternité Ainsi, la France est rentrée dans

lois constitutionnelles votées en 1875. Ces trois lois sont en fait un compromis entre monarchistes et républicains car profitant aux deux parties. En 1875 le régime n’est pas clairement défini et oscille entre monarchie et république. On nomme alors un président monarchiste : le maréchal Mac Mahon pour contenter les deux parties. En 1876 nouvelles élections législatives ; majorité républicaine. Cette majorité nomme J. Simon à sa tête en tant que 1er ministre. Le 16 mai 1877 Mac Mahon renvoie J

Philippe a le soutien des royalistes modérés et des libéraux. L’opposition de droite regroupe les royalistes légitimistes, partisans du comte de Chambord, petit fils de Charles X, que ses partisans appellent Henri V, et l’opposition de gauche rassemble les républicains. Dans un premier temps, Louis Philippe s’emploie à gouverner au centre, avec les ministères de Casimir Périer et de Thiers notamment, qui lui valent un soutien assez large dans la bourgeoisie et les classes moyennes, d’autant qu’il réforme

Approche remise en cause au cours du XXème siècle, car trop superficielle, en s’intéressant aux grandes évolutions sociales et à l’histoire des sociétés.   Partie 1. La stabilisation du régime démocratique (1870-1914)   Chapitre 1 : L’idée républicaine   I – L’Héritage de la IIème République : droits politiques et droits sociaux   Histoire du XIXème : succession des régimes. Grande thématique = savoir ce qu’il faut faire de la Révolution. 1er Empire qui va la suivre, lui-même succéder

19ème siècle, la compétition politique va se moderniser. Le plus souvent personnelle, locale et intermittente, elle va se professionnaliser et s’exercer collectivement dans le cadre de partis politiques spécialisés, qui vont se positionner sur le clivage gauche/droit, lui donnant une consistance. Les transformations du personnel politique et des partis, sont à mettre en lien avec les transformations socio-économiques et de la lutte politique. A. L’apparition de la figure du professionnel de la politique