Ravensbrück

C’est le prix à payer pour comprendre. » Voici une célèbre expression de Germaine Tillion (1907-2008) une ethnologue française, qui a resisté pendant la Seconde guerre mondiale. Elle a été arreté le 13 août 1942 puis a été deporté en 1943 à Ravensbruck, un camp allemand spécialement reservé aux femmes. G.Tillion s'est battue pour l'éducation universelle, l'interdiction de la torture, l'emancipation

Compréhension des images montrées - que sont Ravensbrück, Dachau et Auschwitz ? - qu'est ce qu'un Kapo ? un SS ? Pourquoi, dans le passage sur le camp de Pithiviers, le gouvernement français a-t-il fait censurer une image ? La chronologie est peu visible mais on peut distinguer : 1933-1941 : création des principaux camps de concentration - 1941-1945 : camps de concentration et d'extermination avec la « solution finale » Ravensbrück : camp de concentration réservé aux femmes Dachau

avec lui. A Ravensbrück, les enfants eurent le privilège de ne pas être toujours systématiquement détruits tout de suite. Certains d’entre eux naquirent au camp, leurs mères ayant été arrêtées et déportées alors qu’elles étaient enceintes. D’autres furent déportés avec elles ou bien encore arrivèrent d’autres camps, séparés de leurs familles où déjà orphelins » relevait l’historien de la Résistance et de la Déportation en Aveyron, Henri Moizet, dans l’ouvrage « Les Françaises à Ravensbrück, 1956, Gallimard

Buchenwald et Neuengamme, des chercheurs testèrent des composés et des sérums pour la prévention et le traitement de maladies contagieuses telles que le paludisme, le typhus, la tuberculose, la fièvre typhoïde, la fièvre jaune et l’hépatite. Au camp de Ravensbrück furent pratiquées des greffes d’os et des expériences en vue de tester l’efficacité de médicaments à base de sulfanilamides. Au Struthof et à Sachsenhausen, les prisonniers furent soumis aux effets du phosgène et du gaz moutarde pour tester des

Hauet-Vildé. Dénoncée par l'abbé Robert Alesch, Germaine Tillion est arrêtée le 13 août 1942, et déportée le 21 octobre 1943 à Ravensbrück. Elle y perd sa mère, l'écrivain Émilie, grande résistante, déportée en1944 et gazée en mars 1945. Elle évite la mort en échappant à un convoi vers le camp de  grâce à une hospitalisation et des complicités, les survivantes de Ravensbrück sont soignées en Suède. Après la guerre, elle se consacre à des travaux sur l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, puis sur

plus tard vers Ravensbrück en Allemagne. 10 Histoire et mémoire, l’expérience du témoignage en classe de première La séance précédant son intervention, soit le 6 mai 2008, je me reportais aux recommandations de Dominique Borne, ex-Inspecteur général de l’éducation nationale: « le témoignage doit s’articuler sur un savoir préalable sinon il n’est, dans le meilleur des cas, qu’une émotion menacée d’effacement… ». Nous avons donc visionné une courte vidéo sur un voyage à Ravensbrück qu’elle avait

plus qu'un cri, Nom de la haine des hommes Nom de la honte des hommes Le nom de notre vengeance Qu'à travers toutes nos terres On écoute en frissonnant, Une bouche sans personne, Qui hurle pour tous les temps. Ravensbrück A Ravensbrück en Allemagne On torture on brûle les femmes On leur a coupé les cheveux Qui donnaient la lumière au monde On les a couvertes de honte Mais leur amour vaut ce qu'il veut La nuit le gel tombe sur elles La main

bien attraper des graves maladies. Cela illustre bien l’ambivalence des croyances… et de mes photos. » D'Afrique du Sud à Auschwitz Toujours en quête de vérité, et de façon peut-être plus surprenante, Santu Mofokeng est parti à Auschwitz, Ravensbrück ou Hiroshima pour voir comment d'autres peuples se sont réappropriés des lieux chargés d'une terrible mémoire. « Quand j’ai commencé à voyager en dehors d’Afrique du Sud, en 1996, le pays discutait encore du lieu du sinistre mémoire de Robben Island

de savoir que même avant leur arrivée dans le camps de la « mort », les actes de désobéissance face aux nazis, bien que réalisés dans des conditions inhumaines à la manière de cette idéologie, sont réellement présents. Catherine Roux, déportée à Ravensbrück, se souvient de cet esprit: « Il y a dans ce wagon, une belle force joyeuse. Nous chantons. À chaque gare, même hostile, même aveugle et sourde, nous sortons nos trois pochettes bleue, blanche et rouge. Comprenez-vous ? Il faut crier, il faut prouver

dense pour que cela reste en mémoire. Dommage. 

 Kinderzimmer, Valentine Goby Résumé Mi-avril 1944, Mila et sa cousine Lisette sont déportées. Un long voyage insoutenable, dans le compartiment à bestiaux d’un train qui les mènent au camp de Ravensbrück. Mila, enceinte de trois mois, dénie complètement sa grossesse. Etre enceinte, c’est signer son arrêt de mort dans un camp où tous les êtres jugés inefficaces au travail sont tués. Au fil des mois, malgré le traitement inhumain, et le manque de