Ravensbrück

fendille par à-coups, jusqu’à ce que la lumière passe à nouveau. » Enfin on peut envisager l’autodérision comme autodéfense. Pour illustrer cette idée nous avons l’ouvrage Verfügbar aux Enfers, une opérette à Ravensbruck de Germaine Tillion, une résistante déportée au camp de femmes de Ravensbrück en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale. Durant sa captivité, cette femme a décrit la condition de détenues concentrationnaires. Ce refus délibéré de l’esprit de sérieux est une technique de survie

de succès moindre. Mais, à la suite d'un échange épistolaire avec Himmler, Rascher entreprend une nouvelle méthode de réanimation : il appelle celle-ci le "réchauffement animal". Rappatriant quelques femmes roumaines du camp de concentration de Ravensbrück, il met en place son idée : stoppant cette fois l'expérience lorsque le corps de l'homme atteint les 30°C, les médecins le replacent dans un lit, sous des couvertures, entre 2 de ces femmes nues. Là, les médecins de l'horreur contemplent la scène

seulement à l'origine de groupes organisés mais aussi de résistants agissant de leur propre initiative, malgré l’ordre de la direction SS des camps, daté du 11 avril 1944, d’exécuter les saboteurs par pendaison devant les détenus rassemblés. A Ravensbrück, 90 femmes, Témoins de Jéhovah, refusent de travailler pour des productions destinées à la guerre : battues, elles sont envoyées à Auschwitz et gazées. Cela paraît impossible de faire de la Résistance dans les camps de concentration, qui était

millions de mort dans les camps de 1943 à 1945: 863 enfants sont nés à ravensbruck, presque tous sont morts de faim et de froid. Seuls ont survécus les bébés nés dans les drniers mois 1,3 milions d'H, de F, et d'enfants morts à Auschwitz dont 900 000 immédiatement à leur sortie de train. 90% de ces pers étaient juives 70 000 pers mortes à bergen-belsen, dont Anne Franck 132 000 F et enfants déportés à Ravensbrück 90 000 d'entre eux furent exterminés à Belzec, 434 508 juifs furent

actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau Défense de la France. Arrêtée par Pierre Bonny de la bande du 93 de la rue Lauriston, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillon1. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du

étaient très nombreux. Ils sont situés à l’ouest du Corand Reich et étaient destinés aux travaux forcés (usines, constructions de routes…) Les camps ont fait des victimes, de 100 000 à 200 000 victimes. Les plus meurtriers étaient Auschwitz, Ravensbrück, Sachsenhausen, Treblinka et Chelmno. Les travaux forcés, les mauvais traitements infligés par les nazis entrainaient donc la mort des déportés. 1 Document 2 : Ce document est un témoignage d’Hanna F., juive polonaise déportée

2) La mortalité: Ravensbrück était à l'origine un camp de concentration essentiellement pour femmes. Les femmes qui étaient déportées étaient envoyées pour y travailler au profit des Allemands. La mortalité y était forte; l’épuisement au travail, les coups et l’absence de médicaments étaient les essentielles causes de celle-ci. Cependant celle-ci a augmenté en décembre 1944 car Ravensbrück est devenu un camp d'extermination* avec la construction d'une chambre à gaz. Germaine Tillon nous raconte

27 janvier : Libération d’Auschwitz par les Soviétiques 12 février : Evacuation du camp de Gross-Rosen Avril : Libération des camps de Buchenwald, Dora, Flossenbürg, Dachau par les Américains, Bergen-Belsen par les Anglais, Sachsenhausen et Ravensbruck par les Soviétiques 8 mai : Capitulation sans condition de l’Allemagne 20 novembre : Procès de Nuremberg (fin du procès le 1er octobre 1946) b. Contexte historique Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, chef du parti national-socialiste (nazi)

du réseau Défense de la France. Arrêtée à la suite d'une trahison dans une souricière tendue aux membres de Défense de la France par la Gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker »

déportés à Lodz, puis envoyés au camp d'extermination de Chełmno, où ils périrent dans les camions à gaz. Seuls 17 enfants ont survécu. Après avoir été séparé de leurs enfants, les femmes de Lidice ont été déportées dans le camp de concentration de Ravensbrück qui fut le plus grand camp Nazi pour femme. 50 d'entre elles ont été torturé à mort ou tué dans les chambres à gaz. 60 femmes sur 203 sont mortes. Les survivantes sont rentré à Lidice et plusieurs d'entre elles sont mortes après leur retour à