Recueil De Vers Marbeuf

p.368. 3/ Chassignet, Le Mépris de la vie et Consolation contre la mort (1594) « Mortel sonnet », document photocopié. 4/Corneille, L’Illusion comique (1636),acte V,sc 5, Bordas, Textes et Perspectives 1ère, p.370. 5/ Marbeuf, Recueil des vers de M. de Marbeuf (1628) « Et la mer et l’amour… », Bordas, Textes et Perspectives 1ère, p. 375. Textes et documents complémentaires : 1/ Descartes, Méditations métaphysiques, 1 (1641), extrait, document photocopié. 2/ Scarron, Le Roman comique

Le corpus est composé de trois poèmes: le premier est le « Sonnet X » extrait de L'Olive de Du Bellay, le deuxième, « A Philis », est extrait du Recueil des vers de Monsieur de Marbeuf, et le troisième s’intitule « Le serpent qui danse », écrit par Baudelaire dans Les Fleurs du mal. Nous montrerons à travers plusieurs arguments que le registre lyrique domine ces trois textes. Dans une première partie, nous étudierons la présence ambiguë de l'amour dans ces poèmes. Dans une seconde partie, nous étudierons

vie. J'ai choisi un sonnet de Pierre de Ronsard où le poète exprime sa peur de mourir et par ses Derniers Vers qui s'adressent directement au lecteur, qui m'ont beaucoup ému avec sa description noire de la mort en nous disant « Adieu ». D'autres comme Alphonse de Lamartine ont peur du temps qui passe et de la mort qui se rapproche sans que l'on ai eu le temps de la voir arriver. Sur ces Vers écrits sur un album je trouve que la comparaison de la vie à un livre apparaît comme une évidence. Les deux

Même surnom que Sponde = poète de la mort. Résulte de la tonalité pessimiste et religieuse de l’ensemble de son œuvre. Pierre de Marbeuf C’est un poète baroque du XVIIème siècle. Il né en 1596 et meurt en 1645. Vient de Normandie (alentour de Rouen) puis habite pendant 4 ans à Paris. Etudie le droit avec Descartes. Auteur de sonnets baroque ainsi que du « Recueil de vers ». Met en avant plusieurs thèmes : nature, amour et fragilité de la vie. Fût pendant quelques années maître des eaux et des forêts

Préface: Le présent ouvrage, pour varier des simples recueils de poèmes fondés sur un siècle précis ou bien sur un seul et même auteur, est un mélange de chants d'amour des XVIe XVIIe et XVIIIe siècles. Les poèmes présents sont « Marie, vous avez la joue aussi vermeille » de Pierre de Ronsard, « Chère Isis, tes beautés ont troublé la nature » de Théophile de Viau, « Les cheveux d'amaranthe » de Pierre de marbeuf, « A vénus » de Joachim du bellay, « Clarisse » de François-René de Chateaubriand et

Terre n'est plus au centre de l'univers ; il s'agit du Soleil. L'homme est décentré ; il existe un univers infini. L'univers est troué, et non plus bien délimité. L'univers est corruptible, comme le corps. Le courant baroque est apparu en Italie vers 1530 avec la Contre- Réforme catholique, sous l'influence du Concile de Trente (1545 à1563). Pendant près d'un siècle, de 1580 à1670, de la fin de la Renaissance jusqu'au triomphe du Classicisme, ce courant se répandit dans une Europe divisée par

déguisements, métamorphoses traduisent l'idée que les apparences dissimulent la vérité des choses. entre 1560-1660, années propices du mouvement littéraire baroque, chassignet dans le sonnet 263 de mépris de la vie et consolation de la mort et marbeuf dans recueil de vers évoquent l'inconstance des sentiments qu'ils comparent à des reflets fuyants et insaisissables, à l'eau, à du sable, à des nuages, cyrano de bergerac dans la lettre 7 des lettres diverses présente un monde inversé et trompeur a travers

qu'ils se racontaient. Les premiers livres ont été écrit en vers: récits religieux, textes de lois, ou encore traités scientifiques (Le plus long poème jamais écrit est une épopée indienne qui s'appelle «Le Mahabharata», avec plus de quatre-vingts dix mille strophes écrites en sanskrit par différents auteurs du IV ème siècle av J-C) . La poésie évolue avec les époques, par exemple aujourd'hui beaucoup de poètes n'écrivent plus en vers. I/ L'évolution de la poésie à travers les siècles

le monde concret et les différents domaines de la sensibilité. L'expression des sentiments se fait aussi à travers les rythmes, des césures fortes, des chutes de certains sonnets, l’harmonie des parallélismes et des sons, et par une musicalité des vers impairs comme pour « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie… » de Louis Labbé qui me plait beaucoup pour ces raisons. Les thèmes lyriques varient peu, tout comme le cœur humain : Amour rime avec toujours ! Dans ce style littéraire, on retrouve

peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Recueil de vers,1628,Pierre de Marbeuf XVIIe Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe.