Refoulement

consisterait alors parfois en une sorte de mauvaise foi, un mensonge sur soi. => Sartre, l’Etre et le néant. Pour refouler une pensée ou une pulsion, il faudrait d’abord en avoir une forme de conscience. Mais, selon Freud, pour être efficace, le refoulement doit lui-même être inconscient. Il faut donc en même temps avoir et ne pas avoir conscience ; ce paradoxe constitue la mauvaise foi. Sartre soutient que la conscience est objectivement requise, mais subjectivement l’intéressé la refoule.

celle-ci et non l’inverse. Selon Sartre, l’inconscient n’existe pas, et nous sommes « condamnés à être libre » parce que pour refouler un élément, il faut avoir pris conscience de son caractère scandaleux. Mais on peut rétorquer à Sartre que le refoulement freudien se produit lors du rêve, qui est lui-même inconscient, et l’inconscient est indifférent de ma réalité sociale et matérielle. Celui-ci est construit à partir d’éléments que nous vivons et n’est pas identique pour tout le monde. Ainsi, même

de « Œuvres complètes » et de « Malaise dans la culture » L'inconscient La justification de l'inconscient Les trois instances de l'inconscient : ça, moi, surmoi * * * L'inconscient [1] [Le refoulement] De la psychanalyse nous avons appris par expérience que l'essence du procès du refoulement ne consiste pas à supprimer, à anéantir une représentation représentant la pulsion, mais à la tenir à l'écart du devenir-conscient. Nous disons alors qu'elle se trouve à l'état d' « inconscient »,

et il est séparé du système préconscient-conscient par une force qui s'oppose à ce que son contenu devienne conscient. En résumé, Freud a cherché à démontrer que l'inconscient est séparé de la conscience par la censure et est le résultat d'un refoulement. C'est ainsi que Freud a rapporté les rêves au psychisme, car selon lui leur source n'est ni dans le futur ni dans le présent mais dans le passé. Il s'agirait de l'expression d'un désir réalisé, à commencer par le désir de dormir. On peut alors

intérieur, ce désir est refoulé tout en continuant à exister dans l’inconscient. Ce désir refoulé est remplacé dans le conscient par le symptôme c’est-à-dire le substitut auquel s’attachent toutes les impressions de malaise. Ainsi pour Freud, le refoulement serait ce processus d’oubli, de mise à l’écart de ces scènes pathogènes, ET celui de résistance à leur retour dans le conscient. Le rôle du psychanalyste étant donc de faire ressurgir dans le domaine du conscient ce qui est refoulé afin de trouver

malade qui cherche à exprimer ce à quoi il n'a pas habituellement accès. De l'aveu même de Freud, la période historique de la psychanalyse commence avec le constat que l'abréaction ne suffit pas à guérir le malade. Il existe des résistances, des refoulements qu'il convient de mettre au jour afin de les remplacer par «des actes de jugement aboutissant à l'acceptation ou au rejet» (8) de ce qui avait jadis été repoussé. La libre expression du patient empêchera à la longue les rechutes, ce que la simple

désaffecté n’a, quant à lui, plus de portée et s’en trouve refoulé. De l’autre côté, le corps et/ou le symptôme sont affectés mais ne sont pas du domaine du signifiant, c'est-à-dire du langage. Par définition, l’affect n’est jamais refoulé. Le refoulement agit uniquement sur l’élément signifiant désaffecté, l’affect allant ailleurs. En 1921, l’auteur autrichien écrit : « l’hypnotiseur a pris la place de l’idéal du moi (…) l’hypnotiseur est l’objet unique, à côté de lui nul autre objet

activité consciente, tout événement ne nous apparaît plus dans une transparence à lui-même. Cette hypothèse ne conduit pas simplement à une interrogation sur soi, mais aussi à une interrogation sur les autres et sur un autre collectif puisque le refoulement témoigne d'exigences sociales incompatibles avec la manifestation claire du désir. Demandez-vous alors quels déplacements peuvent apparaître. Pensez par exemple à la fin de l'opposition entre le normal et le pathologique, à l'introduction de la

tout en réfrénant la satisfaction des pulsions. Il veut contraindre le moi à se plier aux règles les plus sévères»1. Il joue donc un rôle de censure en répondant au principe de perfection, n’ayant pas une vision réaliste des choses. Il naît du refoulement du complexe d’Œdipe. Ce complexe fait référence au désir incestueux du fils pour sa mère et de la fille pour son père. Le fils devient jaloux de son père, qu’il voit comme un rival et veut le remplacer auprès de sa mère et vice-versa. Le surmoi

tout à fait adapté mais qui peut devenir psychologique quand les défenses que le sujet utilise sont inefficaces, trop rigides ou mal adaptées à la situation (déni, régression, rationalisation, humour et repli sur soi)  Si structure névrotique = refoulement  Si structure psychotique = déni (de la réalité)  Si paranoïaque = projection  - défense corporelle : se traduit par des symptômes fabriqués par le corps  10) Notion de mouvement transférentiel (transfert et contre transfert)  - le transfert se