Relation Epargne Investissement Chez Les Classiques Et Chez Keynes

de métaux précieux.) François Quesnay propose une analyse globale sous forme de circuit (les physiocrates.) A la fin du 18° siècle la première école de pensée fait son apparition : ce sont les classiques. I) Les économistes classiques et l’émergence de la science économique Les économistes classiques vivent la révolution industrielle et observent une économie en pleine transformation. L’artisanat se transforme en industrie, l’agriculture se transforme et des innovations techniques font leur

Keynes et ses combats Gilles Dostaler Paris, Albin Michel, 2006 Extrait du chapitre 6, ´†L’emploi†: la rÈvolution keynÈsienne contre le chÙmage†ª Mais qu’il puisse parfois y avoir une main d’œuvre privÈe de travail, alors que tout le monde dÈsire davantage de biens, est une aberration qui ne peut rÈsulter que d’un imbroglio, auquel on pourrait remÈdier ‡ la condition de rÈflÈchir et d’agir avec luciditÈ. ´†Currency policy and unemployment†ª, 1923 Qu’il y ait 250 000 ouvriers du b‚timent

répartition des richesses (biens et services). Appréhender la macroéconomie : on s’intéresse au fonctionnement global. Ces trois domaines sont interdépendants. L’activité économique est une activité relationnelle ou les agents entretiennent des relations nombreuses et variées => circuit. Historiquement cette volonté de comptabiliser va être actée par les guerres et la crise de 29. Idée de ne pas vouloir faire les mêmes erreurs. Tableaux de bords fiables importants afin

célèbre traité Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, première étude sur ce thème, lui valut d'être considéré comme le père de la science économique moderne. Les grands courants de la pensée économique : * École classique : Adam Smith (1723-1790),                                Ricardo (1772-1823).       Ils analysent les principales fonctions économiques (la production, la consommation, les échanges) et se montrent confiant dans les mécanismes du marché, pour

salaires, et les premières mesures de soutien n’apparaissent qu’en 1932-1933 (New Deal – 1932). On ne peut cependant pas parler d’influence réelle de la nouvelle pensée keynésienne : la théorie générale ne sera publiée qu’en 1936, et la rencontre Keynes-Roosevelt de 1931 se solde par un échec (Roosevelt refuse alors de remettre en cause le dogme de l’équilibre budgétaire). En Europe, le Royaume-Uni se replie sur son empire, et se refuse à tout volontarisme, l’Allemagne applique un « keynésianisme

ont tendance à s’appuyer sur des théories économiques. Les approches corrélatives descriptives : mise en corrélation de variables économiques. Ex : la courbe de Phillips. Cette courbe ne fonctionne pas. Ex : la courbe de Lorenz. Ex : relation taux de chômage et PIB. Ex : la courbe de Laffer. Les approches logiques : partie théorique. Grands principes théoriques qui sont les moteurs des prévisions économiques. Ex : dilemme, compréhension de l’économie par l’offre et compréhension

monnaie : Depuis Aristote il est convenu d'attribuer à la monnaie trois fonctions. Ainsi la monnaie est-elle en même temps : • • • une unité de compte. un intermédiaire des échanges. une réserve de valeur. À ce propos, l'opposition entre classiques et keynésiens est grande, les premiers ne reconnaissent pas à la monnaie cette dernière utilité. Pourtant la détention de monnaie présente deux avantages par rapport à la détention d'actifs réels et financiers. 1) la monnaie est immédiatement

Introductif L'ESH est une discipline récente qui s'intéresse à l'analyse économique de l'histoire. Elle ne se développe qu'à partir du XIXe siècle. Les historiens traditionnels pensaient l'histoire en cycles de civilisations (vision qui perdure aujourd'hui chez certain, cf Jacques Attali, Une brève histoire de l'avenir). A partir de Voltaire, notamment, les conceptions s'élargissent. Les historiens économiques modernes apparaissent à la Révolution Industrielle, en Prusse et aux Etats-Unis. En France,

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 11 11 11 11 12 14 14 14 16 16 16 17 18 19 21 22 22 23 23 24 25 26 27 27 27 28 29 30 30 31 3 L’´ conomie politique classique e 3.1 Les th´ ories de la valeur . . . . . . . . . . . . . . . . e 3.1.1 Th´ orie objective de la valeur . . . . . . . . . e A. Valeur d’´ change et valeur d’usage . . . . . e B. D´ limitation du champs d’analyse . . . . . e ´ C. Smith : le travail

32 33 Histoire de la pensée économique L’école classique 9 L’école classique : présentation d’ensemble 1. Les hommes et leur contexte 2. La science classique en économie 35 35 36 10 Monnaie, valeur et prix chez les classiques 1. La théorie classique : une recherche sur la nature de la richesse des nations 2. La mesure de la richesse : la théorie de la valeur travail 39 39 40 11 Le libéralisme économique des classiques 1. Une recherche sur les causes de la richesse des nations