Rencontre Aurélien Bérénice

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et Aurélien écrit par Louis Aragon en 1944. L’analyse comparative de ce corpus nous amènera à montrer les réactions des personnages lorsqu’ils découvrent la ville. Il faut d’abord rappeler que les personnages principaux découvrent la ville. C’est pour eux un endroit inconnu, qui leur est étranger. Selon Bérénice dans Aurélien, Paris est un univers qui « l’effrayait

: la première scène de rencontre Ce corpus comprend quatre extraits de roman . La princesses de Clèves , tome 1er de Mme de Lafayette écrit en 1678 ensuite Le rouge et le noir , première partie de Stendhal écrit en 1830 puis L'éducation sentimentale , première partie de Flaubert écrit en 1869 et enfin Aurélien , incipit de Louis Aragon écrit en 1944 . Chacun de ces extraits traitent la première rencontre entre deux personnages ; dans La princesses de Clèves , une rencontre tant attendu entre Mme

même pas le narrateur. De plus il y a une certaine brutalité, la mort est annoncée sans emploi d’euphémisme de bout en blanc. Ainsi, le lecteur est pris de court, il rentre dans l’histoire sans être ménagé. Dans Aurélien, le récit débute par «  La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide» de cette manière nous accédons directement à la pensée du narrateur sans même savoir qui il est quel est le contexte. De même dans Zazie dans le métro, on commence par lire « 

première rencontre L’amant : - En quoi cette rencontre est-elle banale et singulière à la fois ? - Qu’a de particulier cette rencontre ? - Qu’est-ce qui dans ce passage annonce une relation entre les deux personnages ? Aurélien : - Qu’annonce cet incipit sur la rencontre entre Aurélien et Bérénice ? - Quel portrait d’Aurélien nous est présenté dans cet extrait ? - En quoi cette rencontre peut-elle être qualifiée « d’anti-coup de foudre » ? - Cette rencontre amoureuse

Clèves ressent de la jalousie envers le duc de Nemours. Le deuxième texte est écrit par Stendhal, intitulé Le Rouge et le Noir, datant de 1830. Le troisième texte est un extrait de l’incipit du roman intitulé Aurélien, écrit par Aragon en 1944, décrivant la rencontre entre l’héros et Bérénice. Finalement le dernier document est un extrait du roman La Modification, écrit par Michel Butor en 1957. Ces quatre auteurs emploient tous des moyens différents afin de faire pénétrer le lecteur dans la conscience

extraits qui sont Le Rouge et le Noir de Standhal (1830), L'éducation Sentimentale de Flaubert (1869), Aurélien de Louis Aragon (1944). Ces trois textes s'étalent sur le XIX ème siècle pour les deux premiers et sur le XX ème siècle pour le troisième, Le Rouge et le Noir et L'éducation Sentimentale appartiennent aux mouvements littéraires surréalisme et du romantisme, contrairement à Aurélien qui appartient au surréalisme.On pourra, à partir de ces trois textes, s'interroger sur la manière dont

pour caractéristique de relater des histoires amoureuses au sein desquelles la première rencontre entre les deux protagonistes était un moment clé du récit. Ce thème du premier face à face amoureux est un sujet littéraire qui revient jusqu’à constituer un thème récurrent dans le roman d’hier et d’aujourd’hui. Il peut être qualifié de topos. Inscrite comme un des éléments perturbateurs dans le récit, la rencontre amoureuse rompt souvent l’équilibre de l’histoire et détermine des choix venant influencer

laisse parfois présager, contrairement à ce qui se passe dans la vie réelle. Par exemple, dans Aurélien écrit par Aragon, « la première fois que Aurélien vit Bérénice il la trouva franchement laide », cette phrase implique qu’il y aura d’autres rencontres, et que cela est une certitude et donc que le jugement d’Aurélien changera puisque l’on sait que celui-ci va tomber éperdument amoureux de Bérénice. B)Des personnages hors du commun Mais ces personnages se distinguent largement de l’humanité

Princesse de Clèves, 1678. 2. ABBÉ PRÉVOST, Manon Lescaut, 1731. 3. HONORE DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1835. 4. GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, 1869. 5. LOUIS ARAGON, Aurélien, 1945. Texte 1 : Madame DE LA FAYETTE, La Princesse de Clèves (1678) La princesse de Clèves, jeune épouse du prince de Clèves, rencontre pour la première fois le duc de Nemours, lors d'un bal à la cour d'Henri II. 1 Elle passa tout le jour des fiançailles1 chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au

féminin « A. » Plus loin de nous, Diderot au XVIIIeme siècle remet en cause le genre romanesque et refuse de construire des personnages traditionnels : dès le début, il indique qu’il n’y a aucun intérêt à savoir comment Jacques et son maître se sont rencontrés « comme tout le monde » et il ne donne pas son nom « Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? » 3) Le lecteur peut être déstabilisé par des personnages en vogue depuis le XIXème siècle : Le personnage moderne est souvent décevant, banal