Rene Char J Habite Une Douleur

prospérité d’un peuple de commerçants. Il échappe par miracle à la tyrannie du cruel Pygmalion. Après avoir résisté, grâce aux conseils de Mentor, aux dangereuses voluptés de Chypre, l’île de Vénus, il reprend la mer et aperçoit le magnifique spectacle du char d’Amphitrite. En Grèce, il se distingue si bien aux concours athlétiques et aux «concours de sagesse» que les Crétois veulent le prendre pour roi. Mais, toujours désireux de retrouver son père, il s’embarque. La tempête le jette sur l’île de Calypso

page 57), tel jour de 1926, quelque part dans Paris, il croise une inconnue dont la fragilité, le sourire imperceptible et le curieux maquillage inachevé retiennent son attention. Cette jeune femme énigmatique, «toujours inspirée et inspirante», habite Paris. Breton la voit tous les jours, et, lors de chaque rencontre, dans des cafés ou dans la rue, il l’observe et l’écoute avec un mélange de fascination et d'inquiétude qui crée la tension tragique de cette relation : «D'où vient que projetés ensemble

tellement admirables qu’il éprouve un sentiment nouveau : l’envie d’être riche. Par la suite, Chen transporte dans son pousse-pousse un homme étrange qui change d’aspect physique à chaque fois que le garçon se retourne. Cet homme est le génie qui habite la maison aux kiosques de porcelaine. Il donne au garçon une pièce d’or avec laquelle il va aider son ami Wang, dont le cormoran est mort, ce qui lui interdit la pêche. L’histoire est écrite à la manière d’un conte philosophique. Chen, au sens propre

mais le plus ordinairement, il UN MALE mouches, frôlée par les 23 les bousiers, tannée petit à petit par le soleil. Une après-midi, les arbre, dans rier un là à la une litière Hornu le déposèrent sous un de mousse tiède. Ayant à char- de fagots chez un paysan, ils l'avaient mis garde du ciel. Ils étaient revenus trois heures faix après et n'avaient plus trouvé l'enfant. Lentement, sans inquiétude, sûrs qu'il n'avait pu être dévoré par une bête, ni dérobé par un être humain,

chaque élément correspond une catégorie de passion, et selon la prédominance de tel ou tel élément sur les autres, telle ou telle passion aura libre cours. Ainsi nous pouvons établir que le chaud correspond au désir, le froid à la crainte, le sec à la douleur, l’humide au plaisir. Lucrèce conçoit également cette correspondance de la même manière, pour lui : (…) l’esprit possède cette chaleur, qu’il a rassemblée quand la colère l’enflamme et fait briller les yeux d’un éclat plus aigu. Il possède également

est éternel ». Egon Schiele. 13 « Dans l’art, il n’y a ni formes, ni objets. Il n’y a que des événements, des surgissements, des apparitions ». André Masson. « La valeur réelle de l’art est fonction de son pouvoir de révélation libératrice ». René Magritte. « L’art est une activité universelle continue dans laquelle passé et présent ne sont pas séparés ». Henry Moore. « L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme ». André Malraux. « L’art est un département des aberrations ». Jean

page 57), tel jour de 1926, quelque part dans Paris, il croise une inconnue dont la fragilité, le sourire imperceptible et le curieux maquillage inachevé retiennent son attention. Cette jeune femme énigmatique, «toujours inspirée et inspirante», habite Paris. Breton la voit tous les jours, et, lors de chaque rencontre, dans des cafés ou dans la rue, il l’observe et l’écoute avec un mélange de fascination et d'inquiétude qui crée la tension tragique de cette relation : «D'où vient que projetés ensemble

seconde modernité » – Verlaine et l’« impressionnisme » musical – Lautréamont ou les impostures de la langue – Mallarmé ou les frontières du discours – Les expérimentations surréalistes (écriture automatique, poésie et peinture) – Francis Ponge et/ou René Char (l’écriture des « choses », la « parole en archipel ») – Yves Bonnefoy et/ou Michel Deguy (modernité et actualité du poème) – Les Oulipiens (poésie, logique et informatique : une « post-modernité » poétique ?) ✓ 6 autres séances se partageront l’étude

la fin du poème. Cette surprise vient de la soudaine apostrophe au Ciel puis de l’antithèse entre les deux formules parallèles « une si belle chose » et « un si cruel mal » : l’émerveillement devant tant de beauté se transforme soudain en 112 douleur insupportable. La surprise n’est pas cependant fondée sur une idée nouvelle arbitrairement ou subrepticement introduite. L’invocation au ciel a été préparée par la comparaison avec le dévot (strophe 2), par l’évocation des divinités du sommeil (strophe

Cette manière de rapporter les propos renforce le caractère poignant du souvenir. 3. Le souvenir est évoqué avec douleur et tristesse ce qui s’explique par la brutalité de ce départ. En effet, le narrateur utilise la comparaison « comme arraché à moi-même » (l. 5) pour dévoiler l’origine de ses sentiments. De plus, le fait que tout ait été décidé pour lui provoque une vive douleur. L’expression « C’est ainsi que se décida mon voyage » (l. 1) montre qu’il n’est pas à l’origine de la séparation et