René du Bellay

donnée, que ce soit au niveau du style ou du sujet abordé. La Pléiade (1549 - 1590) Les plus grands auteurs de la Pléiade sont Pierre de Ronsard (1524 - 1585) et Joachim Du Bellay (1522 - 1560). La Pléiade est un courant poétique formé par un groupe de sept poètes dans le collège parisien de Coqueret. En 1549, Du Bellay écrit un ouvrage intitulé Défense et Illustration de la langue française. Il est tout à fait représentatif des idées de la Pléiade. D'une part défendre la langue française contre

construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes et bien d’autres). L’emploi de l’image est d’ailleurs repéré comme une des marques de l’expression poétique ; un seul exemple emblématique de métaphore filée

basty mes ayeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaist l’ardoise fine,Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin,Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin,Et plus que l’air marin la doulceur Angevine.(Joachim du Bellay, Les Regrets, XXXI.) | Pierre de RonsardNé en septembre 1524Mouvement : La Pléiade, RenaissanceÀ la forêt de GastineCouché sous tes ombrages verts,Gastine, je te chanteAutant que les Grecs, par leurs versLa forêt d'Érymanthe :Car, malin, celer je

qu’on aime, Effleurant le coeur, le meurtrit ; Puis le coeur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt ; Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde ; Il est brisé, n’y touchez pas. René-François Sully Prudhomme, Stances et poèmes Peinture d’un livre, 1992, artiste inconnu. A son livre Mon livre (et je ne suis sur ton aise envieux), Tu t’en iras sans moi voir la Cour de mon Prince. Hé, chétif que je

cette période, il y a eu quelques oeuvres importantes:- «Les Métamorphoses» Ovide (43 av JC, -17 ap JC) «L'iliade» et «L'odysée» de Homère (800-740 av JC) -> génèse du genre de l'épopée «L'énéide» de Virgile (70-19 av JC) -> Joachim Du Bellay s'est inspiré de cette oeuvre dans son oeuvre «Regrets» tout comme Jean Racine, Paul Scarron, Jean Giraudoux ou bien Jean Giono. Le mot «poésie» vient du grec «poiein» qui signifie: faire, créer. Les reflexions poétique s'appuient sur les anciens

souffrance) * Réaliser le mélange des genres et des registres Les thèmes : * L’expérience de la solitude * La communion avec la nature * Les souffrances du peuple * Le lyrisme * La passion Auteurs : * Chateaubriand * René * Madame de Staël * De l’Allemagne * Benjamin Constant (Suisse) * Adolphe * Victor Hugo * Notre-Dame de Paris * Les Misérables * L’Homme qui rit * Sue Eugène * Les Mystères de Paris

construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes et bien d’autres). L’emploi de l’image est d’ailleurs repéré comme une des marques de l’expression poétique ; un seul exemple emblématique de métaphore filée

basty mes ayeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaist l’ardoise fine,Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin,Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin,Et plus que l’air marin la doulceur Angevine. Joachim du Bellay, Les Regrets J'aime la solitude et me rends solitaire J'aime la solitude et me rends solitaire Pour penser librement à mes belles amours, Je cherche les forêts et les lieux les plus sourds Pour leur dire les maux qu'aux mortels je veux taire.Ils

construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes et bien d’autres). L’emploi de l’image est d’ailleurs repéré comme une des marques de l’expression poétique ; un seul exemple emblématique de métaphore filée

coïncider l’écriture et l’impression (« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux/ Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots », Musset). Ne pas travestir ce jaillissement, le restituer comme intact à travers le langage. La poésie, chez René Char, est affaire de « matinaux », fidèles au vœu baudelairien (Le Peintre de la vie moderne) de voir le monde « en nouveauté » et à l’ivresse printanière de l’enfant, de l’infans, prêt, comme le bateau ivre de Rimbaud, à quitter les chemins de halage