René Descartes Déduction Et Intuition

implique qu’il n’y aurait pas place en science pour l’opinion, les goûts, la spéculation. En ce sens, le savoir scientifique serait objectif. La science va des faits aux lois par induction et des lois aux prédictions par déduction. Dans cette vision la logique rassemble la déduction et l’induction (John Stuart Mill, fin XIXe s.). Problème : comment généraliser ? En général, les critères de l’induction sont : 1. grand nombre d’observations, 2. observations dans des conditions variées, 3. aucune observation

Président » de 1990 à 2008 ►►►►►►►►► 1991 BULLETIN N°2-MARS LE MOT DU PRÉSIDENT On peut distinguer deux sortes de philosophies, qui déterminent deux familles d'esprits : celles qui admettent une expérience métaphysique, et celles qui la refusent. Descartes a donné le modèle de l'expérience métaphysique avec le Cogito ergo sum, auquel nous ne cessons de revenir. C'est l'expérience d'un point de départ pour la métaphysique, expérience d'une vérité première, qui n'est pas la vérité la plus haute (à savoir

LECTURE et EXPLICATION des Méditations métaphysiques De René DESCARTES TRAVAIL LINEAIRE des trois premières méditations et de quelques passages des suivantes réalisé directement à partir de la version numérique de l’œuvre PREMIERE MEDITATION 2 Des choses que l’on peut révoquer en doute (titre original de la première méditation). Situation historique et épistémologique Eléments biographiques : Le pouvoir de notre entendement est limité, notre nature est imparfaite. Comment sortir de l’erreur ? Faudra-t-il

vraiment intégré le processus d’expérimentation dans son outillage heuristique. Ceci est évident pour la philosophie antique et médiévale qui ne connaissait pas l'expérimentation. Même les grands philosophes qui se sont illustrés comme scientifiques (Descartes, Pascal, Leibniz pour ne citer qu'eux) ont toujours distingué leur travail dans le domaine scientifique et dans le domaine philosophique. Certains philosophes comme Kant ou Wittgenstein[8] ont même vu dans l’absence d’expérimentation en philosophie

vraiment intégré le processus d’expérimentation dans son outillage heuristique. Ceci est évident pour la philosophie antique et médiévale qui ne connaissait pas l'expérimentation. Même les grands philosophes qui se sont illustrés comme scientifiques (Descartes, Pascal, Leibniz pour ne citer qu'eux) ont toujours distingué leur travail dans le domaine scientifique et dans le domaine philosophique. Certains philosophes comme Kant ou Wittgenstein[5] ont même vu dans l’absence d’expérimentation en philosophie

d’histoire de la philosophie moderne ou contemporaine, Denis Kambouchner, Montaigne dans Descartes. La dette de l’auteur du Discours de la Méthode envers celui des Essais constitue un thème classique de l’historiographie de la pensée française, illustré notamment par les travaux d’E. Gilson, de L. Brunschvicg et de G. Rodis-Lewis. Il n’existe aucune certitude quant à la date précise à laquelle Descartes a lu Montaigne, mais il est certain qu’il l’a beaucoup pratiqué et abondamment médité. Dans

épistémologique). Nous avons des idées intuitives qui sont bonnes jusqu’à un certain point. Par exemple : la médecine sert à soigner les malades. La tâche de la philosophie en général, de la philosophie du droit, de l’éthique est de mettre ces intuitions à l’épreuve de la raison. Par exemple : le sens commun, « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ». Les jugements moraux n’ont pas d’objectivité intrinsèque : on ne s’occupe pas des faits mais des valeurs, donc ce n’est pas une proposition

vraiment intégré le processus d’expérimentation dans son outillage heuristique. Ceci est évident pour la philosophie antique et médiévale qui ne connaissait pas l'expérimentation. Même les grands philosophes qui se sont illustrés comme scientifiques (Descartes, Pascal, Leibniz pour ne citer qu'eux) ont toujours distingué leur travail dans le domaine scientifique et dans le domaine philosophique. Certains philosophes comme Kant ou Wittgenstein9 ont même vu dans l’absence d’expérimentation en philosophie

démonstration apport ce lien de cause à effet. L’homme s’est posé de nombreuses questions : – D’où vient le vent ? (réponse au XIX) – Pourquoi le ciel est bleu ? – Pourquoi il fait nuit ? (réponse au XX) – Qu’est-ce qu’un arc-en-ciel ? (démontré par Descartes) Tout ne peut être mis sous forme de syllogisme. Il va falloir inventer un langage logique qui ne soit pas le même. Dans le Sophiste, Platon analyse la proposition logique : " si p alors q ". Il a dit alors : " Si q alors p " (proposition fausse)

logique humaniste. L’humanisme pour lui, il le définit comme la main mise de l’homme sur la nature, la domination totale d’un étant qu’il appelle le dasein (l’être est là) sur tous les autres étant. Cet humanisme trouve son expression achevée chez Descartes puisqu’il fait du cogito la source de toutes choses ; l’humain est au fondement de tout ce qui est. Ce n’est plus la nature qui produit les choses, c’est l’homme et il peut à ce moment-là modifier la nature en général pour servir ses propres fins