Revue d'Action française

pour le grec, le latin et l’histoire ancienne. A l’âge de quatorze ans, il découvrit Charles Baudelaire et se mit à écrire. Il publia ses premiers poèmes sous un pseudonyme dans la revue de son collège. En 1920, il s’installa à Paris, confié au docteur Toulouse par sa famille. Celui-ci était également directeur d’une revue dont Artaud fut nommé co-secrétaire et pour laquelle il s’occupa de la rubrique critique d’arts, de littérature et se théâtre. C’est par ce billet qu’il rencontra plusieurs noms

La Condition Humaine d’André Malraux (1901-1976) a été publié en extraits dans la Nouvelle Revue française et dans Marianne, et en volume chez Gallimard en 1933. Il a obtenu le Prix Goncourt. « 21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur

suivantes, les nouvelles (La partie de Plaisir, L’amour cherche des lieux abandonnés) paraissent en revue. Ces titres annoncent certains chapitres du Grand Meaulnes. Vie littéraire : après son temps militaire, il se consacre à l’écriture et publie plusieurs nouvelles. De 1910-1912 il est rédacteur du courrier littéraire à Paris-Journal. Plus tard, il devient secrétaire de la Nouvelle Revue française et les brouillons du Grand Meaulnes s’ébauchent. La liaison avec Jeanne Bruneau, donne naissance au

son Journal décrit une vie familiale parfois difficile, raconte les réussites de l'amitié, fait la revue critique des textes contemporains et permet d'approcher la vie littéraire de l'époque : précédé de « souvenirs », il a été publié par C. Sicard sous la forme de trois gros volumes. Ce sont également les joies de l'amitié ainsi que les aléas de la vie littéraire autour de la Nouvelle Revue française que mettent en lumière les très nombreuses lettres regroupées désormais dans de très intéressants

la Foire, dont seule une petite partie a été réunie dans l'édition de son Théâtre et Œuvres diverses (1763). Il travailla pour l'Opéra-Comique, pour le Théâtre de la foire, pour la Comédie-Italienne, et fit même représenter une pièce à la Comédie-Française, L'Affichard. Il fréquentait les cafés, écrivait sur des coins de tables et des papiers sur lesquels les taches de vin étaient, selon lui, « le cachet du génie ». Il a notamment composé de célèbres vers bachiques dont les mètres inégaux forment

artistes d’avant-garde de toutes nationalités se retrouvent à Paris. Ils s’y côtoient, y échangent leurs idées, s’influencent ou se combattent. Ils y trouvent l’appui des galéristes ou des éditeurs (Gallimard par exemple qui crée la Nouvelle Revue Française) et contribuent à faire de Paris la capitale intellectuelle et artistique de la Belle Epoque.

Jacques Réda est né à Lunéville en 1929. Après des études inachevées de droit, il monte à Paris en 1953. Il y sera membre du comité de lecture des éditions Gallimard, avant de devenir rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Française de 1987 à 1995. Grand Prix de poésie de l'Académie française en 1997, il sera également récompensé de la bourse Goncourt de la poésie en 1999. Son premier recueil, « Amen » (1968), préfigure ce que sera son oeuvre : élégiaque, en quête des petits secrets cachés derrière

sa sœur , Alain-Fournier rencontre une dernière fois Yvonne de Vaugrigneuse, désormais mère de deux enfants. Il la quitte donc pour toujours et revient vers Simone. Achevé au début de 1913, Le Grand Meaulnes paraît d'abord dans La Nouvelle Revue française (de juillet à octobre 1913), puis en volume chez Emile-Paul. Sélectionné pour le prix Goncourt, Le Grand Meaulnes obtient 5 voix au dixième tour de scrutin (alors qu'il lui en suffisait de 6 pour avoir le prix). Pourtant au onzième tour, c'est

avec lui à la rédaction d’un ouvrage sur « Brest Port Transatlantique Européen ». SON ŒUVRE « Le Grand Meaulnes », le roman qu’Alain Fournier portait en lui et travaillait depuis plusieurs années paraît en 1913. D’abord dans la Nouvelle Revue Française (de juillet à octobre 1913), puis en volume chez Emilie-Paul. Il est salué par la critique, comme un chef-d’œuvre mais manque de peu le pris Goncourt. « Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier est classé à la 9ème place des 100 meilleurs livres

Images à Crusoé puis Éloges paraissent dans La Nouvelle Revue française en 1909 et 1910, puis en recueil sous le titre Éloges en 1911. Valery Larbaud consacre un article très élogieux au recueil dans la revue La Phalange. Ayant réussi au concours des consulats en 1914, il est affecté au service de presse du ministre Delcassé, puis à la Maison de la presse du ministère des Affaires étrangères avant d'être nommé secrétaire de la légation française de Pékin où il restera de 1916 à 1921. Remarqué par Aristide