Rhinocéros Les Didascalie Décor

Etude de Notes et contre-notes Et analyse de Rhinocéros En 1962, Ionesco publie Notes et contre Notes, un ouvrage théorique rassemblant plusieurs des conférences ou des entretiens qu’a tenus l’auteur au cours de sa carrière. Ionesco se fait, par cette œuvre critique, détracteur des critiques : il critique la critique. Son projet est ambitieux, empreint d’une volonté de faire sens parfois par le non-sens et le mystère. Le discours moralisateur que tient Ionesco s’inscrit dans la vive polémique

antique : le spectacle total (visuel et dialogues) Samuel Beckett (1906-1989): volonté de faire un spectacle laissant une impression de vide. Eugène Ionesco (1912-1994): déteste les genres plus classiques de théâtre. Ses pièces principales sont Rhinocéros (1959) et La Cantatrice Chauve (1957), ensemble de dialogue décousu mettant en évidence l’absurdité de la répétitivité quotidienne de la vie. Arthur Adamov (1908-1970): traite de l’incommunicabilité, tente un théâtre littéral (s’opposant au

public qui participe bruyamment au spectacle. Ce n'est 500 ans après, qu'un un lieu spécifique s'intègre au pour les représentations théâtrales. C'est sous l'appuie du célèbre dramaturge Sophocle, que tous les éléments fondateurs du théâtre comme le décor, la mise en scène mais surtout le texte, vont apparaître. Le théâtre est un art où le comédien joue le texte écrit par son auteur et guidé par son metteur en scène. Il est à la fois l'art de l'écriture mais aussi de la représentation, puisque des acteurs

discussion ce qui prête donc au rire : «  Vladimir. – Fais voir. Estragon. – Il n’y a rien à voir. Vladimir. Essaie de la remettre ». Leurs échanges sont en général courts et rapides et n’avancent donc pas l’histoire. Ce comique est accompagnés des didascalies permettant d’imaginer les airs des personnages : « accablé », « rêveusement », « ayant examiné son pied ». Dans le texte d’Ionesco, c’est le contraste entre les deux personnages qui prête au comique. Jean est représenté comme quelqu'un de soigneux

Rhinocéros d’Eugène Ionesco [pic] Sommaire : 1) courte notice biographique de l’auteur ; Eugène Ionesco 2) circonstances de l’écriture et de la publication 3) résumé de l’histoire 4) point de vue adopté 5) personnages impliqués dans l’action : a. schéma actanciel b. analyse du personnage principal, Bérenger 6) principaux thèmes 7) deux passages significatifs et intéressants, commentés et expliqués

les coulisses. Le public fait ainsi partie du spectacle, et toutes les personnes de la salle sont en harmonie. Si le metteur en scène rend la pièce vivante, il lui apporte aussi, à chaque mise en scène différente, du renouveau. D'abord, les didascalies peuvent être interprétées tout à fait différemment selon l'adaptation de la pièce. Dans le théâtre classique, elles sont peu nombreuses et peu détaillées comme, par exemple, dans Le Misanthrope, comme le souligne Anne Ubersfeld. Ainsi, le metteur

les didascalies, plus ou moins importantes selon les époques et les auteurs : de quelques mots dans une pièce classique du XVIIe siècle (La scène est à Séville pour Le Cid de Pierre Corneille) à des indications scéniques détaillées sur le décor, les lumières, les costumes, les gestes, les déplacements, les intonations..., comme dans Ruy Blas de Victor Hugo ou Rhinocéros d'Eugène Ionesco. On peut même noter le cas limite de Acte sans paroles de Samuel Beckett qui ne comporte que des didascalies.

ES / S Objet d'étude : Le théâtre, texte et représentation. Textes : Texte A - MOLIÈRE (1622-1673), L'Avare (1668), Acte II, scène 5 Texte B - Samuel BECKETT (1906-1989), En attendant Godot (1953), Acte 1 Texte C - Eugène IONESCO (1912-1994), Rhinocéros (1959) Annexe - Alain Satgé, « Mises en scène » de En attendant Godot (1999). TEXTE A - Molière (1622-1673), L'Avare (1668), Acte II, scène 5. [Harpagon, vieillard d'une avarice extrême, est veuf et veut épouser la jeune Mariane que son fils

boucle, une histoire sans fin (Rhinocéros de Ionesco) 2 - Le théâtre Moderne La mise en scène change. Le metteur à plusieurs moyens d’interpréter le texte : Les didascalies : Ce sont des indications de mise en scène, en italique à l’intérieur du texte, concernant la gestuelle, la gestion de l’espace. Les didascalies initiales se trouvent sur la première page, ce sont les noms des personnages avec leurs liens de parentés. Le décor : Il y a trois types. Le décor historique, fidèle à l’époque

grec « theatron », du verbe « theaomai », regarder, contempler). Le théâtre épouse donc mieux que tout autre mode d'expression les apparences de la réalité, ("apparences", car ce genre littéraire obéit à de nombreuses conventions : cf. ci-dessous "décor", "aparté" ...). Bien entendu, le texte théâtral n'est pas, comme le texte narratif ou poétique, une fin en soi. Il n'est pas, par définition, destiné à être lu mais à être joué, représenté. C'est pourquoi il faut lire une œuvre dramatique en