Ricardo Bofill

certaines théories classiques qui ont justement encouragé sur le plan intellectuel à la libéralisation des échanges. Ce fût Adam Smith qui posa la première pierre de l’édifice avec la théorie de l’avantage absolu, largement reprise et améliorée par David Ricardo en 1817 dans Principes de l’économie politique et de l’impôt avec l’exemple désormais célèbre des échanges du vin et du drap entre l’Angleterre et le Portugal. L’apport fondamental de cette notion d’avantage comparatif par rapport aux avantages absolus

économiste américain argumentait qu’un pays a intérêt à échanger avec un autre s’il y a un avantage absolu dans la production d’un bien par rapport à l’autre pays. Smith prônait ainsi, en premier, la division du travail international. Rapidement, David Ricardo précisait, dans sa théorie de l’avantage comparatif, que même si un pays avait un avantage relatif dans la production de plusieurs produits par rapport à un autre pays, les deux avaient intérêt à échanger. Il suffirait, dans un tel cas de figure,

quand il y a une division internationale du travail. Critique de la théorie : Elle ne s’applique qu’aux « champions » qu’aux pays possédant un avantage absolu donc les autres ne peuvent pas s’incérer dans les échanges internationaux ? 2° David Ricardo et la loi/Théorie des avantages comparatifs/Couts comparatifs. Il se pose cette question lorsque certains pays sont plus doués dans certaines taches et d’autres en rien. Pour ceci il prend l’exemple de l’Angleterre et du Portugal. Il compare

en dévaluant la monnaie si nécessaire pour parachever les réformes structurelles en cours. En effet pour Paul Krugman, le libre-échange est indispensable. Sa théorie postule que le flux des échanges commerciaux (auparavant basé sur la théorie de Ricardo) n’est pas basé sur les échanges nord-sud (de matières premières d’un côté et de produits finis de l’autre), mais sur les échanges est-ouest de produits manufacturés. Nous pouvons citer un exemple. Il est vrai qu’en ciblant le territoire européen

économistes classiques ont posé les jalons de la doctrine capitaliste (18ème 19ème). Ils ont expliqués les mécanismes de l’économie de marché. Nous allons faire une synthèse objective des documents suivants : Fiche 1 Adam Smith Fiche 2 David Ricardo Fiche 3 Say I- Adam Smith La recherche et la cause de la richesse des nations – 1776 « Main invisible » La somme des intérêt individuels = intérêt collectif Régulation par le marché, Etat gendarme (Etat modeste, minimum), Fonctions

plus faible. Selon lui, un pays à intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits pour lesquels il dispose d’un avantage absolu et à abandonner la production des autres. Dans Principe de l’économie politique et de l’impôt (1817), David Ricardo démontre que la spécialisation et l’ouverture aux échanges sont sources de croissance pour tous les pays, même les moins compétitifs, selon la loi des avantages comparatifs : un pays à intérêt à se spécialiser dans les biens pour lesquels il dispose

école. N’interprétant pas dans les mêmes termes l’héritage smithien, ils ne cherchent pas à construire une théorie commune. Ils forment plutôt un courant de pensée au sein duquel coexistent des tendances différentes parmi lesquelles celle de David RICARDO en Grande Bretagne et celle de Jean Baptiste SAY en France sont les plus représentées. Ceci explique pourquoi les économistes classiques ne présentent pas un front uni face aux auteurs qui, dès le siècle qui suit, préfigurent le marginalisme en réduisant

La spécialisation va permettre le gain à l’échange : les individus peuvent obtenir plus que s’il essaye d’être auto-suffisant. Adam SMITH (1723-1790) David RICARDO (1772-1823) Doc 2 p.31 : Pour SMITH les individus ont intérêts, à échanger car ils pourront obtenir certain bien à moindre frais que si il les avait fabriqué eux même. Plus un marché est vaste c'est-à-dire plus il y a de clients plus on peut se spécialiser dans un domaine particulier et vivre de cette activité la spécialisation favorise

les produits qui sont moins coûteux à produire ailleurs. David Ricardo va plus loin avec ses avantages relatifs: le célèbre exemple du drap et du vin produits par l'Angleterre et le Portugal montre que l'Angleterre a intérêt à se spécialiser dans le drap et le Portugal dans le vin alors que ce dernier pays a un avantage absolu (au sens de Smith) dans les deux biens. - Le modèle HOS (Hecksher-Ohlin-Samuelson) « améliore » celui de Ricardo dans le contexte du XX° siècle. Non seulement les gains à l'échange

increase. So we can see that with free trade and this first theory situation of nations are better. However, David Ricardo throws back the thesis of Smith. In fact he improves it. Ricardo is going to complete the theory of Smith by asking the following question: what happens if a country possesses no absolute advantage? According to Smith, its production is going to be invalid. So, Ricardo expresses the theory of the comparative advantages: any country should rather be a free trader even if a country