Rien Ne Sert De Courir Queneau

la première personne et sa parole porte la marque de la subjectivité. Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. (Albert Camus, L’Étranger, 1942) - Le narrateur-témoin prend une certaine distance avec l’histoire qu’il interrompt parfois de ses commentaires : Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189… Je continue à dire

chair de sa chair. L’exorde de la deuxième partie (1610) s’adressera au personnage masculin principal, Céladon, et celui de la troisième partie (1619) à la rivière qui est au centre géographique de l’action, le Lignon personnifié. «  Il n’y a donc rien, ma Bergère, qui te puisse plus longuement arrêter près de moi ? ». «  Le ciel te rendre heureux [ton voyage], et te donne un si bon Génie, que tu me survives autant de siècles que le sujet qui t’a fait naître survivra en m’accompagnant au cercueil »

profiter de sa vie permet de lutter en quelque sorte. L’image de la rose est fraiche et apporte de la douceur au poeme, c’est de ce fait, une lecture agreable. Nous pouvons faire le lien avec le poeme “Si tu t’imagines” ecrit en 1912 par Raymond Queneau, qui est une reprise moderne du texte de Ronsard dans lequel il detourne avec originalite le theme du Carpe Diem. Tout comme le texte precedent, l’auteur donne un conseil a une jeune femme :“si tu t’imagines fillette”. Le terme “fillette” evoque une

limite de substitution. Dans le fatras des machines, des engouements et des amours, les testeurs d'aliénation désespèrent de trouver un responsable. Le progrès scientifique met pourtant le Sujet au point de départ d'une libération radicale. Il ne sert donc à rien de redire après Marcuse que la victoire progressive sur les difficultés matérielles s'effectue dans des conditions aliénantes pour le consommat eur. approcher les systèmes qui régissent ce double mouvement. C'est Il faut l'effort qu'ont tenté

mer gelée en nous. A – Un livre doit nous faire prendre conscience du monde dans lequel on vit 1°) Une œuvre littéraire doit nous permettre d’apprendre des erreurs du passé afin que cela ne se reproduise pas Ex : - A l’Ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque, 1929 - Les Croix de bois, Dorgelès, 1919 Ces deux œuvres, l’une allemande, l’autre française, nous montrent la même situation : la condition des soldats dans les tranchées pendant la première guerre mondiale

biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l’étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu’il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras, laisse-nous reposer : ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Regarde ces hommes ; vois comme ils sont droits, sains

biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l’étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu’il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras, laisse-nous reposer : ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Regarde ces hommes ; vois comme ils sont droits, sains

présentant comme des victimes protégeant leur honneur, leurs droits, leurs frontières... [pic] Les grandes phases de la première guerre mondiale. Le 28 juin 1914, l'archiduc d'Autriche François Ferdinand est assassiné par un serbe. L'Autriche se sert alors de ce prétexte pour déclarer la guerre à la Serbie qui est alors alliée avec la Russie, la France et le Royaume-Uni qui forment la triple entente. L'Autriche, elle, est alliée à l'Italie et à l'Allemagne : elles forment toutes les trois la triple

du champ de carnage de la Grande Guerre : Un rude hiver, La Femme assise et Le Diable au corps. Lorsqu’il écrit La Femme assise en 1917, Apollinaire est au Front, subissant de plein fouet les souffrances de la vie dans les tranchées, et pourtant, rien ne semble l’avoir autant inspiré que cette guerre qui finira, indirectement, par le tuer : « La guerre même a augmenté le pouvoir que la poésie exerce sur moi et c’est grâce à l’une et à l’autre que le ciel désormais se confond avec ma tête étoilée

sur le mot « brisé » puisque la césure tombe juste après. Serait-ce un clin d’œil du poète de mettre le mot « brisé » à la césure,                 précisément à l’endroit où l’on coupe,  brise le vers… Ingénieux ! (Et voilà comment la versification sert à commenter un poème !) E) Les sons- La rime : reprise d’un même son à l’extrémité des vers. - La rime intérieure : deux mots se finissent par un même son et l’un des deux, au moins, se trouve à l’intérieur du vers.