Rimbaud Le Dérèglement Des Sens

laideur, jeunesse et âge. C’est ce que souligne notamment l’antithèse entre la « poussée du temps » (l. 16) et l’expression « les âges les plus jeunes, les plus célébrés » (l. 1718). Il s’agit donc d’une scène de révélation, à prendre également au sens photographique du terme, puisqu’elle nous donne à voir une image négative : l’autoportrait paradoxal de l’écrivain. L’ÉCRIVAIN AU MIROIR La fonction de l’incipit est de mettre en place les codes du récit, ici le roman d’amour et la dimension autobiographique

(explosion de la dynamite). Le quotidien peut être une source de joie intarissable. Les couleurs du film rappellent le Pop Art (le pull orange, les couleurs soutenues comme celles utilisées par Tati dans Mon Oncle, mais aussi pour rendre hommage à Rimbaud et son sonnet Voyelles qui attribue une couleur à chaque voyelle. Le poète change la couleur des voyelles, le cinéma met du technicolor dans chaque plan. Ce pouvoir poétique de l’enfance à métamorphoser le monde exerce un effet sur les adultes

multiplicité des plaisirs mais le fondement/principe même du plaisir = pas de plaisir sans ivresse * Ivresse n’est pas une forme du plaisir parmi d’autre mais la manière dont le plaisir s’offre à nous 1er paragraphe : * Rimbaud = dérèglement de tout les sens, expérience de l’inconnu * Essence du plaisir à l’opposé de la conception bourgeoise (confort) 2ème paragraphe : * Exaltation, loin du confort se retrouve dans l’expérience mystique -> ne nous enferme pas en nous-mêmes

ne doit plus être « mimesis » mais « poïesis », c’est-à-dire construction, création, transfiguration. Le recueil, Alcools, 1913, manifeste cette esthétique nouvelle. Son titre, bien sûr fait référence à Rimbaud, et à son « Bateau ivre », qui prône dans l’écriture « un dérèglement de tous les sens », une exaltation de l’imagination ; mais le pluriel du titre indique aussi la volonté de son auteur de mélanger tous les genres, toutes les formes, tous les tons, toutes les sortes d’inspiration dans un

suis, sous le corsage et les frêles atours,
 Le dos divin après la courbe des épaules.

 J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
 − Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
 Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas... − Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres... Au Cabaret-Vert cinq heures du soir Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
 Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi. 
− Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
 De beurre et

l’indifférence : l’insensibilité de celui qui éprouve à l’égard du présent (= ne provoque ni attirance ni répulsion ou allergie) => les stoïciens ne prônent pas un rapport d’indifférence avec l’insensibilité EX : le sage n’est pas insensible, en quel sens est il alors indifférent ? => c’est ce dont je peux me passer sans cesser d’être heureux => il est dans une situation d’apathie et pas d’insensibilité Si le sage consent ce qui arrive = capacité d’encaisser le choc , le sage est celui qui

naturalisme lui est guidé par la science et s’intéresse aux classes assez pauvres. ( zola, maupassant) le symbolisme : .Le symbolisme est le troisième mouvement littéraire qui achève le dix-neuvième siècle. Avec des poètes comme Baudelaire et surtout Rimbaud, il annonce la modernité du vingtième siècle.Ce courant est apparu en réaction contre le réalisme On peut définir le symbole comme étant la représentation concrète d’une idée abstraite (la balance, par exemple, symbolise la justice). Il établit donc

(dans le cas de Hugo), mais aussi critique (dans le cas de Baudelaire ou de Rimbaud). Le poète et la poésie ne se limitent pas aux domaines de l’engagement. C’est dans le renouvellement des formes que les poètes nous intéressent aussi. Le langage est en effet le matériau sur lequel travaillent les créateurs : le vers, les rimes, le rythme sont repensés au cours du XIXe siècle et du XXe siècle, pour aboutir aux révoltes de Rimbaud et à la révolution Séquence 6 – FR20 3 © Cned – Académie en ligne poétique

littératures du Midi, solaires, issues de la lucidité, de la raison et imitées d’après l’Antique, sont mises sous le signe du classicisme. Celles du Nord, brumeuses et mélancoliques, se rattachent au romantisme.Mme de Staël introduit dans la critique le sens du relatif et de l’historique. De l’Allemagne s’attache à imposer aux Français le goût romantique, supérieur à son avis, à celui des classiques. La démarche est continuée par Chateaubriand qui juge la valeur artistique d’après son efficacité

(Francusko pjesništvo 19. st.) (textes et contextes) Zimski semestar 2010. / 2011. 2 I. Notions de versification française 1.1. Poésie, n. f., du lat. poesis, du gr. poiêzis, action de faire, création, art de composer des œuvres poétiques; au sens littéraire : art du langage, généralement associé à la versification, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose au moyen de combinaisons verbales où le rythme, l’harmonie et l’image ont autant et parfois plus d’importance que le contenu intelligible