Rimbaud Un Poète Engagé

qu’il soit repoussant ou attirant, le poète arrivera toujours à en extraire la beauté, et le transfigurer par le travail poétique. Mais de quelle manière ? D’après certains auteurs, le poète serait inspiré de façon quasi divine, sacrée et en en relation avec les Muses. Ils sont ainsi la jonction entre ciel et terre, l’intercesseur entre les Dieux et les Hommes, le lien entre la vie et la mort. Arthur Rimbaud dans sa fameuse lettre à Paul Demeny demande au poète d’être « vraiment voleur de feu » en

marquant les esprits, elle a donné lieu de nombreuses fois à l’écriture de poèmes (engagés ou non) qui décrivent ou dénoncent l’horreur et la barbarie humaine. Devant l’effectif innombrable de poèmes traitant de ce sujet qui a inspirer de nombreux poètes à travers les siècles, j’ai été contraint de sélectionner quatre poèmes, que j’ai rassemblés dans ce dossier Nous allons donc étudier « Le dormeur du Val » d’Arthur Rimbaud, un extrait du recueil de « Ma Lou » de Guillaume Apollinaire, « Familiale »

Baudelaire : Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867. « Dante d'une époque déchue »1 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place qui lui est propre dans l'histoire littéraire du xixe siècle. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la

Victor Hugo, Théodore de Banville, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, Jean Richepin et Jacques Prévert. Ce sont des écrivains influencés par l'élan qu'a pris la poésie durant ce siècle. La poésie au XIXe est un moyen de s'échapper des règles de la littérature classique. Victor Hugo occupe une place importante dans l'histoire des lettres françaises et celle du XIXe siècle, dans des genres et des domaines d'une remarquable variété. Il est à la fois poète lyrique avec des recueils comme Odes et

dans leurs oeuvres. Ce genre est surtout considere comme de l’art litteraire qui necessite un travail sur les mots et un joue sur la musicalite et le rythme. En explorant toutes les ressources du langage et en combinant des differentes sonorites, un poete cree et produit des images originelles. Cependant la poesie a evolue au cours du temps et les poetes ont commence a l’utiliser pour d’autres fonctions; la poesie n’est elle uniquement une manipulation de la langue?Quelles autres fonctions complete-t-elle

style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877). ALBERT COHEN : Albert Cohen, né à Corfou, 16 août 1895, mort à Genève le 17 octobre 1981, est un poète, écrivain et dramaturge suisse romand dont l'œuvre est fortement influencée par ses racines juives. Son nom a été évoqué pour le prix Nobel de littérature. BALZAC : Honoré de Balzac, à Tours le 20 mai 1799 et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain

Adieu (Une saison en enfer, 1873-1875) Ce dernier chapitre d'Une saison en enfer est à la fois la fin d'une histoire et la conclusion d'une longue, intense, dramatique méditation. L'histoire raconte la déchéance d'un jeune poète qui, ayant fait le choix de la révolte contre la société et de la négation enragée des valeurs traditionnelles, se trouve projeté aux limites de la folie et à l'article de la mort. Afin de s'extirper de ce qu'il appelle métaphoriquement son "enfer", le "damné" décide

d’Arthur Rimbaud Première partie, étude de l’œuvre intégrale Séance : Les Cahiers de Douai, une œuvre de jeunesse, entre imitation et émancipation Arthur Rimbaud rédige les poèmes qui composent les Cahiers de Douai entre quinze et seize ans. Il est encore très influencé par la culture et les poètes classiques qu’il a étudiés au collège de Charleville. Cette influence est visible dans les thèmes et la forme de nom- breux poèmes du recueil. Au fil du temps cependant, le jeune poète passe du

première phrase de cette citation se révèle être un casse-tête. Même après avoir trouvé le vocabulaire adéquat, après avoir tournée et retourne l’étrange syntaxe de cette affirmation, le sens reste obscur. Peut-être justement, est-ce la volonté du poète de séparer cette citation en deux : la forme, avec les agréables sonorités, ‘’un aboli bibelot d’inanité sonore ‘’, phrase nominale, fluide, mélodieuse ; cristalline, et la réflexion, ‘’Hésitation prolongée entre le son et le sens’’. La poésie serait

Baudelaire, les Fleurs du mal, « Spleen et Idéal », IV, « Correspondances » (1857) Baudelaire, Petits poëmes en prose, (« le spleen de Paris »), I, « l’étranger » (1868) Rimbaud, Poésies,  « voyelles », 1872 Rimbaud, Une saison en enfer, 1873, « délires » II « alchimie du verbe » Annexes : Extrait de la lettre du « voyant »  de Rimbaud à son instituteur Paul Démeny (1872) Extrait de la préface de Paul Valéry à Charmes, son recueil poétique de 1922 Extrait de littérature et langage, de Laufer et Lecherbonnier