Rimes Embrassé

systématique des rimes avec inclusion ('tentes' = 'pénitentes', 'ombelles' = 'belles', 'virides' = 'rides', 'étranges' = 'anges') ; rime en '-elles' faisant écho au titre 'Voyelles' ; rimes exclusivement féminines (sauf la dernière paire), sans parler des nombreux effets d'assonance et d'allitération, parfois un peu appuyés ("paix des pâtis", "vibrements divins des mers virides") et qu'il serait fastidieux d'énumérer. Mentionnons cependant, après David Ducoffre, les effets répétés de rimes intérieures et

→ « un autre enfant » pour désigner l'excroissance. Anticipation des accusations d'anomalies en insistant sur leurs causes « s'il avait un bras plus court que l'autre, c'est que... ». Comparaison finale « comme si un pus petit enfant voulait en embrasser un second » évoque une image familiale et tendre différente des interprétations violentes d'A. Paré par ex. II/ Une argumentation humaniste A. l'argument divin Dieu, cause de la monstruosité car humanité est plurielle → monstre n'est pas une punition

chevelure’’, poème au caractère invocatif et incantatoire, présente un ample et complet développement du thème et des images, sa liberté d’invention en faisant l’un des plus modernes des ‘’Fleurs du mal’’. Il comprend sept quintils, où la disposition des rimes, abaab, donne la prépondérance à la rime féminine, suscite un rythme incantatoire. Devant cet ensemble, on peut distinguer cette composition : - La première strophe montre la force de suggestion de la chevelure. - Les deuxième, troisième et quatrième

se repérer dans l'ensemble des données. Plusieurs types d'organisation peuvent également être utilisés de façon croisée. De l’antiquité jusqu’au moyen âge en passant par la Renaissance, le mot encyclopédie garde sons sen Grecque « éducation qui embrasse le cercle entier de connaissances ». (Grecque -> egkuklios paideia) La plus célèbre étant celle de Diderot et d’Alembert. Un Portulan : Carte maritime de la fin du moyen âge et de la Renaissance indiquant la position des ports et le contour

retour vers le paradis perdu). Le sentiment personnel qu’il induit (tristesse) dessine déjà le lyrisme de ces 14vers. Lyrisme : « Lyre » = Lyre d’Orphée (=musicien (appelé Aède) poète comme Homère) = musicalité. Plusieurs Procédés : Les rimes : embrassées, plates ou suivies et croisées; Le Lipogramme (lipo= disparaître) ; l’assonance (répétition de voyelles), l’allitération ( répétition de consonnes) ; les dentales (ex : T.T.T) ; les sons nasalisés (un, on,en). Harmonie suggestive :

Dossier de Poésie Baudelaire Les Fleurs Du Mal Le poète Charles Baudelaire, né en 1821, est considéré comme LE plus grand poète français. Très jeune, il reçoit plusieurs prix pour ses vers latins, et embrasse une véritable passion pour l'écriture. Plus tard, c'est dans la débauche et le marginalisme qu'il trouvera ses puits d'inspiration. C'est cette vie de plaisirs et de dépenses qui amènera son beau-père, Général, à l'envoyer en exil sur l'île de La Réunion. Mais contre toute attente

composer un poème d'un lyrisme plaintif qui exprimerait la désolation d'un coeur bouleversé. Le poème reste serein et symétrique, il restaure l'ordre que les sentiments auraient éventuellement troublé, sans laisser passer la moindre ombre. Les vers, les rimes, les mots et la construction générale du sonnet convergent dans la même direction que le paysage indiqué par le poète. L'art est supérieur à la nature car il lui enlève son principe de variation : les saisons. La raison constructrice est supérieure

papillons aux ailes diaprées, Lorsque fol je te vis, et depuis je n'ai pu Rien voir après tes yeux que tout ne m'ait déplu... O belle au doux regard, Francine au beau sourcil, Baise-moi, je te prie, et m'embrasses ainsi Qu'un arbre est embrassé d'une vigne bien forte. Souvent un vain baiser quelque plaisir apporte. Je meurs! tu me feras dépecer ce bouquet, Que j'ai cueilli pour toi, de thym et de muguet, Et de la rouge-fleur qu'on nomme Cassandrette, Et de la blanche-fleur

noir qu’il fend, Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse. Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse, Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant, Ployer et défaillir sur son coeur triomphant Le corps voluptueux que son étreinte embrasse. Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums, Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ; Et sur elle courbé, l’ardent Imperator Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or

Delta noir qu’il fend, Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse. Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse, Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant, Ployer et défaillir sur son cœur triomphant Le corps voluptueux que son étreinte embrasse. Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums, Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ; Et sur elle courbé, l’ardent Imperator Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or Toute une