Robertiens

autre magnat. Il faudra attendre la disparition de cet intrus, en 886, pour que l’aîné, Eude, récupère l’Anjou, la Touraine, peut -être le Blésois. Désormais ces territoires ne sortiront plus du patrimoine familial. Du moins, jusqu’au jour où les Robertiens en seront chassés par leurs propres officiers, métamorphosés, à leur tour, en potentats héréditaires. Dans la suite des comtes, tous de la même lignée, qui de 885 environ jusqu’à l’extinction de la descendance, en 1137 , se succédèrent à Poitiers

capétienne a) les droits du roi il s’agit de la puissance que le roi exerce sur un territoire qu’il détient en personne. L’exercice du pouvoir s’exerce par l’intermédiaire de plusieurs canaux. - cités, bien fiscaux qui appartenaient au Robertiens, le roi capétiens avait hérité aux territoires aux rois carolingiens. - Le roi exerce une partie de son pouvoir par l’intermédiaire des prévaut royaux qui sont issues de la moyenne paysannerie ou de la petite aristocratie locale. LE prévaut

Charlemagne couronné Empereur Restauration de l’Empire d’Occident Louis le Pieux Partage de Verdun entre les 3 fils de Louis. La Francie occidentale à Charles le Chauve († 877) Faillite progressive du pouvoir royal Début de l’alternance Carolingiens-Robertiens Hugues Capet élu roi La mutation féodale (10e - 12e s.) De manière institutionnelle, et en France, le haut Moyen Âge comprend les deux premières dynasties de nos rois : les Mérovingiens (5e-8e s.) et les Carolingiens (8e-10e). C’est pourquoi

du roi. Il s’agit donc d’un acte révolutionnaire. § 1 : la succession 1) hérédité En 987, Hugues Capet devient Roi, il est élu par acclamation. Depuis un siècle, il y avait un chassé croisé entre deux grandes familles : les Robertiens et les capésiens. Selon le rapport de force, le roi de France était un capésien. Le roi était élu par les grands, les barons, les pairs qui formaient sa cour et qui s’étaient assemblés pour élire le roi. Cette élection se faisait par acclamation

Capétiens sont découragés. Les aristocrates prennent donc le relais (ceux de Neustrie entre Seine et Loire). En 888, un roi est à la tête du Royaume de France, mais ce dernier n'est pas issus de la dynastie carolingienne. Robert le Fort (les Robertiens). Roi de France, élection de Robert le Fort par l'aristocratie. Période d'effacement de la monarchie , les rois sont incapables d'imposer leur pouvoir. (faiblesse du pouvoir de la noblesse centrale « monarchie »). Ce qui va changer en 987, élections

successeurs de Charles le Chauve ne légifèrent plus du tout. La royauté jusque là héréditaire devient élective, où on aura besoin de grands du royaume pour élire le roi. On va avoir les pères de familles qui vont se partager le pouvoir royale, les Robertiens qui descendent de Robert le Fort. Ils se partagent alternativement le trône au biais des élections, avec les carolingiens. Cette situation prend fin en 987, avec la dynastie capétienne, avec Hugues Capet qui est élu. Chapitre 2 : Le triomphe

tardivement sur les lieux des pillages ; pouvoir central trop lointain ; d’où une forte poussée des forces centrifuges, relayées par la montées des grandes familles aristocratiques puissamment enracinées au niveau local et dont certaines, comme les Robertiens, s’illustrèrent précisément ds la défense du royaume contre les Normands ((). Cette dernière tendance s’accompagne de manière logique et concomitante d’un affaiblissement durable de l’autorité monarchique ((). ()- La montée

territoriales dirigées par des dynasties d’anciens fonctionnaires royaux devenus à peu près autonomes. C’est dans ce contexte de dissociation de la puissance publique que la dynastie carolingienne est éliminée dans le royaume de l’Ouest par les Robertiens/Capétiens. L’élection de Hugues Capet, en 987, marque l’avènement définitif de la dynastie nouvelle. Mais, autour de l’an mil et plus encore au xie siècle les principautés territoriales se fractionnent à leur tour en seigneuries plus petites,

locaux : les principautés territoriales Dans les royaumes, l’élection par les Grands triomphe. En Franci occidentale en 888, on choisit Eudes comme roi : à partir de là, pendant un siècle, on assiste à une alternance entre les carolingiens et les robertiens. Dans la pratique, ces rois ne sont pas obéis et tous les grands ne les reconnaissent pas et beaucoup d’entre eux se révoltent. L’unité territoriale au niveau de l'empire va se restreindre au niveau de la principauté territoriale. Le roi n’intervient

de couronne. 1- Un roi féodal Aux origines, en 987, Hugues Capet n’a d’autorité réelle que sur son domaine. Ce qu’on appelle le domaine royal, ce sont les terres qui appartiennent de façon traditionnelle aux capétiens depuis l’époque des Robertiens. Le domaine capétien en 987 correspond à l’Ile de France. C’est seulement sur ces terres que les capétiens exercent un réel pouvoir. En théorie, le roi peut exercer son pouvoir sur les terres de ses vassaux. En pratique, les vassaux sont plutôt