Roland Barthes Mythologie

avec les mots : « expirants », « Ensanglantant », « renversé », « mourants », « expirants ». Ce lexique est mêlé à celui de la guerre, avec les termes du siège, « muraille », « palais brûlants ». Ceci donne du passé une image digne de la mythologie, une mythologie revisitée par Racine et perçue du point de vue d'une femme victime de ses conséquence. Ainsi, le personnage est marquée à jamais par ces images. Ce choc est rendu par l'extrême expressivité du texte, empli de phrase exclamatives et interrogatives

des notions d'histoire religieuse, autrefois largement partagées, mais aujourd'hui plus estompées… De même, le   tableau de Poussin, L'inspiration du poète, nécessite quelques connaissances préalables à l'analyse, et qui dépassent le domaine de la mythologie. Il serait faux cependant de croire qu'il existe des images " simples ", même lorsque celles-ci sont apparemment très dépouillées ou qu'elles présentent des références culturelles communes.        D'un autre côté, la réactivation du contexte culturel

“Le Misanthrope”, “Le Bourgeois Gentilhomme”Montesquieu, “Lettres persanes”Amélie Nothomb, “Acide sulfurique”Jean-Jacques Schuhl, “Ingrid Caven”Villiers de l’Isle Adam, “L’Affichage céleste” (société de la publicité et du “puff” )Essais :Roland Barthes, “Mythologies”, 1957Pierre Bourdieu, “Sur la télévision” (1996)Guy Debord, “La société du spectacle” (texte et dvd) (1967 et 1973Grégory Derville, “Le pouvoir des médias, mythes et réalités”, 1997Laurent Gervereau (direction), “Dictionnaire mondial des

sportifJO Mexico 1968: sport en mondovisionHeysel, Furiani, Hooligans… quand la dramaturgie vient des tribunes du stadeGo Pro: dans le corps du sportifE-sport: entrer dans la motricité de l’imageEye-Tracking: dans la motricité interactiveLes mythologies de Roland Barthes  Le sport fait partie des mythes (combats de catch, tour de France cycliste) dont notre vie quotidienne a besoin pour se nourrir. La logique de ces récits d’images repose sur la tragédie: « élégance de la cérémonie, règles strictes

 le courage et la vertu, remplaçant  la  gorgone  d’autrefois  par  les  képis  nazis,  et  Persée  (le  héros),  par  un  résistant.  Une manière, encore une fois de raconter et d’expliquer le monde ; mais toujours en simplifiant la réalité. L’ouvrage Mythologies de Roland Barthes, au titre évocateur traduit bien la sacralisation d’objets de la  société  de  consommation.  Il  y  a  eu  un  glissement  de  sens  :  «  mythique  »  n’a  plus  son  sens antique  mais  est  devenu  quelque  chose  de  reconnu  de 

des discussions et des débats. de symboles. Elle est riche d’interprétation possible. On revient sur Roland Barthes. La culture populaire, c’est nos habitudes, nos gestes de la vie quotidiennes qui sont les premières mani- Il s’intéresse à la société de consommation. festations de la culture populaire. Texte de Roland Spécificité de Barthes c’est l’humour, le décalage. Ce Barthes « les mythologies » réunit les textes de qu’il fait en sémiologue, il le fait avec un regard criBarthes, ses articles de

personnage d’Antigone n’est-il plus seulement dans cette pièce un personnage antique ? Que représente-t-il aussi ? Le mythe d’Antigone [pic] Frederic Leighton (British, 1830-1896), Antigone, 1882, Oil on canvas (58.5 x 50 cm) Sa généalogie Dans la mythologie grecque, Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Elle est ainsi la sœur d'Étéocle, de Polynice et d'Ismène. Son oncle Créon, frère de Jocaste, est également le père de son fiancé

notre conception moderne de la littérature (c'est le cas de L'Iliade et de L'Odyssée d'Homère). L'helléniste Claude Calame écrit ainsi qu'il n'y pas de mythe comme genre, pas d'ontologie du mythe. Nous ne connaissons les mythes qu'à travers des mythologies toujours changeantes, qu'à travers des contextes particuliers, médiatisés, entre autres, par des textes. En tous les cas, cette perspective anthropologique montre qu'un texte qui recourt au mythe s'inscrit dans un espace culturel de parole collective:

réhistoricisation. La parole mythique serait un effacement de la charge politique d’une parole et la mise en place d’une intention politique nouvelle. Ainsi, ce jeu de substitution permet de fabriquer un sens nouveau, car, comme nous le confirme Barthes : Le mythe ne cache rien et il n’affiche rien : il déforme ; le mythe n’est ni un mensonge ni un aveu : c’est une inflexion. Placé devant l’alternative dont je parlais à l’instant, le mythe trouve une troisième issue. Menacé de disparaître s’il cède

et par conséquent de la psychologie générale; nous la nommerons sémiologie (du Grec sémeîon, `signe'). Elle nous apprendrait en quoi consistent les signes, quelles lois les régissent. »41. Saussure n’a pas abordé lui-même cette science et c’est à Roland 40 41 Klee, Paul, Théorie de l’art moderne, Paris, Gallimard, 1998, 153p. Saussure, Ferdinand (de), Cours de linguistique générale, Paris, Payot, 1995, 520p. 21 PARTIE 1 : TOUR D’HORIZON I. La publicité utilitaire Barthes42 que