Roman Flaubert Proust

d'un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, Cromwell, puis Orientales et Hermani. Il s'impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris, et en 1838 son chef-d' oeuvre romantique Ruy Blas. En 1841, il est élu à l'Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique.

Les origines du roman Aux sources du français À l'origine le mot « roman » désigne une langue, d'ailleurs non uniforme mais faite de plusieurs dialectes (normand, picard...) qu'on parlait dans le Nord de la France au c?ur du Moyen Âge, au XIIe siècle. Par extension, à la même époque, le nom est aussi donné aux récits composés dans cette langue populaire, pour mieux les opposer aux ouvrages en latin, qui est alors la langue savante, traditionnellement réservée à l'écriture. Ainsi le genre romanesque

cherchant l'impossible que l'homme a toujours réalisé et reconnu le possible, et ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait le possible n'ont jamais avancé d'un seul pas. M. Bakounine 11. C'est une profonde erreur de porter un roman à l'écran. Un écrivain contemporain 12. Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition. M. de Montaigne 13. Chaque homme porte sur son épaule gauche un singe et sur son épaule droite un aussi les transformer se transformer. C

Objet d’Etude : le Roman Définition : généralités  Origine du mot « roman » : long récit écrit en langue romane (latin du moyenâge) ou en ancien français, d'abord en vers (notamment en octosyllabes à rimes suivies), puis en prose, contant les aventures fabuleuses, galantes ou grotesques de héros mythiques, idéalisés ou caricaturés. D’où la définition actuelle : œuvre littéraire en prose d'une certaine longueur, mêlant le réel et l'imaginaire, et qui, dans sa forme la plus traditionnelle, cherche

(Série L) Corpus 1. G. FLAUBERT, Mémoires d’un fou, chapitre X, posth. 1901. 2. G. FLAUBERT, L’Éducation sentimentale, première partie, chapitre I, 1869. 3. G. FLAUBERT, L’Éducation sentimentale, troisième partie, chapitre VI, 1869. 4. L. ARAGON, Blanche ou l’Oubli, troisième partie, chapitre III, « Une mèche de cheveux n’est pas une hypothèse », 1967. Texte 1 Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou, chapitre X, posth. 1901 C’est à l’âge de dix-sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de

(comparaisons somptueuses, métaphores saisissantes etc.). Son génie inventif osa tout remodeler dans le domaine des formes poétiques. Selon Baudelaire, "Hugo possède non seulement la grandeur, mais l'universalité" Les catégories narratives du roman balzacien La temporalité narrative. Pour encadrer la fiction dans le contexte socio-historique, Balzac commence son récit "in medias res" : "Vers la fin du mois d'octobre de l'année passée…"(La Peau de chagrin) ou "Lors de l'expédition française faite

instant. Mais – j’eus beau me nier à la suite et me contredire, la succession s’est faite, l’addition s’est réalisée. » * Proust lui-même se donna visiblement pour tâche de brouiller inexorablement le rapport de l’écrivain et de ses personnages : en faisant du narrateur celui qui va écrire ( le jeune homme du roman veut écrire mais il ne le peut, et, le roman finit quand l’écriture devient possible) * Le surréalisme : en recommandant sans cesse de décevoir brusquement les sens attendus

considère qu'à partir d'éléments psychologiques proposés par l'oeuvre conduit à une lecture des éléments sociaux. Dans l'oeuvre, l'écrivain donne réponse dans son langage à des problèmes contemporains. Les faits humains sont historiques et collectifs Le roman serait : "l'histoire d'une recherche dégradée, recherche de valeurs authentiques dans un monde dégradé lui aussi" ( Lukacs, La théorie du démon) Pierre Bourdieu instaure la sociologie de l'institution littéraire ( les écrivains, les académies, l'édition

(belliqueux) 1898-1906 : Affaire Dreyfus. Romantisme Victor Hugo A. de Lamartine Alfred de Musset Alfred de Vigny Gérard de Nerval Chateaubriand Benjamin Constant Réalisme, naturalisme et décadentisme Honoré de Balzac Gustave Flaubert Victor Hugo Les frères Goncourt Émile Zola Jules Vallès Maupassant Barbey d’Aurevilly Lautréamont Villiers de l’Isle-Adam Huysmans Le Parnasse, « l’art pour l’art » Théophile Gautier Théodore de Banville Leconte de Lisle

entre référent et référé est à la charge du lecteur qui participe à la création surréaliste. Poésie : ils préconisent une poésie libérée des règles formelles, jouant sur des jeux de sonorités et des rencontres sémantiques inattendues. Récit : les romans surréalistes accumulent les indices d’invraisemblance pour mieux rendre compte du vrai. La nécessité d’une intrigue disparaît, le récit abandonne alors ses atouts traditionnels pour se concentrer sur une écriture poétique en prose où fusent des images