Roman Traditionnel

L’attente du lecteur de roman est le plus souvent de « se plonger » dans une intrigue, de suivre des personnages dont l’histoire va le divertir et l’émouvoir, voire de s’identifier à eux. Ce processus est facilité par les moyens mis en œuvre par le romancier pour donner de la « chair » à des personnages imaginaires. Pourtant l’enjeu du romancier, qui imagine et construit ses personnages, est-il seulement de faire oublier au lecteur qu’ils sont fictifs, d’en faire en quelque sorte des personnes

est de bon ton pour faire un roman, il semble bien qu'ils ne soit effectivement pas nécessaire. Un roman peut ainsi avoir un caractère ironique, et mettre en scène un "anti-héro", un personnage qui rate tout ce qu'il fait ou qui se comporte de manière immorale. La personnage peut aussi être un "anti-héro" pour des raisons polémiques: mettre en cause la morale traditionnelle et présenter des alternatives (comme dans Voyage au bout de la nuit de Céline). Le roman peut aussi ne pas viser à raconter

non-conformisme absolu peut être perçu comme une forme de conformisme selon ce à quoi le « notre » réfère : s’agit-il du groupe surréaliste ou de tout un chacun ? Le mode de vie surréaliste se voit appliqué dans Nadja, œuvre à mi-chemin entre roman, récit autobiographique, essai, journal intime, épopée bizarre, lambeaux de constats psychiatriques, album de photographies… Selon son auteur, Nadja porte témoignage de la clarification et de l’affermissement du ton surréaliste. Le non-conformisme

contemporaine. Le choix de la perspective entraîne également une certaine organisation des personnages, de l'espace et du temps. Quant à l'aspect temporel, la chronologie avec la connaissance du passé et de l'avenir des personnages était pour un auteur traditionnel indispensable. La motivation et l'action étaient organisées sur un schéma temporel et logique. A l'encontre de cette conception, la notion de temps est ébranlée dans tout ouvrage où manquent cette structure logique et cette trame chronologique

L'histoire de Lol (telle qu'elle se dégagera peu à peu dans le roman) Elle se fiance avec Michael Richardson, par qui elle est abandonnée pour une autre femme, Anne-Marie Stretter au cours du bal de T. Beach : cet évènement marque le début d'une crise pour Lol. Plus tard, elle se marie, apparemment sans lien amoureux fort, avec Jean Bedford, qui lui donne trois enfants. Dix ans s'écoulent avant qu'elle ne rencontre à nouveau son amie d'enfance, Tatiana Karl, mariée et accompagnée de son amant

Le héros d'un roman est le personnage principal de celui-ci ; un personnage qui se distingue par sa bravoure, ses mérites exceptionnels. Cette définition du héros peut être à l'opposé d'une personne médiocre. En effet, médiocre signifie qui est très au-dessous de la moyenne, voire qui est insuffisant. Une personne médiocre se dit aussi d'une personne qui a peu de capacités, notamment intellectuelles ; ou bien encore qui est sans grand intérêt. Cependant, certains auteurs de romans ont tenté de passer

LITTERATURE QUESTION 1 En quoi le roman et le film, Zazie dans le métro, peuvent-ils être perçus comme la découverte d’un nouveau monde ? La découverte d’un nouveau monde est aussi une contestation de l’ancien : on soulignera donc en quoi, à partir d’une structure de volonté classique, le roman de Queneau et le film de Malle portent une volonté de subversion des codes. I – Une structure classique : - La construction est classique : on repère l’unité de temps (« 36 heures » soit presque 24

Les Faux-monnayeurs est un roman écrit par André Gide, publié en 1925 dans la Nouvelle Revue française (NRF). Alors que Gide a déjà écrit de nombreuses œuvres à cette époque, telles Les Caves du Vatican, il affirmera dans la dédicace à Roger Martin du Gard que c'est son « premier roman » (qualifiant ses publications antérieures de « récits » ou de « soties »). Construit avec minutie, ce roman multiplie les personnages, points de vue narratifs et intrigues secondaires diverses autour d'une histoire

Corpus : Le corpus est constitué de 4 extraits de romans, le premier est tiré de Gil Blas de Santillane, d'Alain-René Lesage (1715-1735), le second est l’Assommoir d’Émile Zola (1877), le troisième quant à lui provient de L’Étranger d'Albert Camus (1942), tandis que le dernier est un passage de Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras (1964). Ces quatre textes sont particuliers car ils sont tous extraits des premières pages des romans. Ce sont des incipit et ils sont donc sensés donner

que le lecteur est confronté a s’identifier au héros du roman. En effet Butor a écrit son roman en utilisant le pronom personnel « vous » et non « je ». Le roman décrit le voyage d’un homme qui se rend à Paris pour rejoindre sa maîtresse. Dans un premier temps nous allons voir en quoi cet incipit est original et ensuite comment Michel Butor nous présente son personnage principal. 1.Un incipit original qui subvertit la tradition du roman réaliste * Le système d'énonciation : utilisation surprenante