Romanesque Le Realisme

Romanciers naturalistes (1881), Emile Zola explique que "le premier caractère du roman naturaliste, dont Mme Bovary est le type, est la reproduction exacte de la vie; l'absence de tout élément romanesque". En vous appuyant sur des exemples précis et variés, vous vous demanderez si cette caractéristique romanesque évoquée par le chef de file du Naturalisme nous paraît correspondre au roman Pierre et Jean de Maupassant. Le naturalisme est un courant littéraire du 19ème siècle. Son principe est de produire

Le premier « roman » moderne : Don Quichotte La « folie » romanesque : DON QUICHOTTE s’élance pour transposer dans le réel vécu ce qu’il a vécu par la lecture de romans de chevalerie. Mais la réalité résiste à ses rêves et c’est seulement à sa mort qu’il renonce à les faire coïncider. Le roman s’achève sur la déconfiture officielle du romanesque. Mais le livre est parsemé de récits qui réintroduisent les vertus et prestiges du romanesque (dont les mésaventures de DON QUICHOTTE figurent la parodie)

rose) • Veines romanesques : réalisme (ambition = représenter les imperfections sociales et humaines) et idéalisation (héros parfaits) 3. XVème siècle Seul Rabelais réussira à allier la fiction débridée et parodique de son univers de géants aux ambitions de l’Humanisme Le roman au XVIIème siècle I- Un genre en essor La méfiance du XVIème siècle. • Mépris des doctes • Méfiance de l’Eglise Questions : • Peut-on atteindre le vrai à travers le mensonge ? • L’illusion romanesque ne détourne-t-elle

précurseur du réalisme, à travers les quatre-vingt-onze romans de comédie hulmaine , dans laquelle il entend mettre en évidence les mutations sociales. Mais la vision de balzac montre que l’écriture réaliste doit dépasser la simple copie du réel : il y substitue une transfiguration et une symbolisation de la matière. Zola, Comment Robbe-Grillet présente-t-il le roman du XIXème siècle ? Robbe-Grillet présente le roman du XIXème siècle comme étant l’opposé du roman romanesque. L’écriture n’a

donne sa définition du monde romanesque et de ses personnages. On se demandera alors si, à travers l'affirmation de Camus, le roman est le reflet de notre monde. Pour cela, nous étudierons comme Camus les personnages et le monde romanesque. D'après Camus, le monde romanesque est le reflet du nôtre. Il y apparaît les même qualités et défauts et il n'est pas meilleur ou pire. C'est une imitation du réel. Ainsi, l'unique type de roman pour Camus est le réalisme, appelé cependant anti-roman

illustrés dans le bildungsroman ou roman de formation : Wilhelm Meister de Goethe (1796), Henri d'Ofterdingen de Novalis (inachevé, 1801). Par ailleurs, l'œuvre romanesque de Jean Paul et celle d'E. T. A. Hoffmann sont à la fois abondantes et irriguées par une puissante imagination. Mais elles conservent essentiellement l'esthétique romanesque hétéroclite du XVIIIe siècle (Laurence Sterne et le roman gothique). En France, les auteurs préromantiques et romantiques se sont plus largement consacrés au

entre Balzac et Stendhal, c’est une opposition entre un auteur, Balzac, qui a voulu créer un univers, une oeuvre colossale en forme de système et un autre, Stendhal, bien plus méfiant vis-à-vis des idéologies du XIXè siècle, qui a produit une oeuvre romanesque rare et qui se tient loin de toute idée de système. Balzac s’est voulu un inventeur du roman, a pensé le roman, a voulu en faire, à travers son oeuvre, la somme. Stendhal, sans doute par coquetterie, disait n’avoir jamais songé à l’art de faire

le but de les instruire. On peut également citer Le Rouge et le Noir, chroniques de 1830 de Stendhal qui cherchait à concurrencer l'Histoire. Or, en 1869 avec L’Éducation sentimentale, Flaubert rompt avec ces enjeux qui a fait la force du genre romanesque pour promouvoir l'esthétique de la langue. Le roman raconte la vie de Frédéric Moreau, un jeune provincial qui va faire son droit à Paris. Il rencontre une femme bien plus âgée que lui dont il tombe amoureux et qu'il tentera vainement de séduire

évolution des gouts de la cour = nouvelle forme d'art, une fiction réaliste, vraisemblance psychologique, représentation allégorique, Roman de la Rose de Guillaume de Lorris et Jean de Meun (1268-1282) Mutations donnant naissances à 2 veines romanesques : réalisme et idéalisation. XV° : Un genre mineur ? Succés populaires encore des réécritures des romans de chevaleries Influence ++ de 2 oeuvres : 1 italienne Furioso et espagnole Amadis (invraisemblance et merveilleux demandant public érudit)

TOURSEL, LE ROMAN ET LE RÉEL Émile Zola, L’affirmation du réalisme au XIXème siècle, L'affirmation du "tempérament" * Vanter la perfection de l'observation= risquer de nier le roman en tant qu'œuvre d'art = critique majeure des "détracteurs du réalisme (exemple avec photographie non considérée comme art à l'époque) * Réalistes revendiquent qualité d'artiste : Balzac affirme que le romancier de génie possède la qualité d'observation et d'expression et dispose d'une troisième "puissance"