Roméo Et Juliette Narrateur

La description de l’intérieur de la mercerie (p. 21) suggère que la même scène se répète tous les soirs. On peut relever le champ lexical du calme qui marque l’ennui (« placide », « dormir », « languissante », p. 21) et l’insistance ironique du narrateur sur les ronronnements du chat. Le chapitre 4, consacré aux soirées du jeudi, est tout aussi éloquent. L’imparfait est ici aussi le temps dominant et insiste sur le caractère répétitif de ces soirées parfaitement réglées. On note le contraste ironique

sorte son avatar dans le roman : ils portent un regard pessimiste sur le Risorgimento, et même en général sur l’aristocratie. Le Prince apparaît comme différent des autres aristocrates, et cela se voit particulièrement dans le chapitre du bal : le narrateur et le personnage adopte-t-il ici encore un regard pessimiste ? On peut noter en premier lieu que le Prince considère avec un certain dégoût sa condition et celle de ses semblables. Il semble abhorrer le monde dans lequel il évolue, qui pour lui

François Weyergans, Les Désenchantées, roman de Pierre Loti, où le narrateur, Loti, raconte la genèse d'un livre qui se trouve être le roman lui-même, La Fête, de Roger Vailland, où le narrateur Duc, qui représente Roger Vailland lui-même, écrit sa propre histoire à propos d'un livre qu'il ne parvient pas à écrire et finalement écrit le récit qui est la trame du livre, L'Emploi du temps, de Michel Butor, où le même narrateur superpose des périodes de temps différentes, puis la même période de

Albin Michel 1996. 10 Lire et analyser 1. Le narrateur brosse le portrait du grand-père par petites touches. - Dégagez les grandes lignes de ce portrait. - Pourquoi à votre avis les mains du grand-père sont-elles évoquées plusieurs fois ? • 2. L’anaphore " Je le revois " structure le texte et assure sa progression. En quoi est-elle révélatrice du lien entre les deux personnages principaux ? 3. Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il en évoquant ces " bonheurs d’enfance "

même. Par là, on peut cerner toute la theatralité du roman de Cohen, qui allége le texte, et rend l'écriture vivante, par les didascalies qui sont autant d'intervention cynique du narrateur : les dialogues sont pontuées de"(un temps)" et les attitudes médiocres des personnages sont passées à la loupe par le narrateur : "(Coup de langue effilée, sortie et aussitôt rentrée, tic imité de Huxley)". Par ce même ton acerbe, Cohen s’inscrit par ailleurs dans la tradition des moralistes portraitistes du

Ils s’étaient pris les mains, sans savoir. Victor Hugo, Les Misérables (1862), tome IV, livre V, chapitre VI. 65 70 7598 Le narrateur et la mise en scène des personnages 1. Résumez en quelques phrases la scène décrite dans cet extrait. 2. À quelle personne le narrateur mène-t-il le récit ? 3. a. En quoi le décor nocturne est-il romantique ? b. Par quels procédés le narrateur crée-t-il l’attente ? Prenez en compte la mise en page et la longueur des phrases. 4. a. Quel est le point de vue des lignes

prend position contre la guerre franco-prussienne de 1870, la condamnant notamment à travers des poèmes comme « Le Mal » et « Le Dormeur du val », Radiguet, certes plus jeune puisqu’il est âgé de onze ans, vit la Première Guerre mondiale comme le Narrateur du Diable au corps, c’est-à-dire comme « quatre ans de grandes 1. En effet, Aragon voit Radiguet comme un « génie de poche »… | 8 Le Diable au corps Meta-systems - 17-01-13 15:31:45 FL1610 U000 - Oasys 19.00x - Page 9 - BAT Le diable au corps

Hugo dans ce texte ? (exemples) et que ressentez-vous à la lecture de ce portrait ? 2. arrêt sur image : le portrait et sa fonction • qui est désigné par le pronom "on" et quel est l'effet recherché ? • quelle est l'expression qu'emploie le narrateur pour annoncer qu'il va faire un portrait ? • la narration progresse-t-elle ? • relevez les différents déterminants qui accompagnent le nom Thénardier : quelle évolution montrent-ils ? • Cosette apparaît à deux reprises; repérez les phrases : quel

tendance biographique. Dès l'incipit apparaît l'image du maternel fantôme qui se révèle dans l'univers nocturne du narrateur, univers d'isolement. Dans l'incipit on a un « je » qui est face à lui-même. Dans quelle mesure cette solitude apparente aboutit-elle in fine à une duplicité énonciative et identitaire révélatrice d'une posture poétique. On peut observer premièrement que le narrateur va faire une adresse à la plume (l.1 à 15) qui va précéder la scission du « je ». L'extrait va s'ouvrir par une

fr 11Notre-Dame de ParisFiche de lecture –LePetitLittéraire.fr – Les adresses au lecteur Victor Hugo, c’est aussi la toute-puissance du narrateur. Celui-ci ne cesse, en effet, de s’associer  à son lecteur pour faire des commentaires : « Nous pouvons affirmer à nos lecteurs que la timi- dité n’était ni la vertu ni le défaut du capitaine. » (p. 361). Le narrateur se comporte envers son  lecteur comme un maitre, qui le tient par la main et le conduit littéralement dans les méandres  de son intrigue