Ronsard Ciel Air Et Vent

renouvelée ? Groupement de textes et lectures analytiques Groupement de textes : Lectures analytiques T1 : « Le front » – Maurice Scève, (1536), orthographe modernisée ar Pascale Delamarre, p. 269 T2 : « Marie, vous avez la joue » - Pierre de Ronsard (1560) T3 : Un serpent qui danse - Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, (1857). T4 : La courbe de tes yeux – Paul Eluard, Capitale de la douleur (1926), p. 268. Lectures cursives Comment les poètes décrivent-ils et jugent-ils le monde qui les

Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d’exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu’ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s’épanouir. La puanteur était si forte, que sur l’herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D’où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme

batailles, peut-être, Mais résigné, naïf, n’engendrant point l’ennui, Et que le curé sait doux et bon comme lui. Tous deux s’aiment. Et quant au bel enfant qui joue, Le ciel dans le regard, l’aurore sur la joue, Et pour lequel ils ont ce sourire attendri, C’est Angelus, l’enfant trouvé, leur fils chéri. Ces cheveux blonds au vent sont la dernière flamme Qui se reflète encore au miroir de leur âme ; Et, parmi les bleuets et les coquelicots, Ce bon rire aux éclats vibrants et musicaux Leur fait

beauté divine ;Un oeil puissant de faire jours les nuits,Une main douce à forcer les ennuis,Qui tient ma vie en ses doigts enferméeAvec un chant découpé doucementOre d'un ris, or' d'un gémissement,De tels sorciers ma raison fut charmée. Pierre de Ronsard , Les amours de Cassandre (1552) A mademoiselle Oui, femme, quoi qu'on puisse direVous avez le fatal pouvoirDe nous jeter par un sourireDans l'ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même,Un regard distrait ou moqueur,Peuvent

mon esprit ne peut souffrir sa guérison. Chacun à son plaisir doit gouverner son âme,Mytridate autrefois a vécu de poison, Les Lestrigons de sang, et moi je vis de flamme. Théophile DE VIAU Stances amoureuses de la reine de Navarre: J'ai un ciel de désir, un monde de tristesse,Un univers de maux, mille feux de détresse, Un Etna de sanglots et une mer de pleurs. J'ai mille jours d'ennuis, mille nuits de disgrâce,Un printemps d'espérance et un hiver de glace ; De soupirs un automne, un été de

il affirme que "les chants les plus désespérés sont les chants les plus beaux". C'est ainsi que la poésie amoureuse, comme son nom l'indique, évoque les déceptions de passionnés ou les unions impossibles. Dans le Madrigal, Sonnets pour Hélène I, Ronsard, poète du XVIème siècle, définit le verbe "aimer" en évoquant ses sentiments douloureux. Le premier vers introduit une sorte de question mais surtout le thème abordé par le poème :"Si c'est aimer, Madame, et de jour et de nuit/ Rêver, songer, penser

quatre quatrains, le plus remarquable, le plus intéressant est certainement le dernier qui parle de la difficile condition du poète au XIXème siècle. Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est symbolisée par un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes. De même, le poète se situe au-dessus du commun des hommes pour ses poèmes, mais mêlé à la foule, il n’est rien. Baudelaire faisait ainsi partie de la génération des poètes maudits, c’est-à-dire

Paré et Vésale ( Vésale ne craignant pas de disséquer un corps humain). -en astronomie , avec Copernic et Gallilé , qui bouleversent la vieille conception selon laquelle le Soleil tournait autour d'une terre immobile ... Odes 1, 17 - Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose Analyse - Question 1: Qui ce matin avait déclose Référence à la nature = retour aux sources Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vêprée Les plus de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil

[pic] [pic] 1er sonnet : Pierre de Ronsard «  Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi » Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi, Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie, Mille et mille baisers donne-moi je te prie, Amour veut tout sans nombre, amour n'a point de loi. Baise et rebaise-moi ; belle bouche pourquoi Te gardes-tu là-bas, quand tu seras blêmie, A baiser (de Pluton ou la femme ou l'amie), N'ayant plus

Et c’est l’heure, tout s’endort, J’écoute ronfler la caserne, Le vent qui souffle vient du Nord, La lune me sert de lanterne Un chien perdu crie à la mort. La nuit s’écoule, lente, lente, Les heures sonnent lentement Toi, que fais-tu, belle indolente Tandis que veille ton amant Qui soupire après son amante, Et je cherche au ciel constellé Où sont nos étoiles jumelles Mon destin au tien est mêlé Mais nos étoiles où sont-elles ? Ô ciel, mon joli champ de blé…. Hugo l’a dit célèbre image Booz et Ruth