Ronsard O Ronsard

: « Mignonne allons voir si la rose… » De Pierre RONSARD  Ronsard et Du Bellay ont créé la pléiade. Ce mouvement cherche à enrichir la langue française et ambitionne d’atteindre la perfection par le respect d’une seule règle stricte. (Forme contraire : 2 sonnet, 2 tercet)  Ronsard né en 1524 et meurt en 1585, est le prince des poètes, il passe une partie de sa vie sous François 1er (le père et le restaurateur des lettres) issue d’une famille noble, d’Orléans, il va devenir page à la cours (entre

« LE LAC » - Lamartine Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins,

Ode à Cassandre Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus

      Las ! las ses beautés laissé choir !          Ô vraiment marâtre Nature,          Puisqu'une telle fleur ne dure          Que du matin jusques au soir !          Donc, si vous me croyez, mignonne,          Tandis que vostre âge fleuronne          En sa plus verte nouveauté,          Cueillez, cueillez votre jeunesse :          Comme à ceste fleur la vieillesse          Fera ternir votre beauté.                             Pierre de Ronsard  Les Odes (1550) Pierre Corneille (1606-1684) 2)"Marquise

Odes (1550-1552) Pierre Ronsard « Mignonne, allons voir si la rose » Ce poème est d’avantage dédié à l’amour qu’à Cassandre Salviati. A Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle

admiration particulière pour l'Antiquité et l'Italie. Les thèmes principaux sont le lyrisme, la fuite du temps, le sentiment amoureux et la mythologie. À noter qu'il se situe dans le XVI siècle et que ses auteurs représentatifs sont Du Bellay et Ronsard. Le Parnasse (~XIXe siècle) est une "réaction" contre le romantisme, qui refuse les épanchements des romantiques (considérés comme excessifs), avec un goût certain pour la poésie descriptive, les lignes pures, la plastique impeccable, proche de la

 Anthologie Poétique Sommaire : Joachim du Bellay (1522-1560) L’Olive (1549) : - Si notre vie est moins qu’une journée Pierre de Ronsard (1524-1585) Second livre des amours (1555) : - Marie que je sers en trop cruel destin, - Quand je pense à ce jour, ou je la vey si belle - Marie, baisez moi ; non, ne me baisez pas Sonnets pour Hélène (1578): - Quand vous serez bien vielle, le soir a la chandelle François de Malherbe (1555-1628) Sonnet pour la vicomtesse

conséquence, le choix de thème n'était pas compliqué lorsque je décidai d'assembler un recueil poétique. Les textes relevés datent de la Pléiade et du Baroque au XVème siècle, jusqu'au Romantisme au XIXème siècle. De nombreux poètes comme Pierre de Ronsard, Agrippa d'Aubigné ou Victor Hugo décrivent leur propre expérience de la souffrance. À travers ce recueil vous pourrez repérer les différentes représentations de souffrance. Tout d'abord, vous verrez le mal ressentit par les poètes qu'ils lient à

Anthologie « Le topo de la fuite du temps » Sonnets pour Hélène (1578) Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle ! » Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme

Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni, Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite, De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts ? » ─ Et le ver rongera ta peau comme un remord Ronsard, Ode à Cassandre, Odes, 1545. En 1545, lors d'une fête à la cour, Ronsard rencontre Cassandre, fille du banquier italien Salviati. La jeune fille, alors âgée de 13 ans, quitte la cour le lendemain, laissant au poète un souvenir impérissable qui lui inspira ce poème. 1