Ruse Et Tromperie

produire (2,3) Sujet 2 : En quoi la ruse est-elle un détour efficace ? Balandier, Boisseau, La Fontaine, Attali. 1) La ruse un détour particulier Qu’est ce que ruser ? Ruse s’impose quand l’intelligence et la force ne suffisent pas ( Balandier ) Ruse = tromperie acceptable Ruse n’est pas assimilable à la tromperie (Atali) La ruse un détour pragmatique Baladier : ruse un moyen au service d’un objectif, Atali : Ruse = réponse à une situation bloquée Pour

échanger avec les autres. Mais qu’arrive-t-il s’il ruse par la parole ? Si en parlant, il a recours à des procédés habiles mais déloyaux afin d’obtenir ou réaliser ce qu’il désire ? En agissant de cette manière, il semble abuser de la confiance de l’autre, se jouer de lui en usant de mensonges : pour autant, une telle attitude ne peut-elle avoir une autre finalité qu’induire volontairement en erreur, ou, en d’autres termes, une autre finalité que la tromperie ? Bien plus encore, un but moral ?

La ruse a généralement une connotation négative dans les entreprises humaines. Il est vrai qu’elle sous-entend communément “agir immoralement tout en usant de divers artifices pour tromper” et l’on voit mal comment on pourrait construire son action sur la base du mensonge et de la tromperie. Cependant, la ruse n’est pas systématiquement malveillante, il en existe aussi une forme bienveillante qui ne vise pas à flouer mais cherche à susciter le désir d’apprendre et révèle une façon d’appliquer l’intelligence

------------------------------------------------- Détour et ruse : corrigé Corrigé officiel fourni aux examinateurs Culture générale et expression Brevet de technicien supérieur 2009 Eléments de correction Le corpus propose une délibération sur le détour que représente la ruse comme moyen pour arriver à ses fins. Doit-on privilégier un détour comme la ruse, compte tenu de la dimension éthique qui risque d'être subvertie au profit de la fin recherchée? Le candidat peut organiser la confrontation

décrit l’avantage de la tromperie, la ruse dans la manière de gouverner et le paraître de l’Etat pour rester au pouvoir. L’Etat est-il moralement juste? Pour analyser cet aspect de l’Etat, nous commencerons par étudier la définition de la tromperie avec l’exemple d’Alexandre VI, qu’effectue l’auteur, dans un premier temps de la ligne 1 à 4. Dans un second temps de la ligne 5 à 10, Machiavel qualifie la tromperie de mélioratif, il la décrit comme “une bonne qualité”. Cette tromperie devient alors un atout

représente le courage et l’intelligence et le renard représente la ruse et la tromperie en général. LECTURE] Une particularité stylistique de cette fable est l’inversion des rôles, ce n’est pas le coq, mais le renard qui sera victime d’une tromperie. Ce texte peut être divisé en 3 parties. La première (v.1 à v.14) est la présentation et la tentative de tromperie du renard. La deuxième (v.15 à v.24) est la réponse du coq, sa tromperie. La dernière partie, (v.25 à v.32) est la fuite du renard et la

acceptée. Cette définition assez négative évoque aussitôt l’idée de ruse. La ruse renvoie en effet à la fuite et à l’esquive. Le corpus de textes mis à notre disposition nous invite à réinterpréter la ruse. A l’inverse, Denis Boisseau (document 2) montre que le détour constitue une réponse appropriée contre l’ordre appauvrissant et handicapant du monde. Même Jean de La Fontaine (document 3) rappelle que la ruse représente certes une “tromperie”,  mais salue le pragmatisme et l’intelligence de celui qui sait

collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation pourtant, beaucoup trop simplificatrice, doit être nuancée : le corpus de textes mis à notre disposition nous invite ainsi à une réinterprétation critique de la ruse. Aux évidences illusoires et souvent immédiates qui amènent à condamner toute forme de détour, Denis

collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation pourtant, beaucoup trop simplificatrice, doit être nuancée : le corpus de textes mis à notre disposition nous invite ainsi à une réinterprétation critique de la ruse. Aux  évidences illusoires et souvent immédiates qui amènent à condamner toute forme de détour, Denis Boisseau

collectivement. Cette définition assez négative que le sens commun attribue au détour évoque d’emblée l’idée de ruse. Étymologiquement (recusare en Latin), la ruse renvoie en effet à l’esquive et au faux-fuyant. Une telle représentation pourtant, beaucoup trop simplificatrice, doit être nuancée : le corpus de textes mis à notre disposition nous invite ainsi à une réinterprétation critique de la ruse. Aux  évidences illusoires et souvent immédiates qui amènent à condamner toute forme de détour, Denis Boisseau