Réflexions Du Comédien Louis Jouvet

exploiter les ficelles du théâtre, toutes les richesses d’une mise en scène. Il faudra s’en souvenir en allant voir la pièce jeudi : il faut toujours analyser Molière sous plusieurs angles : divertissement scénique, mais aussi exigence intellectuelle et réflexions philosophiques, exploitation des ressources spatiales, mais aussi du bon mot, du verbe, dialogue entre l’acteur et le spectateur (d’où l’importance de la réception). Il faudra se souvenir, en allant voir Dom Juan, que Molière s’ingénie à répondre

1921. Texte C : L’Échange, Paul Claudel ,1951. Groupement 2 : Polémique autours de la Tartuffe Texte A : Le Roi glorieux au monde, ou Louis XIV, le plus glorieux de tous les rois du monde, Pierre Roullé ,1664 . Texte B : Vie de Molière, Mélange II Voltaire, 1739. Texte C : Témoignages sur le théâtre « Tartuffe ne fait qu'accepter ce qu'on lui offre» Louis Jouvet.1952. Groupement 3 : Objet et accessoire au théâtre ou la question de l’hypocrisie . Texte A : l’Ingénu, CHAPITRE SEIZIEME ,Voltaire

potentiel dramaturgique qui contribue à la compréhension de la pièce. Certains acteurs immenses ont marqué leur époque comme Sarah Bernhardt. Ex 1 : Stanislavski avait une méthode psychotechnique pour reformer l’acteur qui consistait à permettre au comédien de s’identifier intimement au personnage. Dans La formation de l’acteur, il déclare «Ce qui peut arriver de mieux pour un acteur c’est d’être complètement pris par son rôle, involontairement il se met alors à vivre son personnage sans même savoir

à Paris, il entra à l’école primaire Colbert puis au Collège Chaptal (où il eut comme condisciple Jean-Louis Barrault, et lut Claudel, Pirandello et Shaw). Traînant des heures sur la butte Montmartre avec un camarade, il passa son baccalauréat sans conviction. Sa grande passion étant le théâtre, il rêvait de vivre dans une troupe et hantait la Comédie des Champs-Élysées, dirigée par Louis Jouvet. Au printemps de 1928, il y assista à la représentation de ‘’Siegfried’’ de Jean Giraudoux, qui l’éblouit

à Paris, il entra à l’école primaire Colbert puis au Collège Chaptal (où il eut comme condisciple Jean-Louis Barrault, et lut Claudel, Pirandello et Shaw). Traînant des heures sur la butte Montmartre avec un camarade, il passa son baccalauréat sans conviction. Sa grande passion étant le théâtre, il rêvait de vivre dans une troupe et hantait la Comédie des Champs-Élysées, dirigée par Louis Jouvet. Au printemps de 1928, il y assista à la représentation de ‘’Siegfried’’ de Jean Giraudoux, qui l’éblouit

génie de leur temps. Cocteau le sauve de la prison à perpétuité (à la troisième condamnation, quel que soit le motif de cette condamnation, le criminel risquait la relégation au bagne, à perpétuité) et Sartre écrit une œuvre sur lui (Saint Genet, comédien et martyr), en faisant l'« exemplum » de sa philosophie existentialiste. Ce livre déprimera profondément Genet et l'empêchera d'écrire, à ses propres dires[2], pendant près de dix ans tant sa « mécanique cérébrale y était décortiquée » (Genet faisant

une étude des caractères, à une représentation des passions et à une force de l'action. On peut donc se proposer de vérifier si cette règle est bien appliquée dans la scène qui nous occupe. Victor Hugo propose une forme théâtrale qui permet la réflexion ou l'enseignement par l'étude des caractères. On étudiera la peinture d’un cadre historique avant de s’attacher à l’opposition des deux caractères royaux. Le drame romantique accorde une importance particulière à l’évocation historique. Le passage

image de la monarchie de Juillet française bien perceptible pour les contemporains. Ils y ont sans peine reconnu la France de 1833 déçue : Côme qui remplaçait Alexandre, c’était Louis-Philippe, le roi « bourgeois », qui succédait à l’austère et autoritaire Charles X. Alors, la pièce a sans doute été perçue comme une réflexion acerbe et douloureuse sur l’inanité de toute action politique après la révolution ratée de Juillet 1830. Aujourd’hui, Lorenzaccio reste bien cette tragédie du désenchantement,

annotée et commentée par Laurence Giavarini,... Larousse-Bordas, 1998 Note du transcripteur : les didascalies ont été notées en GRAS et */* Les personnages : DOM JUAN, fils de Dom Louis. SGANARELLE, valet de Dom Juan. ELVIRE, femme de Dom Juan. GUSMAN, écuyer d'Elvire. DOM CARLOS, DOM ALONSE, frères d'Elvire. DOM LOUIS, père de Dom Juan. FRANCISQUE CHARLOTTE, MATHURINE, paysannes. PIERROT, paysan. LA STATUE du Commandeur. LA VIOLETTE, RAGOTIN, laquais de Dom Juan. M. DIMANCHE, marchand.

Sciences Sociales Ecole Doctorale Pratiques et Théories du Sens Année 2008/2009 Sommaire Introduction…………………………………………………………………………….. 3 I - La psychanalyse face au théâtre……………………………………………………. 07 I / 1 - Une éthique pour le comédien…………………………………………………… 07 I / 1. a - Dionysos : La naissance de l’acteur…………………………………......... 07 I / 1. b - Présentation (générale et définitions)……………………………...............09 I / 1. c - Ethique du théâtre, art de l’acteur……………………………