Saadi Kadhafi

A) L’OPERATION UNIFIED PROTECTOR 1) Prologue à l’Opération Unified Protector En février 2011, un mouvement pacifique de protestation lancé à Benghazi, dans l’est de la Libye, contre le régime du Colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a été violemment réprimé et des dizaines de manifestants ont été tués en l’espace de quelques jours. À mesure que les manifestations s’étendaient au-delà de Benghazi, le nombre de victimes à déplorer se multipliait. C’est en réaction à ces événements

convictions « religieuses », battent toute personne dont le comportement ne leur plaît pas, coupent les mains des voleurs, exécutent femmes et enfants au nom d’Allah… Pour autant, de la même façon qu’au moment de l’intervention militaire contre Kadhafi en Libye, il est insupportable de se retrouver sommé de soutenir une intervention militaire déployée par ceux qui sont largement responsables de la gravité de la situation. Mais quels sont les vrais objectifs de cette guerre : « détruire les terroristes

manifestations prolongées en Algérie et en Syrie. Ensuite, la répression de l’opposition par les pouvoirs en place fut différente au sein de chaque pays. Les manifestations libyennes par exemple furent très violentes. Les forces armées du colonel Mouammar Kadhafi eurent recours à une répression sanglante des manifestations. L’armée libyenne utilisa sa force aérienne en tirant à munitions réelles sur des foules de manifestants dans plusieurs sites de Tripoli, causant de nombreux morts. En Syrie les révoltes

que la révolution égyptienne provoque le départ d’Hosni Moubarak et une transition démocratique, les autres n'ont pas les mêmes conséquences : en Libye, elle tourne à la guerre civile entre les forces fidèles au régime de la Jamahiriya de Mouammar Kadhafi et les insurgés, soutenus par une intervention étrangère sous mandat de l'ONU ; au Bahreïn, la solidarité contre-révolutionnaire des monarchies du Golfe fait échec au mouvement de contestation ; au Yémen, le dictateur Saleh louvoie entre exigences

Cette image représente bien la durée du conflit. En effet on peut voir deux rebelles Lybiens sur un char destiné à combattre l’armée du colonel Kadhafi. Tout a commencé le 13 janvier 2011. En effet, une première manifestation eu lieu ce jour là. Avec leur frère Tunisien se révoltant , les Libyens se sentirent encouragé à mener une révolution anti-Kadhafi. Le gouvernement prit alors des mesures préventives tel que l’interdiction à des rassemblements, l’annulation de rencontres sportives et même il

même victime d’une exécution extrajudiciaire, a déclaré Amnesty International lundi 25 juin en dénonçant la décision prise par les autorités de Tunis. Al Baghdadi al Mahmoudi, qui a occupé le poste de Premier ministre sous le régime de Mouammar Kadhafi de mars 2006 jusqu’en 2011, lorsqu’il a fui vers la Tunisie, aurait été remis aux représentants de l’État libyen à Tunis dimanche 24 juin, et conduit par hélicoptère dans une prison libyenne. Amnesty International avait demandé à plusieurs reprises

Mouammar Kadhafi1 (en arabe : معمر القذافي audio, Muʿammar Al-Qadhāfy2), né le 19 juin 1942 à Qasr Abou Hadi et mort le 20 octobre 2011 dans les environs de Syrte, communément appelé le colonel Kadhafi, est un militaire, homme d'État et idéologue politique libyen. Officier des Forces armées libyennes, il arrive au pouvoir en Libye à la suite du coup d'État de 1969, qui renverse le régime monarchique de la dynastie al-Sanussi et se distingue d'emblée par une politique volontariste de concrétisation

dirigeant Mouammar Kadhafi, colonel libyen ayant pris le pouvoir en 1969 après un coup d’état. Depuis cet homme tyrannise les peuples libyens qui désormais espèrent avoir des élections légales, dans lesquelles ils pourront choisir leur propre président de façon démocratique. C’est un socialisme arabe que le colonel Kadhafi voudra instaurer dans son pays dont il a fait une république depuis son coup d’état. Le problème est que depuis maintenant quarante ans, le colonel Kadhafi n’est pas très claire

Libye. La précipitation diplomatique avec laquelle l’opération en Libye s’est lancée peut expliquer cela : avec la reconnaissance unilatérale du Conseil National de transition, présidé par Moustapha Abdeljelil, l'ancien ministre de la Justice de Kadhafi, de la part du président N. Sarkozy, grand nombre de pays européens ont trouvé surprenant cet engagement soudain pour une révolte arabe (épisodes de MAM et regrets pour Hosni Moubarak) et précipité, voire démesuré au regard de la crise actuelle. Ainsi

ans, la Libye est alors dirigée par Mouammar Kadhafi qui, en 1977, change le nom du pays en  Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste. En effet, le 1er septembre 1969, le roi Idris Ier est déposé lors d’un coup d’État mené presque sans violence. Le chef des révolutionnaires – qui se désignent sous le nom d'« officiers unionistes libres » et se revendiquent fortement du nassérisme* – est un jeune capitaine alors âgé de 27 ans, Mouammar Kadhafi, qui prend la tête du Conseil de Commandement