Sages Poètes de la rue

faut voir certains lieux canonisés par le passage de voyageurs antérieurs8. Plus que la position orientaliste, Michaux reprend les stéréotypes qui circulent alors sur l'Orient: l'Oriental est « lent »9, « féminin »10, « excessif »11, mais voué à la sagesse dans un âge avancé12. L'Orient est un lieu où « des siècles et des millénaires de savante expérience »13 permettent « de remonter l'histoire »14. Même lorsque Michaux – par l'humour notamment – feint de s'opposer au stéréotype, il le renforce, tels

cachet cette noble figure jadis pure et brûlante, maintenant dégradée ? Les médecins auraient sans doute attribué à des lésions au coeur ou à la poitrine le cercle jaune qui encadrait les paupières, et la rougeur qui marquait les joues, tandis que les poètes eussent voulu reconnaître à ces signes les ravages de la science, les traces de nuits passées à la lueur d'une lampe studieuse. Mais une passion plus mortelle que la maladie, une maladie plus impitoyable que l'étude et le génie, altéraient cette jeune

vous apprendrai bien à faire vos réponses de vousmême. GALOPIN.— Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. URANIE.— Arrêtez, animal, et la laissez monter, puisque la sottise est faite. GALOPIN.— Elle parle encore à un homme dans la rue. URANIE.— Ah! cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est. ÉLISE.— Il est vrai que la dame est un peu embarrassante de son naturel: j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte

quelles exaltations de primitif. Je ne vois pas quel livre peut valoir, quel auteur peut édifier en nous ces états de stupeur féconde, de contemplation et de communion que j'ai connus dans mes premières années. Mieux que toute lecture, mieux que les poètes, mieux que les philosophes, certains regards, sans pensée définie ni définissable, certains regards sur les purs éléments du jour, sur les objets les plus vastes, les plus simples, le plus puissamment simples et sensibles de notre sphère d'existence

1789) .Tusqu'au commencement du regne de Louis XVI, les femmes de thMtre n'exercerent RUl' la socíété qu' une influence de grace et de séduction chal'mante; on les aimait po u!' leur talent, pour leur beauté, quelquefois méme pour leur esprit; les poetes les célébraient comme les interpretes de leur pensée, et Voltaire se jetait aux pieds de mademoiselle Gaussin pour la remercier d'avoir joué Zai're avec un adorable talent (1). Jeunc Gaussin, revois mOIl landre hommagc, ltcc;ois mos vcrs au théiitre

cachet cette noble figure jadis pure et brûlante, maintenant dégradée ? Les médecins auraient sans doute attribué à des lésions au coeur ou à la poitrine le cercle jaune qui encadrait les paupières, et la rongeur qui marquait les joues, tandis que les poètes eussent voulu reconnaître à ces signes les ravages de la science, les traces de nuits passées 6 à la lueur d'une lampe studieuse. Mais une passion plus mortelle que la maladie, une maladie plus impitoyable que l'étude et le génie, altéraient

cachet cette noble figure jadis pure et brûlante, maintenant dégradée ? Les médecins auraient sans doute attribué à des lésions au cœur ou à la poitrine le cercle jaune qui encadrait les paupières, et la rongeur qui marquait les joues, tandis que les poètes eussent voulu reconnaître à ces signes les ravages de la science, les traces de nuits passées à la lueur d’une lampe studieuse. Mais une passion plus mortelle que la maladie, une maladie plus impitoyable que l’étude et le génie, altéraient cette jeune

la seconde de 1550 à 1610. La première est une période de coexistante entre la tradition et la nouveauté. (Avec Clément Marot qui traduit d'abord Virgile pour l'imiter ensuite). Une période marquée par la pléiade. C'est en fait un groupe de jeunes poètes qui vont faire turbulence dans le monde de la poésie et discréditer leurs prédécesseurs. Du Bellay en 1549 publie Illustration de la langue Française et rejète catégoriquement la littérature médiévale. Un rejet de la génération de Clément Marot

plaisir à représenter la femme sous les traits d’une morte Le tombeau a le beau, c’est la muse idéale qui lui accorpe la beauté et l’inspiration poétique III.Détournement de l’héritage poétique du « carpe Diem » Carpe Diem : philosophie épicuriste des poètes de la pléiade = profite de la vie A. Immortalisation de la jeunesse dans la mort // à Ronsard ( la pléiade) : la jeunesse  vie La vieillesse  mort Baudelaire fait une alliance jeunesse et mort : La

1 2 VAGUE(S) 3 4 Des contrées contres à perte de vue Au royaume des aveugles On prédit non plus qu’on ne dit oui “Ha ben jdi pa non mais cé pas si simp.” Les sages singeant la sagesse Une sorte de projection en interne à guichet fermé. On dit le passager mature qui charge la locomotive Des goudrons des routes sans déroute. On dit l’homme influent Aux carrefours qui négativisent en slogans. On dit l’homme entreprenant À la tête des crépuscules des fragiles subtils Que les compresses