Saint Augustin Le Mal

Lettres sont remplies d’invectives contre les apothicaires qui le poursuivront en vain devant les tribunaux pour libelle. Il a une confiance aveugle dans la saignée qu’il prescrit libéralement, (Il cite ce vers de Joachin Du Bellay : « Ô bonne, Ô sainte, Ô divine saignée ») comme il le fait pour la purge et le clystère. Il s’oppose avec vigueur à toute thérapeutique qui n’est pas recommandée par Galien et ses Lettres font régulièrement état de malades souvent célèbres décédés à la suite de prescriptions

Beaucoup d’autres écrivains, philosophes travailleront sur Eros : Origène (185-254), dans le Cantiques des cantiques va opérer une synthèse entre la conception chrétienne de l’amour (agapè) et celle de la conception hellénique (éros). Saint Augustin (354-430), un des principaux Pères de l’Eglise latine, a élaboré une doctrine riche est complexe sur la caritas et la grâce dans laquelle l’éros est incluse. La caritas qui porte la marque de l’éros céleste est toujours la seule voie qui mène

commande au coeur (thumos) et au ventre (epithumia). La justice, vertu globale, est ainsi ce qui donne à chaque partie d'un ensemble la place qui lui revient, celle qui lui est due compte tenu de son essence. La tradition biblique, reprise par saint Augustin*, confirmera cette approche très globale de la justice et l'élargira même aux rapports entre l'homme et Dieu: la justice n'est pas seulement le souci et le respect du bon droit*, elle peut même aller au-delà de ce qui est dû (Matthieu, XX); en

lie d'amitié avec François de Maucroix et apprend surtout le latin, mais n’étudie pas le grec. En 1641, il entre à l’Oratoire. Mais dès 1642, il quitte cette carrière religieuse, préférant lire L'Astrée, d’Honoré d'Urfé, et Rabelais, plutôt que Saint Augustin. Il reprend des études de droit à Paris et fréquente un cercle de jeunes poètes : les chevaliers de la table ronde, où il rencontre Pellisson, François Charpentier, Tallemant des Réaux, et Antoine de Rambouillet de La Sablière, qui épousera

concède la liberté de nous donner des informations qui ne correspondent pas à la réalité, introduisant ainsi un élément de fuite du réel parmi tant d'informations précises (ainsi les correspondants réels des deux bourgs de La Ferté-d'Angillon et de Sainte-Agathe sont, dans la réalité, situés beaucoup plus loin l'un de l'autre). Ce procédé crée souvent des effets de contraste, de surprise: l'imaginaire fait son apparition au moment le plus inattendu, souvent à travers un objet. Par exemple, la petite

lectures et activités LYCEE LYAUTEY DE CASABLANCA CLASSE : 1ère Professeur : Carole Cédille La poésie « Une peinture parlante ? » Lectures analytiques : Groupement de textes : VILLON, « Epitaphe Villon » BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, XXII, « Parfum exotique » VERLAINE, Fêtes galantes, XV, « Mandoline » RIMBAUD, Illuminations, « Les Ponts » (manuel p 183) Textes, documents et activités complémentaires : 1° Sur les formes poétiques : Paul Valéry, Propos sur la poésie

DES TOITS, DES ÉTOILES Augustin Berque « Le bavardage autour d’un point de vide dont tous savent qu’il risque aussi de se casser. » GABRIELLE ALTHEN, Le Nu vigile est dans les villes qu’il y a le plus de toits et de murs, et dans les villes qu’il y a le moins d’étoiles. Toits et murs protègent des intempéries naturelles, mais ils enferment, aussi. Car, s’ils gardent les humains des non-humains naturels ou surnaturels, l’humain pourtant, comme tel, n’est rien sinon dans son rapport au non-humain

première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme souvent celle-là ne suffit point, on est obligé de recourir à l’autre : il faut donc qu’un prince sache agir à propos, et en bête et en homme. “En tant qu’il y a une fécondité du mal chez les hommes qui sont parfois ” ingrats, changeants, simulateurs, et dissimulateurs , ennemis des dangers, avides de gain” pour lui , c’est irrationel de penser que l’homme est bon par sa nature. Donc le prince qui ne vise que la conservation du

les larmes) qu'une situation ou des faits rapportés par un texte (ou une autre forme d'art) inspirent au lecteur. Exemples : Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. Le registre lyrique se base sur l'expression des sentiments personnels. Ex : Poèmes à Lou de Guillaume Apollinaire, les poèmes de Spleen et Idéal dans Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, Sonnets pour Hélène de Ronsard… Les chansons appartiennent presque toutes (par définition) à ce registre. Le registre comique cherche à

pour que s’affirme un style français original et indépendant. Au début de ce siècle, le renouvellement artistique semble quelque peu ralenti. L’Eglise reste cependant le principal commanditaire : entre 1616 et 1621, la façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris utilise les trois ordres antiques, marquant ainsi l’avènement du classicisme architectural. C’est en 1618 qu’un retable monumental à colonnes est commandé pour orner le chœur de cette église ; le tableau central, représentant